56 -Ébats 🍋
Tandis que Nao contemplait toujours la porte de la chambre, éberluée, Kakucho continua ses caresses. Ses lèvres voyagèrent le long de son cou, effleurant le lobe de son oreille avant de descendre jusqu'à sa clavicule qu'il parcourut du bout de la langue après avoir de nouveau écarté le col de son t-shirt.
– On n'a pas besoin de le faire, lui souffla-t-il sa bouche contre sa gorge. On peut simplement passer un bon moment tous les deux. Je sais que tu n'es pas en forme et je ne voudrais pas te faire mal... Mais j'ai envie de toi... j'ai besoin de toi...
Nao parut se réveiller. Elle se tourna vers lui et prit son visage en coupe dans ses mains.
– Oui, dit-elle en ramenant son visage contre le sien. Oui, moi aussi j'ai besoin de toi.
Elle s'empara de sa bouche et ses lèvres se mirent à danser contre les siennes avec volupté.
C'est alors qu'un rire cristallin monta de la chambre voisine.
– Izana ! Arrête tu me chatouilles !
– Moi aussi ! Dit une autre voix. Moi aussi je veux, Izana !
Izana leur répondit, mais Nao n'entendit pas ce qu'il leur dit. Sa réponse en revanche dut plaire aux deux filles parce qu'elles gloussèrent deux fois plus.
Nao s'était immobilisée, le visage de Kakucho entre les mains.
– On va les écouter toute la nuit ? Lui dit en riant.
Nao revint à lui.
– Désolée, dit-elle. C'est juste que c'est tellement... bizarre.
Les lèvres de Kakucho picorèrent sa joue.
– Je connais un bon moyen de ne pas les entendre, dit-il. Il suffit de leur faire... concurrence.
Nao rougit.
– Kaku !
– Ne t'inquiète pas, lui dit-il en continuant à l'embrasser. Je ne vais pas te faire mal... je suis un expert maintenant...
Elle pouffa de rire.
– Un expert ? Vraiment ?
Il la repoussa doucement sur le lit.
– Tu vas voir, dit-il tout en soufflant dans son cou, la faisant frissonner.
Nao ferma les yeux et il entreprit de descendre lentement le long de son corps, parsemant sa peau de baisers qui lui mettaient les sens en feu au travers de son t-shirt.
Parvenu au niveau de son ventre, il glissa de nouveau les mains sous le tissu et ses paumes chaudes et larges encerclèrent sa taille avec douceur.
Nao soupira.
Il se mit à la caresser du bout des pouces en prenant soin d'effectuer des mouvements lents.
C'était comme si ses blessures n'existaient plus. Ses mains semblaient capables d'effacer la douleur, la remplaçant par une vague chaude et bienfaisante qui emplissait tout son être.
De son côté, Nao ne faisait pas un geste, elle se doutait bien que le moindre mouvement risquait de réveiller ses plaies et elle ne voulait pas en entendre parler ce soir.
– Oui... Murmura-t-elle.
Kakucho sourit contre sa peau.
Ça n'était pas de la vantardise quand il disait qu'il était devenu un expert. Ces derniers mois il avait appris à connaître son corps et, désormais, il parvenait à allumer un incendie dans ses veines en quelques instants.
Nao avait l'impression que sa peau n'avait plus de secret pour ses mains. Lorsqu'il la touchait, elle sentait son être se livrer totalement à lui. C'était une sensation aussi grisante que déstabilisante.
Il continua à soulever peu à peu son t-shirt, parcourant sa peau du bout des lèvres tout en évitant soigneusement la zone bleuie pour mieux éveiller le plaisir dans le reste de son corps.
Les yeux toujours fermés, Nao le sentit arriver au niveau de sa poitrine où il alla effleurer un de ses tétons du bout de la langue.
Une décharge électrique parut la traverser et le dos de Nao s'arqua sans qu'elle puisse se contenir.
Elle grimaça aussitôt.
– Désolé, dit Kakucho en se redressant. J'aurais dû faire attention.
Nao ne l'entendait plus.
Elle attrapa son visage et l'amena près du sien.
– Continue... Souffla-t-elle contre ses lèvres.
Elle s'empara de sa bouche et Kakucho se laissa faire sans lutter. Un feu brûlant lui dévorait à présent les reins.
Un gémissement monta de la chambre voisine et Kakucho se souleva et sourit.
– Ils vont nous entendre, tu sais ? Murmura-t-il.
Il y avait un rire dans sa voix.
Nao regarda tour à tour le mur qui les séparait de Izana et de ses conquêtes du jour et Kakucho dont le regard brillait sans équivoque.
– Je peux être très silencieuse, dit-elle dans un souffle.
– Oh ? C'est un défi ?
La situation semblait l'amuser de plus en plus.
Nao sentit ses joues s'empourprer. Elle ne dit rien, mais Kakucho prit son silence pour un accord et il reprit ses caresses, ses yeux plongés dans les siens.
Nao se pinça les lèvres, les yeux clos.
Elle ne voulait pas qu'on l'entende. Mais c'était si difficile. Le moindre de ses effleurements semblait déclencher un feu d'artifice qui dévalait ses nerfs de manière incontrôlable et la laissait pantelante.
– Kakucho... Oui... Gémit-elle.
– Hmm ?
Elle pouvait presque l'entendre sourire contre sa peau.
Étendu contre elle, le poids de son corps reposant légèrement contre le sien, il déposait des baisers dans son cou tandis que ses doigts repartaient à la recherche de sa taille. Là, ils délaissèrent rapidement sa peau pour l'élastique de sa culotte avec lequel ils commencèrent à jouer.
C'était si bon et en même temps si frustrant.
Mais si jamais ils nous entendent dans la chambre à côté ? Songea Nao.
Cependant, la honte qui l'aurait fait rougir furieusement à cette idée une minute plus tôt, n'était plus maintenant qu'une pensée lointaine.
On les entend bien eux...
Izana ne se privait pas, Kaku avait raison. Nao pouvait distinguer sa voix grave, même si elle n'entendait pas ce qu'il disait, et elle percevait parfaitement les voix plus claires des filles. Ces dernières semblaient peu se soucier de savoir s'il y avait quelqu'un à proximité.
– Izana... oui... Gémit l'une d'entre elles.
Sa voix fut étouffée la seconde suivante, comme par un baiser.
Ou par autre chose... Se dit Nao.
Elle s'empourpra furieusement devant les images qui lui étaient venues à l'esprit et l'embarras démultiplia curieusement l'effet des caresses de Kakucho.
Est-ce que moi je pourrais rester silencieuse ?
Le défi que Kakucho lui avait lancé un peu plus tôt se mit à lui chauffer les sens.
Elle l'attira contre elle et, à son tour, elle l'embrassa avec une ardeur renouvelée.
La main de Kakucho se glissa finalement dans sa culotte et il s'empara du petit bouton d'où elle tirait son plaisir.
Il le malmena avec adresse, le faisant rouler entre ses doigts avant de caresser sa fente sur toute sa longueur avec une légèreté exaspérante.
Lorsqu'il la pinça doucement, Nao ne put retenir un hoquet muet qui se termina par un gémissement sourd.
Elle se contraignit à rester immobile pour ne pas réveiller ses plaies, mais la lame de plaisir qui la traversa lui fit courir un frisson à la surface de la peau.
La pensée qu'elle ne devait faire aucun bruit était étrangement excitante. Elle avait l'impression de découvrir des facettes du plaisir qu'elle ne connaissait pas encore.
Les doigts de Kakucho explorèrent plus avant ses replis intimes, caressant chacune de ces sinuosités, et il l'amena toujours plus près du plaisir.
Lorsqu'elle crut qu'elle n'allait pas pouvoir tenir une minute de plus, il la prit par la taille et il la fit glisser jusqu'au bord du lit.
Nao se redressa sur un coude.
– Qu'est-ce que tu fais ? Dit-elle, surprise.
Il s'installa à genoux sur le sol, entre ses cuisses, et sourit.
– J'ai envie d'essayer quelque chose, dit-il.
Il retira sa culotte et posa ses jambes sur ses épaules.
Nao écarquilla les yeux, mais il la repoussa sur le lit du plat de la main avant qu'elle ait pu dire un mot.
– Détends-toi, dit-il, et rappelle-toi que l'on ne doit pas t'entendre, ok ?
Elle déglutit.
Est-ce qu'il va...
Le premier coup de langue de Kakucho déclencha une vague brutale qui se répandit dans son corps avec la violence d'une tornade et Nao tordit le drap entre ses doigts en se mordant les lèvres.
– Kaku...!
Entre ses jambes, Kakucho murmura :
– Peut-être un peu trop fort... voyons plus doucement...
Il entreprit alors d'explorer avec plus de douceur chaque recoin de sa fente, suçotant et léchant chaque pli de son intimité.
Le contact de sa langue sur cette partie si sensible de son anatomie faisait courir des éclairs de plaisir presque douloureux dans le ventre de Nao et elle eut besoin de toute sa concentration pour ne pas se mettre à crier.
Ses blessures lui étaient totalement sorties de l'esprit à présent et seul la jouissance qui enflait un peu plus à chaque seconde dans les fibres de son être existait encore.
Finalement, la lèvre pincée entre ses dents et le dos cambré, elle jouit sans parvenir à retenir un cri.
– Oui ! OUI ! KAKUCHO !
La seconde suivante, il s'essuya la bouche et remonta jusqu'à elle.
Il affichait un petit sourire satisfait.
Étendue sur le lit, la poitrine haletante, Nao s'efforçait de reprendre ses esprits.
Elle avait encore du mal à retrouver son souffle, secouée par l'orgasme qu'il lui avait offert.
– Pourquoi tu souris ? Lui demanda-t-elle en l'entourant de ses bras.
– Tu as perdu, dit-il.
Il fallut un instant à Nao pour comprendre ce qu'il voulait dire. Puis elle ramena ses mains sa bouche, mortifiée.
Dans la chambre voisine, on n'entendait plus un bruit.
Nao souleva ses doigts et murmura :
– Kakucho ! Gronda-t-elle. Tu l'as fait exprès !
– Oui, reconnut-il.
Il avait l'air très content de lui. Nao ne s'était jamais sentie aussi gênée.
Je ne sortirai plus jamais de cette chambre... Je ne regarderai plus jamais Izana en face !
Elle se sentait à deux doigts de cacher son visage dans les oreillers.
Elle remarqua alors le contact dur du membre de Kaku pressé contre sa cuisse.
– Et toi... ? Dit-elle soudain.
Kakucho se redressa et il se laissa aller en arrière contre la tête de lit.
– T'inquiète, dit-il, ça va redescendre tout seul.
Une pensée commença à se former dans l'esprit de Nao.
Elle se redressa avec précaution à son tour et vint vers lui. Kaku ne portait que le pantalon d'intérieur qu'il aimait enfiler quand il était chez lui et la bosse qui déformait son entrejambe se passait de commentaire.
– J'ai une meilleure idée moi... Dit-elle en rampant jusqu'à lui. Puisque tu veux jouer, on va jouer...
Elle remonta jusqu'à lui et laissa reposer ses seins sur son membre.
Ce dernier parut pris d'une secousse et Kakucho étouffa un grognement.
– Qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-il, la voix étranglée.
Nao ne répondit pas.
Elle saisit du bout des doigts le cordon de son pantalon et tira dessus sans le quitter des yeux.
Le souffle de Kaku se raccourcit tandis qu'il la regardait libérer sa verge durcie.
– Nao... Murmura-t-il, la respiration saccadée. Qu'est-ce que tu...
– Rappelle-toi qu'on ne doit pas t'entendre... Le coupa-t-elle.
Cette fois, c'était elle qui souriait.
Son membre se dressait devant elle, impatient.
Elle n'avait jamais fait cela avant, mais elle avait une idée de la façon de procéder et, de toute façon, elle pouvait lire les réactions à même son corps, comme il l'avait fait pour elle. Tous les deux étaient devenus experts à ce petit jeu ces derniers mois.
Elle prit son sexe en main et commença à le lécher sur toute sa longueur.
Kakucho se contracta aussitôt sous elle.
Nao se redressa et le regarda avec une pointe d'amusement.
– Peut-être un peu trop fort... Dit-elle. Voyons plus doucement...
La situation lui plaisait infiniment maintenant. Il n'y avait pas que lui qui pouvait jouer à ce jeu.
Voyons si moi aussi je peux lui faire le contrôle...
Elle revint vers lui et entreprit de laisser courir sa langue sur son sexe. Elle effleura chacune des veines qui formait des reliefs à sa surface et atteignit finalement l'extrémité où la peau était plus fine.
Là, elle le prit en bouche.
D'abord, elle se contenta du gland puis elle s'efforça de le prendre tout entier.
Ça n'était pas facile, il était imposant, mais elle finit par y arriver et, le peu qu'elle pouvait voir de son visage au-dessus d'elle, lui prouvait qu'elle était sur la bonne voie.
Elle commença à le sucer, appuyant, tantôt avec douceur tantôt avec fermeté, sur chacune de ces zones qu'elle avait appris à connaître ces derniers mois et, contre la tête du lit, Kakucho se mit à haleter.
– Nao... Gémit-il.
Elle sourit pour elle-même et poursuivit sa tâche.
La respiration de Kakucho était erratique maintenant et il avait les joues en feu.
Lorsqu'il sentit qu'il allait jouir, il ferma les yeux et un frémissement le parcourut tout entier.
– Nao... Je vais venir...
L'instant d'après, il éjacula.
Nao avala la substance chaude et un peu collante qui avait jailli de son membre, puis elle se redressa en s'essuyant le coin de la bouche.
– Mince, dit-elle en voyant qu'il était resté plus silencieux qu'elle. J'ai perdu...
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