XXII
Musique à écouter pendant la lecture ...
Média photo, Maya accompagnée de Joyce, à droite.
Du côté de Joyce ...
Elle était allongé sur ce lit d'hôpital, branchée à un tas de fils plus étrange les uns que les autres. Mon cœur se resserrait, je n'arrivais pas à y croire. Je la regardais à travers le hublot de la porte de la chambre d'hôpital, des larmes coulaient le long de mes joues. Nous avons toujours fait la paire, jamais de Maya sans Joyce. Et ça, sa dure depuis notre enfance.
《 Jamais de Maya sans Joyce ... Jamais de Maya sans Joyce 》
...
DES ANNÉES AUPARAVANT ...
- Les filles allez jouer dehors. Disait tâta Elise.
- Oui, allez jouez. Disait ma mère.
Nous nous dirigeâmes dans le jardin. Elle ne me disait rien de bon, je la trouvais prétentieuse avec son sceau. Elle me regardait d'un air hautain du haut de ses neuf ans et demi. Tout comme moi.
- Tu regardes quoi ? Me dit-elle.
- Et toi, tu regardes quoi ? Disais-je. Ton vieux sceau de sable tout bleu et même pas beau.
- T'as ça toi ? T'as un sceau toi-même ? Disait-elle.
- J'en ai quatre chez moi. Disais-je.
- Ouais mais là t'en a pas alors. Pouet pouet. Disait-elle.
Un vrai bébé. Je restais dans mon coin et elle également. Je voulais m'amuser tout de même alors malgré nos différents nous avions décidé de faire un chat glacé. Quelle bonne partie, après quelques heures de jeux nous avions prit un bon goûter. Après ça, il était temps pour moi de partir.
- Je t'aime pas mais je veux pas partir, disais-je.
- Je veux pas que tu partes même si je t'aime pas trop. C'est quoi ton nom ? Disait-elle.
- Joyce et toi ?
- Maya.
...
- Joyce ? Chuchotait-elle.
Je me souvenais que je dormais comme une camionneuse ce soir-là. Alors que je dormais, je reçus un coussin en pleine face. Toujours comme ça elle. Je soupirais, mais elle continuait à m'appeler.
- Joyce, putain!
- QUOI ? QUOI ? QUOOOOOOI ?
- Pourquoi tu cries même ? Disait-elle.
- Parce que je cherche le sommeil et que tu m'empêches de le trouver, idiote!
- Tu peux ouvrir tes oreilles et m'écouter avec ta tête de tilapia congelé là ? Disait-elle.
- Ferme ta gueule et laisse-moi dormir, il est tard. Maya. Disais-je.
Elle se tût un instant. Pensant qu'elle s'était résignée à se taire, je sentis un énorme poids sur mon pauvre corps fatigué épuisé. Je soupirais simplement, elle m'exaspère quand elle fait sa vraiment.
-Joyce, bébé... Disait-elle.
- FERME LA ET DEGAGE ! Disais-je.
- ME CRIES PAS DESSUS, C'EST LA SAINT VALENTIN J'AI BESOIN D'AMOUR ! Hurlait-elle.
- JE SUIS PAS VALENTIN MOI PUIS J'EMMERDE LA SAINT VALENTIN, JE M'APPELLE JOYCE ! Hurlais-je.
- RAGEUSE ! ON EST DES VALENTINES MA SOEUR, ON AIME LA SAINT VALENTIN ! Hurlait-elle.
- FERME-LA MAYA PITIE ! Hurlais-je.
Elle se tût un instant, lorsque j'entendis de nouveau sa voix.
- LONELY ... I AM SO LONELY ... Disais-je.
Seigneur Dieu, que vais-je faire de cette femme ? Que vais-je faire d'elle. Je grognais et me retournais dans mon lit telle une furie enragée. Elle riait à pleins poumons.
- MAYA !
- Oui Joyce ?
- ON SORT C'EST BON MAIS PAR PITIÉ FERME TA PUTAIN DE BOUCHE PAS LAVÉE LA! Hurlais-je.
- JE T'AIME JOYCE, T'AS TOUJOURS ÉTÉ MA VALENTINE ! DEPUIS LE BERCEAU !
- Ouais c'est ça, tocarde.
Elle se levait enfin de mon corps et me mit un penalty dans le dos. Aucune tendresse.
- Dromadaire va, allez on va fêter la saint Valentin ensemble. Together. Disait-elle, ALLEZ !
Elle tirait les rideaux de notre chambre, c'était le bon vieux temps;
...
- Alors, heureuse ? Disais-je.
Elle se nourrissait d'un bon plat de garnit de haricots verts accompagné d'une entrecôte et d'une sauce béchamel. Pour ma part, c'était de bonnes pommes de terres accompagné d'un bon gros filet de bœuf et d'une sauce au poivre. Elle se remplissait la pense, heureuse, mais cependant une chose la tracassait. Et sa se voyait.
- Oh, c'est quoi encore ton soucis princesse ? Disais-je.
- Évite tes surnoms de poules là. J'arrête pas de penser à lui. Disait-elle.
- A qui ? Disais-je la bouche pleine.
- Ezéchiel...
Je continuais de manger en déposant mes couvercles tout en l'observant avec ses petits yeux en amande. Elle avait la tête dans les nuages, et non dans son assiette. Je l'avais repérer ...
- Oh, princesse est amoureuse. Disais-je.
Elle ne me répondait pas, elle se contentait de boire son vin blanc. On savait ce que sa voulait dire, chacune se concentrait sur son plat.
- T'ES LOVE LUUUUUUI ! HO HO HO HO YEAH ! Hurlais-je.
Elle me lançait un morceau de pain que je réceptionnais à l'aide de ma bouche.
- Belle reprise. Disait-elle.
- Belle feinte, disais-je.
Nous riions ensemble, et je levais mon verre.
-Aux futurs tourtereaux, Maya et Ezéchiel. Disais-je.
Elle levait son verre timidement et ajouta,
- Pourquoi pas. Disait-elle.
Nous ajoutâmes en choeur,
- Jamais de Joyce sans Maya. Disions-nous.
...
《 Jamais de Maya sans Joyce 》
- Tonton Charles, tâta Elise ... Pourquoi vous faîtes ça ? Leur disais-je.
- Joyce, ma fille ... Disait tâta Elise. Relève toi.
- Non tâta, je suis désolé. Je n'ai jamais eu l'audace de parler devant vous mais il le faut. Tâta Elise, je te prends comme ma mère, tu le sais ? Tu sais comment je te respecte, tâta... Tu connais ta fille mieux que moi-même, sa meilleure amie. Pardon, pour elle, pour moi, laissez-là épouser Ezechiel. C'est un homme bon. Disais-je.
- Joyce, ma fille ... Disait tonton Charles. Moi, de mon vivant, laisser ma fille attraper cette maladie ? Jamais. Je serai un incapable, je ne peux pas. C'est la seule fille que j'ai.
- PAPA NON ! NON ! Hurlait Kenneth.
- Je n'ai rien d'autre à ajouté. Disait tonton Charles.
- PAPA, CE N'EST QU'UNE MALADIE ! IL Y A DES TRAITEMENTS, DES PROTECTIONS ! Disait Kenneth. C'EST UN HOMME COMME TOUT LES AUTRES !
- KENNETH ! J'AI DIT JE N'AI PAS D'AUTRE MOT A AJOUTE, JE L'AI DIT ET JE VOUS REMERCIE. MOI, VIVANT, JAMAIS MAYA NE SE MARIERA AVEC UN HOMME ATTEINT DU VIH. Disait-il.
Il se levait et s'en alla sans dire un mot de plus.
Il ne nous restait que Kenneth, moi et tante Elise. Je m'agenouillais face à elle en pleurant toutes les larmes de mon corps, j'étais à la fois remontée et troublée par le comportement de tonton Charles.
- Tâta Elise, fait quelque chose ! Disais-je, fait quelque chose ! Maya l'aime tellement, elle pourrait mourir pour lui.
- Ma fille, si je le pouvais je ferai quelque chose... Disait-elle en pleurant, je le ferai Joyce.
- Tâta Elise, pleurais-je..
- MAMAN NON ! NON ! NON ! MAMAN FAIT QUELQUE CHOSE C'EST UNE MALADIE, ON EST EN EUROPE ET DES TRAITEMENTS SONT FAIT EXPRÈS POUR RÉDUIRE CE VIRUS. Disait Kenneth, MAMAN TU VAS PAS LAISSER TA SEULE FILLE ETRE MALHEUREUSE POUR LES DECISIONS DE TON MARI NON ?!
- Mes enfants... Disait-elle en pleurant.
Je me levais et essuyait mes larmes. Je tapais dans le premier mur qui se présentait à moi. Je me tenais la tête. Ma meilleure amie, sans Ezechiel ? Impossible.
- Famille N'sonsa ? Disait un médecin.
Nous nous retournons tous et accourut près de ce médecin.
- Bon, ne vous inquiétez pas. Votre fille se porte bien, juste quelques faiblesses et vertiges provoqués par des cachets et un manque d'alimentation flagrant. Cependant...
- Cependant quoi ? Disait Kenneth.
- Cependant, notre patiente souffre d'une insuffisance rénale chronique. Disait le docteur, le cas de cette insuffisance est devenu ... Critique. Une transplantation, autrement dit, une greffe d'un nouveau reins pour elle est nécessaire.
- QUOI !? Hurlait sa mère.
- Mais sa ne dérange pas, elle aurait besoin d'un rein au plus vite alors faîtes des prises de sang afin de voir si vous êtes compatibles ou non. Dit le docteur.
Le docteur s'en vas, nous laissant presque pensif. Tâta Elise pleurait de plus belle...
- Seigneur... Disait-elle, des prises de sang.
- Maman c'est rien, faisons simplement.
Elle inspirait et continuait de pleurer.
- Kenneth... Va chercher ton père. Disait tâta Elise.
Kenneth couru en dehors de l'hôpital. Je restais au chevet de tâta Elise, qui était plus que chamboulée.
- Ce n'est rien, elle va s'en sortir tâta. Disais-je.
- Joyce... Elle va s'en sortir je le sais, mais je te dois la vérité. Par pitié, ne dit rien à Kenneth. Disait-elle. Il serait chamboulé.
- Tâta Elise, quelle vérité ?
- Au sujet de Maya... Joyce... Maya... Elle n'est pas ma fille. Disait-elle
...
Du côté de Ezechiel,
J'approchais la lame de mes veines, j'étais prêt du but.
La lame froide allait être en contact avec ma veine chaude présente sur mon bras. Du moins c'est ce que je pensais lorsque je relevais la tête pour m'observer de nouveau, j'étais dégoûté de me voir ainsi. C'était moi ça ? Un homme prêt à se tailler les veines ? C'était désolant.
- Je fais de la peine, disais-je. C'est un péché.
Je jetais la lame dans la cuvette des toilettes et sortit de la salle de bain sous les tambourinements contre la porte, orchestré par ma mère, qui était plus que inquiète. A ma sortie, elle me sautait dans les bras, j'avais du mal à réagir. Je ne me sentais pas trop bien, à vrai dire, mon cœur battait vite, trop vite. Je m'assieds sur le bord de mon lit et gardait mon visage au sol, pendant un moment du moins jusqu'à ce que je vois Akira, se pointer dans ma chambre du haut de ses talons.
- Ezechiel, tu vas mieux ? Disait-elle.
Je hochais simplement la tête. Elle me tendis mon téléphone portable, je vis un tas d'appels manqués d'elle.
Et si c'était le destin en réalité ? Et si notre relation n'était pas écrite dans les cieux ? Je dois m'y faire.
Je verrouillais mon téléphone portable et demandait à ma mère et ma jeune cousine, de libérer ma chambre afin que je puisse m'endormir paisiblement.
- Je dois sûrement m'y faire, ce n'est peut-être pas écrit. Disais-je.
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