Du côté de Ezechiel,

- Vous recevoir était un plaisir mes enfants,
Disait ma mère.

Elle nous enlaçait chacun à notre tour,
J'étais quand même un peu gêné.
Surtout quand vint au moment de mon père de nous dire au revoir,
Il me serra la main avec conviction.
Tout se lisait dans ses yeux,
Moi,
Il veut me voir demain à l'église.
Je hochais la tête.

- Bonne nuit mon fils,
Disait mon père.

- Bonne nuit p'pa,
Dis-je.

- Akira, ma nièce.
Disait-il en l'enlaçant.
Reviens vite nous voir.

- J'y compterai oncle Marcello,
Je reviendrais vite vous embêter.
Disait-elle en souriant.

Il la relâcha et enlace maintenant ma fiancée,

- Ma fille Maya,
Disait-il.

- Mon beau-papa,
J'ai hâte de revenir vous voir.
Disait-elle en riant.

Il la relâcha.

- Justement,
Disait-il.
J'aimerai que tu viennes voir ta belle-maman dans la semaine afin de discuter d'un sujet précis.

Elle me regardait en souriant et accepta la demande de mon père.
Apres ses au revoir joyeux,
Nous sortîmes tous de la maison de mes parents,
Afin de nous diriger vers la voiture.
Du moins tous,
Sauf une femme.

- Maya monte dans ma voiture.
Dis-je en soufflant.

Elle continuait de marcher en se dandinant.
Se couvrant dans son manteau de fourrure noire.
Elle m'entendait,
Mais cependant elle refusait de me répondre.
Pour preuve d'insolence,
Elle mît ses écouteurs et continuait sa route.

- Akira attends-moi ici s'il te plait,
Dis-je,
Je sens que je vais la châtier.

Elle riait à la suite de ma remarque,
Je lui passait les clés du véhicule et me mît à courir après cette femme,
Cette femme plutôt compliquée,
Qui est ma fiancée.
Je n'ai pas réfléchis deux fois,
Je me mis face à elle et la portait sur mon épaule,
Elle tapait de toutes ses forces sur mon dos en hurlant.

Je n'ai pas eu d'autres solutions afin de la faire taire,
Ma main s'est posé violemment sur son popotin.
Ce qui la fit légèrement sursauté.

- Pardonne-moi.
Dis-je à la suite.

- Toi,
Disait-elle.
Tu es un homme mort. Je te conseille d'être fort.

(...)

Du côté de Maya,

Les jours passaient,
Et entre moi et Ezechiel c'était de nouveau froid.

Non,
Je ne ferais pas d'efforts.
Aujourd'hui,
Monsieur doit être au bureau et ceux très tôt,
Et devinez il doit être accompagné de qui ?

Qu'elle me tape sur le système.
Sa bonne humeur,
Son sourire,
Sa gaieté,
Son agitation,
Ses bonnes manières.
Tout m'énerve chez elle.
Heureusement pour elle qu'elle est belle.

J'étais allongée dans le canapé,
Située dans le salon,
Je jouais avec la ficelle de mon peignoir.
Je les écoutait en pleine discussion professionnelle.
Ils riaient,
J'en avais mal au coeur.

- Maya ?
Disait-il.

J'entendais ses pas venir à moi,
Je ne daignais pas bouger,
Il fallait bien se faire réclamée,
Non ?
Il vint jusqu'à moi et boutonnait sa chemise.

- Maya,
Disait-il,
S'il te plait ...

Je soupirais et me levait difficilement,
Je me tint face à lui,
Et l'arrangeait.
Il faut qu'il soit impeccable quand même.
Je boutonnais sa chemise,
Et fit son noeud de cravate.
Tandis qu'il me parlait.

- Ce soir,
Je pense rentrer vers les coups de 20h voir 21h.
Disait-il.

Je serrais légèrement son noeud de cravate,
Jusqu'à sa pomme d'Adam,
À la suite de cette annonce qui me dérangeait énormément.
Ezechiel toussait à son tour,
Je desserrais le noeud.

- Oups,
Disais-je étourdie.
Pardon mon chéri, tu disais ?

- Je disais que je rentrerai vers les coup de 21h.
Disait-il en toussant.

Je m'apprêtais à serrer de nouveau,
Quand il retint mes mains à l'aide des siennes,
Ce qui le fit rire.

- Qu'est-ce qui ne vas pas ?
Disait-il en riant.

Je ne répondis pas et retirait mes mains de son emprise,
Ezechiel ne me comprends vraiment pas.
Il finit par me faire un léger baiser sur le front puis sur les lèvres,

- Je te souhaite une bonne journée.
Disait-il en souriant.

- Je ne te souhaite pas la même chose.
Dis-je de manière aigrie.

- Sa me fait chaud au coeur,
Disait-il ironiquement.
Puis n'oublie pas d'aller voir ma mère demain, tu as donné ta parole.
Akira on y va.

- Oui Ezechiel,
Disait-elle toute pressée et heureuse.
Bonne journée Maya.

- Mais qui est-tu ?
Disais-je exaspérée.

Je retournais donc m'allonger sur le canapé,
Tout en jouant avec la ficelle de mon peignoir rose fushia.
Ezechiel m'énerve,
Il refuse de me comprendre.
Mais depuis notre chaude altercation chez ses parents,
J'ai l'impression qu'il est moins insensible à mes avances.
Il se laisse de plus en plus allez.
Franchement,
C'est ce que j'attendais.
Après des années de fiançailles,
Ce n'est que maintenant qu'il se laisse aller.

Je ne vais pas le laisser savourer mon corps,
Si facilement.
Il ne résistera pas à la tentation si facilement.
Parole de Maya.

En attendant,
Allons nous préparer pour aller se balader.

(...)

Je toquais à sa porte et attendait le signal,
Afin que je puisse faire mon entrée.
J'entrais donc quelques minutes après,
Simplement vêtue de mon long manteau de fourrure.
Perchée sur mes haut talons.
Quand il me vit,
Ses yeux se sont grandement sur ouverts.
Pris de stupeur,
Il me regardait en fronçant des sourcils,
J'aime quand il me regarde comme ça.
Je fermais la porte à clé derrière moi et m'approchais de lui,
Je contournais son bureau et retrouvais plus qu'à quelques centimètres de lui,

- Maya tu fais quoi ici?
Disait-il en chuchotant.

Je retirais mon manteau,
Le laissant admirer la marchandise.
Je me mis sur mes genoux,
Et me mît à marcher à quatre pattes jusqu'à lui,
Jusqu'à arriver entre ses jambes,
M'appuyant dessus,
Je m'installais à califourchon sur lui.

- Père Ezechiel...
Dis-je en me tortillant sur lui.
Pardonnez-moi mais j'ai péché,
J'ai fais des bêtises.