IX
Du côté de Ezéchiel.
- Alors c'est bon mes enfants ?
Disait ma mère avec enthousiasme,
J'ai fais ce plat avec amour vraiment, je me suis dépenser car je savais que vous alliez tous venir.
- Oh et ça, je ne vous le ferez pas dire.
Disait mon père,
Commencer à préparer à 9h du matin en bloquant l'accès à la cuisine jusqu'à maintenant 20h c'est du grand n'importe quoi.
- Continue à dire que c'est du n'importe quoi Marcello, tu vas manger tes doigts sa va te faire bizarre.
Disait-elle déterminée.
Nous rions tous ensemble,
Je vous promet que ces deux là, c'est un sketch ambulant.
Nous tous,
Sans exception,
Mangions dans la joie et la bonne humeur.
Ma fiancée se régalait,
Tout comme ma jeune cousine, Akira.
- Sinon les tourtereaux,
Demandait ma mère,
À quand l'aménagement des meubles de la chambre de mes petits enfants ?
Je sirotais mon verre d'eau afin de m'hydrater la gorge avant de répondre quand sans m'en apercevoir,
Ma fiancée prit le dessus,
En répondant comme à son habitude,
À sa manière.
- C'est la question que l'on se pose tous belle-maman car voyez-vous,
Disait-elle en s'hydratent également,
Votre fils ici présent ressent le besoin de prendre son temps.
- Prendre son temps de quoi ma fille ?
Demandait mon père à son tour.
- Avant d'actionner son pistolet beau-papa.
Disait-elle,
Il s'avère que JE ne réponds pas aux attentes physiques de ce cher Ezechiel et que je serai ...
Des raclements de gorges venant de mon père et de ma mère se firent entendre,
Ils devenaient de plus en plus stridents.
En ce qui concernait ma cousine,
Elle gloussait.
Quel moment embarrassant...
- MAYA VIENS VOIR S'IL TE PLAIT,
Hurlais-je en la saisissant par le bras.
Elle me regardait de haut en bas,
Avec son sourire,
Son sourire sournois.
- Ezechiel voyons,
Disait-elle,
Je discute avec mes beaux parents adorée. Donc oui ... Je disais que ...
Je saisissais son bras et la tira hors de table,
Je lançais un sourire gêné vis-à-vis de mes parents,
Qui m'autorisaient à aller m'entretenir avec ma fiancée dans un coin,
J'entendis la voix de mon père.
- Oh Seigneur ...
Disait-il en reprenant son souffle.
Je la fit trainer dans tout les couloirs de la maison familiale,
Jusqu'à pouvoir trouver un endroit calme,
Assez calme afin de pouvoir avoir une explication sur son comportement.
Mon ancienne chambre était l'endroit parfait pour m'entretenir avec elle,
Ma fiancée.
Je l'entrainais dans ma chambre et la jeta sur le lit qui se présentait,
Avant de pouvoir fermé la porte à clé derrière moi.
- Si je savais que cette phrase allait déclencher une envie pressante je l'aurais sortie plus souvent,
Disait-elle en riant.
Elle se relevait et réajustait sa robe,
Elle s'apprêtait à sortir lorsque je l'arrêtais.
- Maya c'était quoi ça ?
Dis-je en hurlant.
Elle ne daignait même pas me répondre,
Elle ne faisait que de me sourire,
Elle me narguait.
- M'humilier devant mes parents en balançant de tels propos... Tu ... Tu ...
Dis-je en m'avançant vers elle.
Tu te rends compte de la gravité de tes paroles ?
Elle arquait un sourcil et continuait de sourire,
Aucun son de sa voix ne sortait de ses lèvres teintés de crayon à lèvre marron claire.
- Tu crois que c'est facile de ... De ...
Soufflais-je,
Putain!
Elle s'avança vers moi et à l'aide de son index,
Passait son doigt le long de ma chemise jusqu'à arriver à ma boucle de ceinture.
- Dit moi, qu'est-ce qui est difficile Ezechiel ?
Disait-elle en chuchotant.
- De faire ça.
Dis-je avec détermination.
Je la saisis par les épaules et la plaqua contre le mur le plus proche de mon ancienne chambre.
Elle était assez surprise de mon geste,
C'est la première fois que j'agis ainsi envers elle,
J'observais chacun de ses traits,
Ses deux fossettes situés de par et d'autres de ses joues,
Ses lèvres légèrement bombées,
Ses yeux de biches grisés dû à ses lentilles de couleurs.
Je peux me vanter,
Ma fiancée est ravissante.
Je m'en mordais les lèvres,
Ce qui accentuait la chaleur de nos deux corps instantanément.
Humidifiant mes lèvres à plusieurs reprises,
Tout en évitant de faire une bêtise,
Je dégageais une mèche de son visage en la glissant derrière son oreille gauche,
Laissant apparaître son piercing au tragus.
- Ezechiel...
Disait-elle haletante.
Je la saisis par la taille,
Et encerclait ses jambes autour de ma taille.
Le regard toujours soutenu face au sien,
Elle déposait ses mains de part et d'autres de mon visage.
C'était dingue,
Le fait de ne pas se toucher rendait la chose dix fois plus intense.
Etais-je entrain de succomber à la tentation ?
Étais-je entrain de succomber au corps de Maya ?
Certainement...
(...)
Du cote de Maya,
J'étais juste outrée par tant de spontanéité venant de mon fiancé,
Qui vous le connaissez,
Est si frigide avec moi,
Moi et mes avances plus audacieuses les unes que les autres.
Ses mains qui soutenait ma taille,
Entourée de la sienne à l'aide de mes jambes,
Son regard toujours soutenu face au miens,
Provoquait une décharge électrique,
Propageant un tas de frissons dans tout mon corps,
Jusqu'à chaque extrémités mes membres quels qu'ils soient.
Je le voyais s'humecter les lèvres à maintes reprises,
Il me réclamait enfin.
- Tu pourrais me laisser m'en aller ? Chuchotais-je à son visage en me mordant les lèvres.
Son regard concentré face au mien,
Me sourit à son tour,
Son regard embrasé et bercé d'excitation.
Son visage se rapprochait petit à petit du mien,
Les centimètres qui nous séparait diminuaient petit à petit,
Jusqu'à ce que nous sentions nos souffles chaud sur le visage de l'un et de l'autre,
Son front collé contre le mien,
J'entendais,
Je sentais sa respiration chaude.
- Maya ...
- Ezechiel...
Dis-je dans un souffle.
- Tu es la tentation ...
Disait-il.
- Résiste-moi,
Dis-je.
Nos lèvres se rapprochaient à leur tour,
Jusqu'à pouvoir s'effleurer,
Mon Dieu,
J'allais enfin goûter au plaisir de mon propre fiancée.
Nos lèvres d'entrelaçaient,
Se mouvait dans un mouvement intense,
A une vitesse recommandée,
Avec douceur et lenteur.
Mes mains passaient desormais sur sa chemise,
La Retirant bouton par bouton,
Tandis que ses mains,
Passaient sur chaque courbe de mon corps,
Nous nous laissions tomber le long du mur,
Jusqu'à se retrouver au sol.
Mon dos le premier,
Son corps sur le mien,
Tout en s'embrassant langoureusement.
Ses mains montaient le long de mes cuisses...
- Je ... Je ... Je ne peux pas ...
Disais-je entre deux baisers.
Il relevait sa tête et me regardait en fronçant les sourcils,
Perdu et désemparé il gardait le silence.
Je poussait une expiration et me relevait,
Réajustant ma robe et ma coiffure.
Hors de question qu'il me touche même si j'en rêve même la nuit.
Tu ne pensais quand même pas que j'allais te laisser succomber à la tentation si facilement Ezechiel ? Je ne suis pas une débutante.
- Je te conseillerai de te soulager, ton barreau se fait voir bébé.
Dis-je en souriant.
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