XXV

Musique à écouter pendant la lecture ...


Du côté de Ezechiel ...

Les couloirs de l'hôpital étaient sombres et vide. Aucune personne à l'horizon, je suis restée là, assis à me gratter la tête toujours en tenant mes résultats des tests. Je ne sais que faire, que dire ni comment réagir.Je me levais et marchait comme un condamné à mort au sein de l'hôpital.

Contrairement à d'autres dans ce genre de situation, leur foi chuterais. La mienne a plus ou moins augmenter, du moins elle stagnait à son niveau habituel malgré la déception qui me rongeait énormément dans toute ma chair. Mon esprit était ailleurs, tout comme ma tête. Je ne savais plus sur quel pieds marcher, ni comment me comporter désormais. Plus je marchais, plus j'ignorais que faire dans ce genre de situation mis à part prier.

Ses résultats ont à jamais bouleversé ma vie d'homme.

Il fallait que je lui dise au revoir, une toute dernière fois. Il le fallait. Je me dirigeais donc vers sa chambre et ouvrit la porte discrètement sans faire le moindre bruit. Seule la machine à laquelle elle était branchée faisait un bruit redondant et strident, je me dirigeais vers le lit sur lequel elle est allongée. Elle était toute adorable, comme à son habitude et belle comme une princesse qu'elle est. Je souriais comme un petit enfant à qui ont a promis une sucrerie. Je m'installais sur une chaise et contemplait la seule femme que je n'aurai jamais dans ma vie d'homme. Tout se vouait à l'échec entre nous, rendons nous à l'évidence. Je lui caressais la joue du bout de mes doigts.

― Salut toi... Disais-je.

Seul le son redondant de la machine me " répondait " en quelques sortes.

― Comment notre relation a-t-elle pu dégénérer comme ça Maya ? Comment ? J'en suis malade et exaspéré de savoir que au final, mon rêve, notre rêve ne se réalisera pas. Mon cœur a toujours battu que pour toi, Maya. Je n'ai eu de yeux que pour toi et ça, depuis que nous nous sommes rencontrés. J'ai voulu dissimuler un grand secret qui... Qui peux te mettre en danger toi et ta santé, comme on le dit souvent le salaire du péché c'est la mort... Je paierais sûrement mon adultère dans quelques temps. Disais-je.

Je baissais la tête en serrant les poings.

― Je n'aurai jamais dû te cacher ça, j'ai été égoïste et je t'ai laissé sans réponse. Pardonne-moi. Disais-je.

Je m'approchais d'elle davantage, de son doux visage.

― Maya, une fois que je partirais je t'en supplie, je te demande une faveur, ne me pleure pas.

Je passais mes mains dans ses cheveux.

― Je ne veux pas que tu pleures pour un homme égoïste, avare et malhonnête comme moi. Tu mérites tellement mieux que moi, tellement Maya. Je n'ai rien d'autres à dire que je suis désolé.

Le son de la machine me " répondait " de nouveau.

― Désolé de t'avoir menti, désolé de t'avoir rendu malheureuse, désolé de t'avoir brisé le cœur et de t'en avoir fait voir de toutes les couleurs. Je ne suis pas digne de toi, princesse.

Je me levais et l'observais une dernière fois.

― Tu as été la femme la plus importante de toute ma vie, tu gardes et tu garderas une place majeure dans mon cœur Maya.

Je m'abaissais au niveau de ses lèvres pulpeuses, l'émotion m'a attrapé par l'entre-jambe. Je n'ai pas pu résister à lui donner un dernier baiser. Mes lèvres étaient collés contre les siennes, sans m'en rendre compte elles se mouvaient. C'était sûrement une hallucination mais le baiser a duré assez longtemps, je me séparais de ses lèvres et lui caressait de nouveau sa joue.

― Maya... Ma fiancé... Tu seras à jamais dans mon cœur, aucune femme ne te remplacera. Disais-je.

Je détournais les talons afin de m'en aller une dernière fois, le cœur lourd.

― Y'a intérêt que aucune me remplace, parce que je suis et je resterai ta fiancé.

Je restais raide, serait-ce mon imagination qui me joue des tours ?

― Tourne-toi imbécile, tu rêves pas.

Je me retournais et la vit toute souriante. Même éveillée, cette femme qui n'est pas la mienne est splendide.

―Tu comptais t'en aller et m'abandonner alors que tu m'as promis le contraire ? Disait-elle.

...

Du côté de Joyce..,

― Que tu sois malade ou non ma poule, tu resteras malade dehors. Disais-je.

― Tu ne peux pas me faire ça Joyce, pense à tout ce qu'on a partagé, je n'ai nul part où aller ! Disait-elle.

― Molo petite tête caillassée laisse-moi t'expliquer, toi et moi nous n'avons rien à partagé. Nous n'avons jamais été amies et sa tu le sais mieux que tout le monde. Disais-je d'un ton menaçant, maintenant arrête tes simagrées.

― Joyce, pitié...

Je la regardais avec un peu de pitié. Pourrais-je avoir un cœur et la laisser vivre chez moi ?

― Lydie ... Disais-je...

― Joyce...

― Prends tes valises et sors de chez moi, cependant j'ai un cœur, tu peux aller au foyer ... C'est dans ton budget. Disais-je.

Je me levais et me dirigeais vers la chambre en disant,

― Ferme bien la porte avant de partir. Adieu, Lydie.

― JOYCE !!

...

Du côté de Ezechiel,

― Maya ...

― En vérité, si je ne m'étais pas réveillé tu serais parti sans me dire le moindre mot. Disais-je, t'es un lâche.

Elle avait entièrement raison, quel lâche je suis ? Je m'avançais vers elle.

― Maya... Je... Je vais bientôt partir, je ne voulais pas que tu souffres davantage. Rends-toi à l'évidence, personne veut de notre union.

― Personne ... Mis à part nous. Disait-elle.

― Maya ...

― Non tais-toi, tu veux m'abandonner alors que tu m'as promis de faire de moi la femme la plus heureuse ?

― Je ne peux pas te rendre heureux si je suis malade. Disais-je.

― Tu l'as bien fait durant ses quatre années, qu'est-ce qui t'empêche de continuer de me rendre heureuse comme tu le fait si bien ? Disait-elle.

Je me pinçais les lèvres.

― La bénédiction de tes parents.

― Mais je m'en fiche, ce ne sont pas eux qui vont vivre avec toi mais moi bordel. Disait-elle, Ezechiel tu es mon choix et peut importe ton état de santé. Je serai là pour toi, jusqu'à ma mort.

Je me levais, impuissant face à ses paroles et lui fit un dernier baiser sur son front en disait simplement,

― Je t'aime. Disais-je navré.

Je me dirigeais vers la sortie en ouvrant la porte, je l'entendais hurler mon nom de vive voix.

― Ne me pleures pas princesse, compris ? Disais-je.

J'allais traverser le cadre de la porte lorsque je la vis accourir vers moi, en me serrant dans ses bras. Ses larmes coulaient de manière abondante, elle tenait mon visage et m'embrassait à pleine bouche. Tout un tas de sentiments se mélangeait dans ce baiser, de la haine, de la passion, de la tristesse... Elle se séparait de mes lèvres et collait son front contre le mien en disant,

― Où vas-tu ? Disait-elle.

― Dans un endroit où tu ne pourras pas me rejoindre, princesse.

― Je te rejoindrais immédiatement. Disait-elle.

Je fronçais les sourcils.

― Quoi ?

― Tu t'en vas... Je m'en vais... C'est aussi simple. Disait-elle.

...

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