Du côté de Ezechiel ...

Ses yeux s'arrondirènt.
Contrairement à toutes femmes normales, ma fiancée fronçait les sourcils et me colla à nouveau une gifle sur ma joue.
Son souffle devenait intense,
Elle commençait à s'énerver.

Ce secret pesait beaucoup trop sur ma conscience.

- Maya j'ai le VIH.
Disais-je.

Elle n'osait point me répondre et c'est son droit.

- J... je voulais te... te le dire mais j'étais effrayé par ta réaction.
Disais-je.

Elle se retirait de mon lit,
Du haut de ses haut talons, ma belle fiancée faisait les deux cents pas dans la chambre d'hopital en soupirant.

C'était le moment...

- Maya, j'ai appris cette mauvaise nouvelle à mes 21 ans.
Disais-je.

Elle ne me répondait toujours pas,
Elle se contentait de me regarder avec des yeux remplis de larmes.
Qu'elle me pardonne.

- Avant que je donne ma vie au Seigneur, j'étais exactement comme toi Maya. Toujours chaud, toujours au taquet pour copuler... Je n'avais que 19 ans.
Disais-je.

...

Six ans auparavant...

Je venais encore de mettre un tarif à une autre fille de mon lycée.
Depuis qu'elle me chauffait,
Elle a eu ce qu'elle voulait.
Je me rhabillais tranquillement après cette petite partie de jambes en l'air entre midi et deux.
De quoi vous ouvrir l'appétit.

- T'as pas à graille ?
Demandais-je.

- Va voir dans le frigo en bas beau gosse.
Disait-elle.

- Merci.

Je saisis ma veste et m'en allait donc dans le frigo,
Plus vide que ça tu meurs.
Je saisis une simple pomme et m'en allais sans lui dire au revoir.

(...)

J'enchaînais les femmes comme des dossiers, j'avais même mon propre dicton,

《 Aussitôt baisée, aussi vite classée.》

Je ne vivais que pour ça,
Jusqu'à ce jour où j'étais parti en voyage avec deux trois amis.
On était chaud,
Nous étions parti à Marseille.
Etant chaud comme la braise et dur comme une barre de fer,
Il me fallait une femme au plus vite
Pour ça, il fallait être beau et sappé.

Je demandais donc à mon camarade, Stanley, de me prêter son rasoir.
Si j'avais su.

Enfin je vous passe les détails.

J'ai passé une folle nuit mais je m'en suis vite lassé.
Une fois rentrée sur Paris, mon père était dépassé par mon cas. Mais j'avais ressenti ce besoin de lui parler.
Je toquais à la porte de son bureau où il me reçut immédiatement,
Et avec un largr sourire.

Il me demandait de m'installer ...

- Avant de discuter mon fils, nous allons prier.
Disait-il.

La prière ne me disait pas grand chose, mais lorsque j'entendis mon père prier... Un phénomène étrange se passait en moi.

J'étais partagé entre la peur et l'assurance.

L'assurance d'être fils d'un Pasteur cependant j'avais peur, car c'était quelque chose de nouveau.

Une fois sa prière terminée, je fis part de mon ennui à mon père.

- P'pa, je pense que t'avais raison.
Disais-je.

Il me souriait.

- J'aimerai devenir un serviteur de Dieu, me repentir. Je commence à voir que piner un tas de filles sa me mène à rien, j'pense avoir assez profiter.
Disais-je.

Mon père était heureux.

Il me l'avait dit, c'est un homme fort.

J'ai subit des délivrances et je me suis mis à fond dans ma religion, qu'est le christiannisme.

Et oui, Ezechiel fut une brebis galeuse, égarée.
Depuis que j'ai croisé le chemin de la vie avec le Seigneur grâce à mon père, je peux le dire.

L'Éternel est mon berger.
De plus, je n'ai jamais manqué de rien depuis que je l'ai dans ma vie.

(...)

Retour au temps présent...

- Si je l'ai attrapé, c'est à cause de ma vie désordonné.
J'ai appris que j'avais cette maladie à mes 20 ans, j'étais tombé gravement malade ce qui as demandé un transfert direct à l'hôpital. Après quelques prises de sang, on m'a annoncé que j'étais atteint du VIH.
Disais-je.

Elle était toujours debout,
Adossé contre le mur de la chambre d'hôpital. Elle ne me regardait même pas, je peux le comprendre.

Je me dégoûte moi-même.

- Pardonne-moi Maya.
Disais-je.

- Pourquoi ne rien m'avoir dit ?
Disait-elle.

- J'avais peur de ta réaction. Mais il fallait que je perce ce secret pour aller mieux et pourquoi pas, partir en paix.
Disais-je.

- QU... QUOI ?
Disait-elle.

- Maya, il y a de fortes chances que je m'en ailles.
Disais-je.

À suivre ...