XLII
Du côté de Maya ...
― Je doute que ce soit une bonne idée Maya... Disait-elle.
Je fronçais les sourcils.
― J'ai besoin de protéger mes enfants, Joyce.
― Oui mais pas en appelant Mendes, je suis désolé. Disait-elle.
― Et pourquoi pas ?
― Et pourquoi lui ? Disait-elle.
― Parce que je n'ai personne d'autre en tête.
― Le rôle de la police est de protéger les personnes en danger je te rappelle. Insistait-elle.
― Épargne - moi tes bobards sur la police. C'est pas elle qui va me protéger contre mon père et ses coups tordus.
― Crois-moi que Mendes te protégera moins Maya.
Extrêmement têtue je refuse d'entendre ses conseils et fis ma forte tête. Je saisis mon téléphone portable et cherche son profil Facebook.
― Tu fais quoi là ? Demandait-elle.
― Je le cherche, tiens donc.
― T'es malade ma pauvre. Disait-elle.
― Non, juste prudente.
― Tss. Je préfère m'en aller. Disait-elle.
Elle prenait son sac et se dirigeait vers la sortie tour en faisant claquer ses talons sur mon parquet. La porte claqua. Je continuais mes recherches. J'avais besoins de Mendes. La vie de mes enfants avant tout...
En deux voir trois manipulations sur mon smartphone, son numéro apparut.
Mendes ...
Il me l'avait promis... si j'avais besoin de lui je n'avais qu'à l'appeler. Je pense que ce jour est désormais venu.
― Allô ?
― Allô bonjour, c'est bien Armand Mendes ?
― Qui le demande ? Disait-il.
― M...Maya.
Un silence prit place dans la discussion. Après tant d'années d'absences ...
― Maya... Je savais que mon numéro te servirais un jour. Disait-il. Comment tu te portes ma belle ?
― Écrase Mendes. Je suis pas ta belle.
― Si... Tu l'es et tu le sauras jusqu'à ma mort. Souviens - toi ... Disait-il.
― Tu vires complètement dans le mur toi.
― Toujours aussi amusante. Disait-il. Que me vaux ton appel bébé ? On a des soucis ?
― En quelques sortes...
― De quel genre ? Demandait-il.
― Difficile à expliquer au téléphone à vrai dire...
― Mh intéressant... Intéressant Maya.
― J'aimerai te voir pour en discuter.
― Je suis disponible chaque jour à toute heure, mi amor. Disait-il.
― Je m'abstiens de t'insulter.
Son rire retentissait dans le combiné.
― Je t'envoie mon adresse par sms. Disait-il.
― Merci.
― Je t'en prie mon tendre amour. Disait-il.
― Tchip.
Je raccrochais violemment et prit une énorme inspiration pour ensuite expirer assez fort. J'étais exaspéré de l'entendre de nouveau cependant il n'as, aucunement, refusé ma requête. Je suis plutôt flatté, voir touchée cependant devrais - je en discuter avec mon chéri ?
Je ne dois rien lui cacher.
― EZECHIEL !!!
Il accourut vite de manière assez séduisante. Je pourrais tuer pour cet homme, je me mordais les lèvres en le regardant.
― Jésus...
― Hein ? Disait-il.
― OH Jesus et ses apôtres ... Ezechiel si je n'étais pas enceinte je te ferai regretter ton accoutrement.
Il fronçait les sourcils et s'approchait de moi pour toucher mon front.
― Je n'ai pas de fièvre.
― On sait jamais avec ta folie. Disait-il. Alors pourquoi tu m'as appelé ?
Je me blottisais contre son torse nu et chaud. J'entendais son coeur battre, je suis charmée. Il m'enveloppa de ses gros bras. Je me sentais bien.
― Tu me manquais.
Je le sentais sourire.
― T'es une crème comme fiancée toi. Disait-il.
― Ah bah non, je suis une guitare basse t'as oublié ?
― Tais-toi Maya. Disait-il.
Je soufflais. L'heure des révélations avaient sonné.
― En vrai Ezechiel, il faut que je te parle d'une chose importante.
― Dit moi Maya.
Je soufflais une nouvelle fois. Prions le seigneur qu'il ne s'emporte pas.
― Ezechiel, je ne me sens plus trop en sécurité.
― Comment ça ? Demandait-il.
― Je .. Je me sens suivie, oppressé et persécuté de nombreuses manières. Et sa ne m'aide pas avec les enfants car j'ai peur que quelque chose leur arrive tu comprends. Et pour ça, j'ai du faire appel à une personne extérieure.
Il se releva pour me faire face. Ses sourcils étaient assez proche, de quoi vous effrayez. Seigneur, protégez - moi.
― Qui ? Disait-il.
― M...Mendes.
― Mendes comme Armand ? Disait-il.
Je hochais la tête de haut en bas.
Je pouvais lire de la haine et de la rage dans son regard. Ses points étaient extrêmement serrés, ainsi que sa mâchoire.
― Bébé... écoute je fais ça pour nous.
― Tu rappelles cet raclure pour lui dire que t'as pas besoins de son aide. Disait-il.
― Ezechiel ! Souviens - toi des paroles de mon père.
Il se leva promptement.
― Je m'en contre balance des paroles de ton père. Il ne nous fera rien, je suis là non ? Disait-il.
― Oui mais Ezechiel... Tu es au travail et il peut m'attaquer quand je suis seule.
― Donc tu préfères obtenir l'aide d'une raclure que celle de ton fiancé qui va être ton mari ? Disait-il.
Je soupirais.
― N...Non ce n'est ...
Il soupirait à son tour.
― Tu sais quoi ? Je m'en fiche. Appelle - le et dit lui que tu n'as pas besoin de lui. Disait-il.
― C'est la vie de nos bébés qui sont en jeux, t'es bouché ou quoi Ezechiel ?
― Rappelle - le. Disait-il.
― NON !
Il ouvrait grandement les yeux.
― Tu ne veux pas ? Disait-il.
― Certainement pas
― Alors tu te lances toute seule. Retiens bien mes paroles Maya, ton insolence va te perdre. Disait-il.
Il se tournait et s'en alla sans me dire un mot, sans bisou. Je me levais à mon tour en criant.
― T'es fou tu me lances des sorts comme ça putain. Je protégerais mes enfants peut importe le prix !!
Je m'écroulais sur le canapé en soufflant,
― J'ai même pas eu de bisou, putain. Ezechiel !
Pensait avoir une réponse audio, j'entendais la porte d'entrée claqué de nouveau.
― Le lâche. Ezechiel, sort la poubelle s'il te plaît.
Je pense que une longue série de boudage a désormais commencé. Cependant, elle commence très mal.
...
Du côté de Ezechiel...
Je conduisais sur la route à grande vitesse, la rage au ventre.
Ce salaud. Je frappait mon volant en disant,
― Putain ! Putain !
Armand ... Autrement dit mon pire cauchemar. Ma vie n'as été que source de problème avec ce type.
― Je vais me le faire ce soir.
Je passais la troisième vitesse sur la route. Le temps d'aller lui rendre une visite de courtoisie.
― Tout les coups sont permis.
A suivre...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top