XIX

Du côté de Maya,


Il venait de dire ce que vous avez entendu ou je rêve les yeux ouverts ?
Se fouttrait-il de ma gueule ?
Je m'approchais doucement de lui,
Un air menaçant.
Malgré les larmes qui perlaient sur mes joues,

- Écoute moi très bien Ezechiel Tunasi, j'ignore quel est encore cette stratégie pour éviter de me toucher mais crois-moi tes tentatives de départ autrement dit de mort sa ne tiens pas avec moi.
Disais-je.

- Quoi?
Disait-il.

Je me dirigeais vers mon sac à main et y fouillait à l'intérieur afin de chercher un petit emballage en argent,
Toujours avoir du matériel pour travailler. Je repris ma marche vers Ezechiel.

- Tu ne mourras pas Ezechiel je te préviens, fait juste une tentative de me laisser seule et tu verras ce qui t'arrivera. Je vais faire en sorte de te réssusciter et de te tuer de mes propres mains. Tu penses que avoir le SIDA veut dire mourir ? Non non...
Disais-je en riant.

- Maya...

- Fermes là. Tu as parlé c'est à mon tour. Ezechiel, tu veux me rendre malheureuse sur tout les plans décidement.
Disais-je.

Me voilà de nouveau près de son lit.
Je montais dessus, du moins je montais sur mon fiancé en question.
Je me mis à califourchon sur lui.
Ses sourcils se fronçaient.

- Maya tu fais quoi là ?
Disait-il.

- Je ne cessais de me dire que j'étais le problème décidement même quand je veux changer tu me balances une nouveauté pour éviter de me toucher. Aujourd'hui tu vas me casser le dos comme tu l'as fait aux autres dans tes jeunes annés.
Disais-je.

- M... Maya ... t...tu

- Oh n'uses pas ta salive mon coeur.
Aujourd'hui, c'est notre jour.
Une dernière fois avant que je ne te tues.
Disais-je.

Je ne l'ai pas laissé une minute de plus pour me répondre que je saisis son visage entre mes deux mains pour l'embrasser du bout de ses lèvres.
Les larmes continuaient de perler sur mes joues rondes.

J'étais départagée entre la peur de perdre mon fiancé et l'envie de le sentir près de moi malgré sa maladie.

Son annonce m'a fair froid dans le dos. Mon coeur continue de battre à la chamade.

J'avais fait voeux d'attendre comme mon fiancé mais ses avoeux ont provoqués un chamboulement interieur en moi. S'en ai de trop...

Je pensais que Ezechiel allait rester de marbre.

- Ezechiel...
Disais-je en suffoquant.


Ses mains passaient désormais sous la robe à mailles. Sa peau au conact de la mienne me faisait frissonner. J'en avais des frissons sans vous mentir,
Ses mains montaient tout doucement vers mon nombril jusqu'à arriver à mon dos. Il se fraillait des chemins bien à lui.
Du made in Ezechiel.
Mon Dieu.
Je sentais sa virilité se durcir sous mon postérieur. J'en avais des bouffés de chaleur,

L'ambiance devenait de plus en plus chaude.

Ezechiel s'allongeait afin que nous soyons d'autant plus à l'aise. Il continuait de faire passer ses mains sous ma robe en prenant le soin et l'audace de me retirer mon string en dentelle, tout en pelotant mon derrière, tandis que je passais mes mains sous sa robe d'hôpital,
Qui m'avait l'air bien inutile.

Cet homme avait de si gros pectoraux et muscles que je le reconnaissais à peine. C'était bien mon fiancé.

- Ezechiel ... Ne m'abandonnes jamais.

- Jamais Maya.
Disait-il.

- Ezechiel ... Ne me fait jamais de mal.
Disais-je.

- Jamais Maya.

- Je t'aime Ezechiel.

- Je t'aime Maya.

Têtue comme je suis je m'obstinais absolument à le faire. Malgré que je m'étais résigné à attendre désormais,

Ais-je bien fait ?

Ezechiel saisit le préservatif de mes mains et se séparait de mes lèvres.
Son regard chaud et intense...
J'en perdais mes moyens.
Il dégageait une mèche de mon visage et concentrait son regard sur moi.

- Tu es sûre que tu le veux Maya. On peut toujours attendre.
Disait-il.

Une vague d'hésitation à prit le dessus sur moi. D'un côté je me suis encouragé à y aller et pourtant d'un autre je me résignais à y aller.
Je fermais les yeux et me laissait guider.
Je repris son visage entre mes mains et l'embrassait pour lui donner le feux vert.
Il se relevait légérement et enfilait sa protection.
Il s'allongeait de nouveau convenablement et me regardait toujours dans les yeux,
Ce qui avait le don de me crispé encore plus.

Je me mordais la lèvre.

Ezechiel allait me pénétrer lorsque mon premier réflexe fut un saut hors du lit d'hôpital.
Son réflexe à lui était de se couvrir malheureusement nous étions démasqué et les commentaires étaient partagés.

- SEIGNEUR DIEU !
Hurlait madame Tunasi.

- JÉSUS ! LES ENFANTS !
Hurlait monsieur Tunasi.

- MAYA !! AU NOM DE JÉSUS QUE JE VAIS COGNER CETTE PETITE DÉVERGONDÉE.
Hurlait mon père.

- MON DIEU ELLE VEUT MA MORT !!! MAYA ! EZECHIEL !! SEIGNEUR !!!
Criait ma mère.


Un conseil quand vous voulez conclure,
Toujours fermée la porte à clé.


- S... salut vous tous... vous allez bien?
Disais-je embarrassée.

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