XLV


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Du côté de Maya,

― Elle va se réveiller dans quelques temps.

Je reconnaissais là, la voix de ma chère mère. Mes yeux s'ouvrirent petit à petit mais difficilement à la suite de ses paroles. La lumière m'aveuglait affreusement. Le flou qui berçait ma vue se dissipait petit à petit. Je me sentais tellement légère, avec un poids en moins. J'avais l'impression d'avoir perdu dix kilos d'un coup, c'est étrange.

― Elle se réveille. Disait-elle.

Je fronçais les sourcils et continuait de cligner les yeux difficilement. Je frottais mes yeux et m'étirais par la suite, mon premier réflexe, toucher mon ventre. Savoir si mes enfants vont bien. Étrangement, la panique m'envahit. Mon ventre était ... Plat.

― M... Mes enfants ! Mes enfants !

Je tapais mon ventre en paniquant. Ma mère vint me prendre par les épaules afin de me calmer.

― Maya, ma chérie ... Calme-toi. Disait-elle.

Mes yeux s'arrondirent. Je paniquais encore plus.

― Me calmer ? Ma', mes enfants !? Mes enfants !? Ils sont où ? Que s'est-il passé ?

Les yeux de ma mère se remplirent de larmes. Je voyais rouge.

― MAMAN !?

― Maya...

Je bondis du lit, décidée à ne pas entendre cette affreuse nouvelle. Tout mais pas ça, je marchais d'un pas déterminer jusqu'à la porte de ma chambre. Je l'ouvrais en hurlant dans tout l'hôpital.

― Je vais tout brûler !

Je regardais de part et d'autre et y trouvait un extincteur que je saisissais, déterminée à avoir des réponses. La folie d'une mère, c'est une chose. Ma mère courrait après moi, impossible de me retenir.

― MAYA ARRÊTES-TOI ! Disait-elle.

― Mes enfants ...

― Maya, tes enfants... Disait-elle.

― Tes enfants sont là, ma belle. Disait une tierce voix.

Je me retournais, laissant tomber l'extincteur. De chaudes larmes berçaient mes joues, je m'avançais à pas lents vers ma belle mère. Elle portait un magnifique bébé dans ses bras, couvert dans une sorte de couverture en soi bleue. Plus je m'avançais plus les larmes coulaient, j'étais affreusement émue. Je m'approchais de ce petit bout de chou, à ma vue, il souriait instantanément en ouvrant ses petits bras comme pour me saluer. Il me ressemblait. Je regardais ma belle-mère, qui me souriait:

― C'est... C'est mon ... bébé ?

Elle me souriait.

― Ce sont tes bébés, disait une autre voix.

Là, je vis mon beau-père portant un autre enfant. Il s'approchait de moi avec lui, couvert dans une couverture en soi bleue également. Ce petit ange avait le visage de Ezechiel, il était tellement beau. Il me souriait également à ma vue en ouvrant ses petit bras comme son jumeaux. J'étais comblée de bonheur. Je suis une mère, nous sommes parents.

― Nous sommes parents. Disais-je, je suis une maman.

Ma belle-mère acquiesçait avec un sourire.

― Où est l'homme qui m'as enceinté ? Où est l'homme qui as fait de moi la femme la plus heureuse du monde ? Où est l'homme qui as fait de moi une mère et une femme comblée ? Il avait raison, je ne dois avoir peur de rien car Dieu est avec nous. Nos ennemis sont mort de honte, merci Seigneur.

Je caressais la joue d'un des enfants à l'aide de mon index. Le bébé attrapait mon doigt et le pressait.

― C'est moi, c'est Maya, ta maman.

Il riait aux éclats. Je chatouillais son petit ventre.

― Je te reconnais toi, c'est toi qui m'as mit un coup non ?

Son jumeau riait derrière moi.

― T'as tête on dirait ton père, toi, tu seras le petit Nathan à son papa.

Il souriait en applaudissant. Je me retournais vers son jumeaux.

― Et toi, tu seras le petit Ismaël à sa maman.

Il riait. Mon Dieu, je suis une maman. Je me retournais vers ma mère et mes beaux parents.

― Où est Ezechiel ? Il se prive de ses enfants, il se prive de notre amour là.

Aucune réponses. Tous baissèrent la tête. Je ne comprenais pas.

― Où est Ezechiel ?

Mon beau père soupirait fortement en serrant sa mâchoire. Mon sentiment d'insécurité revenait.

...

Deux ans plus tard...

Du côté de Ezechiel,

Elle venait d'installer le petit Nathan dans son berceau. Ismaël était déjà dans le sien. Vêtu dans sa grenouillère blanche, il bougeait de partout. Elle souriait, laissant couler une larme sur sa joue.

― Mes trésors... Que vous êtes beaux.

Ils poussèrent tout les deux des hurlements. Elle poussa un léger soupir et fermait ses yeux.

― Merci mon Dieu, merci mon roi, de nous avoir protéger durant toute cette journée que tu puisses encore nous protéger durant toute cette nuit contre le mal contre le Diable, contre tout ce qui n'est pas de toi. Je prends l'autorité mon Dieu, aujourd'hui en cet instant, de briser et de marcher sur toutes les œuvres du démon et du malin. Que le sang du berger, que ton sang nous protège et protège chaque coin de ma maison. Que tu puisses protéger mes enfants contre tout ce qui n'est pas de toi, ce sont des anges orphelins de père Seigneur toi seul les connaît.

Les larmes perlaient sur sa joue, sa voix se cassait en hurlant sa peine au Ciel. Elle se mit à genoux en tapant des mains.

― Mon Dieu, si le décès de Ezechiel était ta volonté Seigneur que ta volonté soit faîtes. Si le décès de Ezechiel était le plan de personnes du monde, qu'ils soient confondus. Que ta foudre Seigneur, les frappent et brise leur alliances. Seigneur, je viens arracher les liens, je viens rompre les liens du mal sur ma nouvelle famille Seigneur, entends ma voix. Que ta vengeance soit faîte, mon Dieu entends-moi.

Elle s'allongeait au sol, le ventre le premier en tapant au sol sous les pleurs de nos enfants. Elle continuait de crier sa peine.

― Mon Dieu entends ma voix, tu es le mari des veuves. Le père des orphelins mon Dieu, épargne mes enfants de toutes menaces. Epargne les de toutes menaces, mon Dieu. Protège les, donne leurs la force car ce sont mes seuls trésors dans ce bas monde. Ce sont les fruits d'un amour défendu, ce sont les fruits de mon amour pour Ezechiel. Que tu puisses les accompagner dans chacun de leur pas, donne leur la joie, estompe leurs tristesses. Ecoute les cris d'une mère seule en détresse mon Dieu, le seul amour de ma vie est parti. On me l'a arraché, Seigneur. Entends ma voix, entends ma voix. Seigneur, je t'ai accueillis dans ma vie pour être une meilleure mère, pourquoi tu as permis à ce que ma chair s'en aille ? Pourquoi tu as permis à ce que mon cœur se brise de nouveau ? Pourquoi Seigneur ?

Elle pleurait à voix perçante. Impuissant face à cette scène, les larmes coulaient simplement sur mes joues à mon tour. Mes enfants pleurent, ma femme pleure. Elle tapait des points au sol.

― Seigneur où est-tu ? Entends-tu ma peine ? Entends-tu ma détresse ? L'entends-tu ? Que ta volonté soit faîtes, que ta vengeance soit faîte ! Confonds-les ! Disait-elle. Entends la voix d'une veuve !

Maya ... Tu es devenu tellement belle et mature. Tu es une femme extraordinaire. Je m'approchais d'elle et lui susurrait ses derniers mots à l'oreille.

― Soit une femme de prière pour nos enfants, Nathan et Ismaël. Ne te laisses jamais distraire par le monde, ne changes pas. J'ai succombé à la tentation, car Maya tu es la tentation. Tu es mon péché mignon.

Elle relevait la tête toujours en pleurs.

― Je t'aime aujourd'hui, je t'aimerais demain et à jamais.

― Je t'aime aujourd'hui, je t'aimerais demain et à jamais Ezechiel. Jamais, je ne t'oublierai. Disait-elle.

Je me levais le cœur déchiré et retournait dans le coin de la chambre de mes enfants. Je fermais les yeux et joignais les mains, j'avais l'impression que je ne partirai pas maintenant. Pas avant d'avoir tout vu.

...

― Tu as fait du bon travail mon cher, tu as bien réfléchi. Disait-il souriant. La faire souffrir était mon but, au final, tué son mari était plus simple qu'on le pensait.

Je l'observais avec un sourire en coin, en croisant les bras. Mon beau-père, ce personnage.

― Très bien, bon mon cher je te rappelle. Je dois partir. Disait-il.

Il raccrochait. Il se levait et rangeait son téléphone en appelant sa femme, il était heureux. Il se réjouissait, en se préparant. Il était heureux d'aller voir ses petits-enfants, il se préparait. Ses paroles raisonnaient dans toute la maison, sa voix perçante se faisait entendre le laissant complètement perdu.

" Seigneur où est-tu ? Entends-tu ma peine ? Entends-tu ma détresse ? L'entends-tu ? Que ta volonté soit faîtes, que ta vengeance soit faîte ! Confonds-les ! Disait-elle. Entends la voix d'une veuve ! "

― Qui parles ? Elise ? Disait-il.

Sa voix revenait avec ses mêmes paroles.

" Seigneur où est-tu ? Entends-tu ma peine ? Entends-tu ma détresse ? L'entends-tu ? Que ta volonté soit faîtes, que ta vengeance soit faîte ! Confonds-les ! Disait-elle. Entends la voix d'une veuve ! "

― Elise ! Hurlait-il.

" Seigneur où est-tu ? Entends-tu ma peine ? Entends-tu ma détresse ? L'entends-tu ? Que ta volonté soit faîtes, que ta vengeance soit faîte ! Confonds-les ! Disait-elle. Entends la voix d'une veuve ! "

― ELISE ! Hurlait-il une dernière fois.

Subitement, son corps se braqua et se laissait tomber au sol sous mes yeux. Sous la volonté de ses paroles. Sa femme, désormais prête vit son homme au sol. Inactif, sans vie. Elle accourut vers lui. Elle le secouait et fit de son possible pour le réveiller mais impossible. Elle prit le téléphone fixe, affolée, et composa un numéro.

― Maya ! Maya ! Ton père ... Mon Dieu, Charles ! Hurlait ma belle-mère.

Ma belle-mère était complètement anéantie. Le salaire du péché c'est la mort car c'est écrit, tué une personne c'est tué l'humanité entière. Dieu à entendu ses pleurs, Dieu à entendu ses prières. Sa vengeance à été faîte.

A vous mes enfants, Ismaël et Nathan. Mes héritiers.

A toi Maya, mon amour, ma tentation.

Fin.









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