Chapitre 9: Mauvaise nouvelle (6)

Je me regarde dans la glace en mettant du dentifrice de l'hôtel sur une brosse à dent à essai unique.

Petra est partie petit déjeuner avec Erwin en bas.

Je traverse la chambre avec ma brosse à dent à la bouche.
Je regarde mon portable.

Nous sommes le 27 Juillet 1991. Exactement deux jours que nous sommes en Italie, 1 mois que Livai est parti et que j'ai passé mon bac.

Je soupire et regarde dehors. Il fait encore nuit. Mais des passants se baladent déjà pour prendre leurs petits déjeuners.

Soudain je me blesse avec ma brosse à dent. J'aperçois dans la foule devant la petite église en face, un homme habillé en noir avec un autre qui possède des cheveux rouges. Le deuxième homme tient l'autre par le bras avant de le balancer et de rentrer dans l'église.

L'homme en noir se retourne vers la rue.

- Livai!!

Je lâche mes affaires et attrape un t-shirt.
Je sors de ma chambre et empreinte les escaliers de service.

Plusieurs clients me regardent d'un mauvais œil, dont Petra et Erwin qui faisaient un air ahuri.

J'ouvre la porte et bouscule les passagers. Les piétons en file tombaient presque à terre. Mais j'en avais rien à faire. Une voiture noir m'interpelle en m'insultant. Je me retourne et lui lance le regard le plus froid que je connaisse.

Je le vois. Il a les yeux fermés, près de la porte.

Il ne m'a pas vu. Je tombe à terre et je me relève aussitôt, voyant que mon coude saigne.

Je monte les marches de l'église et attrape Livai dans mes bras.

Il semble stupéfait avant de faire volte face et m'emmène à l'intérieur du bâtiment.

L'endroit est beaucoup plus calme que les rues pleines de touristes. Quelques bougies sont allumées et des encens dans le cœur font émaner de la fumée odorante.

Livai m'attrape les épaules, rapprochant nos visages, et chuchote pour ne pas être entendu:

- Qu'est-ce que tu fais ici?

Il semblait assez bouleversé. Mais pour l'instant, je ne pouvais qu'être heureux.

Je caresse ses cheveux avant de l'embrasser.

Il se crispe avant de me serrer dans ses bras.

Sa froideur, ses bras, ses lèvres... Ils se collent à moi.

Je dis entre deux baisers:

- Je te l'ai dis... Je t'aime.

Il sourit et passe sa main en bas de mon dos.

- Quelle belle scène attendrissante! S'exclame une voix roque inconnue et forte inquiétante.

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