Chapitre 19 : Fuite

Ils allaient commencer leur rituelle absurde pour m'envoyer de la lumière, j'étais résignée, j'allais me laisser faire. Je voulais retrouvée ma vie misérable, je ne voulais plus me faire de fausse idées, je suis née dans la merde et j'y resterais toute ma vie, je devais arrêter d'avoir de l'espoir, c'était inutile. J'allais me laisser faire, à quoi bon lutter ? 

"Démona tu ne vas pas recommencer ! Tu n'as pas intérêts ! Réfléchie un peu, si tu fais ça tu vas mourrir ! Démona, tu ne peux pas perdre tes pouvoirs, c'est comme te retirer un ventricule. En as-tu tellement assez de cette vie ?"

Assez de la vie ? Non, je... j'en sais rien. Mourrir ça ne me dit rien... je veux vivre ma petite vie minable mais si je ne peux pas ? Je veux quand même vivre. Je ne veux pas mourrir, je ne veux pas vivre prisonnière... si je n'ai pas le choix, je préfère tuer qu'être tuée.

Je pouvais pas laisser Démona faire ça, ça m'a prit un peu de temps pour trouver Démona. Quand je suis enfin arrivé au lieu du rituelle, je ne trouvais qu'une marre de sang et des morceaux de corps humains, les corps des protecteurs de la lumière. Non... Démona... qu'est-ce que tu as fais ? Ca ne peut pas être elle... pas un massacre pareille... pas elle, pas ça ! Je dois la retrouver, vite ! J'ai cherché partout au alentour, elle n'y était pas, les corps étaient encore chaud... (c'est horrible à dire), elle ne doit pas être loin en tout cas. Sauf si elle c'est téléporter, elle peut être n'importe où dans ce cas... elle peut même être dans son sanctuaire, c'est l'endroit le plus sûr pour elle. Je pourrais me téléporter et aller voir... qu'est-ce que je raconte ? C'est un pouvoir des ténèbres, je peux pas l'utiliser, je l'ai même pas en théorie. Où est-ce que tu es Démona ?

"-Alors comment te sens tu ?

-Mieux.

-Qu'est-ce que tu veux faire maintenant ?

-Je vais rester ici, un peu de calme ne me fera pas de mal. 

-Être avec Cole, voilà ce qui te ferais du bien.

-Je ne peux plus... avec lui, c'était mieux ici que la bas... il n'est pas pareille et je veux pas.

-Tu ne veux plus te faire de fausses idées pour ne plus souffrir mais Cole et ton bonheur ne font qu'un. N'oublie pas, il te rend plus forte et tu en as besoin, va le retrouver.

-J'ai massacrée ses saloperies de gardiens de la lumière, il ne me pardonnera pas, c'est tant mieux. J'ai vraiment besoin de calme, je dois arrêter de me faire de fausses idées...

-Alors arrête de croire que tu es mieux sans lui et va le rejoindre. Penser qu'il ne peut pas te pardonner, qu'il va te détester pour ça, qu'il ne voudra plus te voir, que tu n'auras que des choses mauvaises avec lui, voilà des fausses idées.

-Tu as peut-être raison... tu dois même avoir raison, il me rend plus forte mais je ne suis pas sûr de l'aimer. Je crois que c'était... juste parce que c'était sur le moment, je suis pas sûr... je sais même pas ce que c'est que d'être "amoureuse".

-Je vois... pour savoir ce qu'est l'amour, il suffit d'essayer. Démona, moi aussi j'aurais pue connaitre l'amour mais ce n'était que du faux. Toi, je suis sûr que c'est du vrai, pour Cole en tout cas. Si tu ne ressens rien pour lui, c'est toi qui lui brisera le coeur, tu n'as rien à perdre dans cette histoire, tu n'as que des bienfaits à tirer dans cette relations. Retourne le voir, parle le lui, tu pourras toujours revenir.

-D'accord..."

Elle a raison, je retournais sur le continent, dans la chambre du massacre, comme disait Malakai.  Les corps étaient encore la, je me demande comment j'ai fait... je sentais la présence de Cole, toute cette lumière en une seul personne, c'est visible à plusieurs kilomètres. IL doit surement être dehors, peut-être qu'il me chercher dans la forêt ? Toujours une forêt où une jungle... pourquoi tout les lieux sacrés sont toujours perdu dans un océan d'arbres ? C'est mieux que de détruire des forêts sous prétexte d'avoir besoin de bois ou de terre, s'il y a un lieu sacré, ils ne peuvent pas raser la forêt. Je sortie, cette verdure, tout ce vert... c'est beau, si beau... si seulement ça ne serait pas si obscure... cette forêt serait si belle. Je sortie du "monastère", je crois, je l'appelais.

"-Cole ?" Il sortit de la forêt.

"-Démona ?

-Oui." Mes chaussures noirs étaient rouge de sang, mon pantalon aussi. Lui avait les mains pleines de sang, il me regardait en s'approchant.

"-Tu..." Je savais pas si je devais lui demander si elle les avait tué ou si elle allait bien... je n'ai qu'à arrêter de réfléchir.

"-Tu les as tué ?

-Pourquoi tu demande si tu le sais déjà ?

-Dit le moi, je veux l'entendre de ta bouche.

-Je les ai tuée.

-Pourquoi ?

-Arrête.

-Répond ! J'en ai besoin ! Dit le !" Il m'a attrapé par les épaules, ça me brûlait, il devait surement utiliser son souffle sur moi. 

"-Répond moi ! Je veux que tu me le dise !

-Tu te fais du mal...

-Non ! Je veux te faire du mal à toi ! Tu as vue ce que tu as fait ? J'en ai rien à foutre de savoir le pourquoi, je veux que tu souffre ! Je veux que tu crève de remords ! Je veux que tu..." elle avait les yeux baissés, je l'ai lâché, j'ai sentis quelque chose disparaitre en elle. J'étais entre colère et remords, je ne voulais pas la voir comme mais je voulais quand même qu'elle souffre, encore plus que ces pauvres protecteurs de la lumières.

"-Dit moi pourquoi tu les as tué !

-Non.

-Dit le moi ! Dit le ! Pourquoi... pourquoi tu es partis avec eux ? Pourquoi tu n'es pas resté avec moi ? Pour les tuer ? Pour te venger ? Dit le moi... pitié...

-Non...

-Dit le moi... dit le moi bordel !

-Tu ne veux que me faire souffrir ? Si c'est comme ça, je m'en vais, je ne veux plus te voir... je ne veux plus souffrir.

-Eux ne voulait pas souffrir, tu les as torturé, mutilé et fait atrocement souffrir ! Tu mérite bien plus encore !

-Je n'ai pas assez souffert d'après toi ? Tu as raison... j'ai pas assez souffert... je ne souffrirais jamais assez... ils ont essayé de me tuer, j'aurais dû les laisser faire." elle avait dit la fin de phrase tellement bas, je ne l'avais presque pas entendu. Elle avança dans la forêt, j'aurais dû la retenir, j'aurais dû lui demander si elle allait bien..."

Malakai avait tord, je n'ai pas besoin de lui, il n'a pas besoin de moi, je préfère partir ? Non, c'est pas le mot, c'est plutôt... fuir, voilà, c'est ça le mot, fuir.

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