Chapitre 4: Départ inattendu (5)

Armin m'attendait en bas, il mettait la table pour manger. Il me vit arriver et me lance son grand sourire.

- Ça va mieux?

Il viens à ma rencontre et me caresse la tête.

Je prend un air sérieux et le fixe intensément.

- Armin, je crois que nous devons parler.

Son regard devint grave. Il lâche ma tête et fait le contour de la table.

- Assis toi, je lui obéis, ce que je vais te dire ici dois rester ici!

J'acquiece.

- Je n'aurai jamais voulu t'en parler car tu es mon ami et que je tiens à toi. Mais tu as besoin d'explication.

Il prit une grand inspiration.

- Il existe un monde dont les humains ne connaissent pas l'existence. Un monde terrifiant et dangereux mais qui peut aussi être très beau et passionnel.

- Une monde avec des monstres?

Ses lèvres se serrèrent.

- Oui, le terme n'est pas beau mais tu as raison.

- Et les Ackerman sont...

- Des vampires. Je n'en connais pas beaucoup dans le sujet car je ne fais pas parti de cette catégorie.

- Tu es aussi un monstre...

- Un...demi monstre, si on veut. Ma mère était une sorcière. J'ai son sang dans mes veines.

J'ouvre la bouche avant de la refermer.

- J'ai 118 ans.

J'écarquille les yeux de surprise.

- E...et les Ackerman ils ont...

- Ils sont beaucoup plus âge que moi. Un vampire est immortel, pas un demi-sorcier.

- E...et des monstres, il y en a beaucoup?

- Dans cette ville, plus tellement. Ils sont tous parti en Europe de l'est. Petra est aussi une sorcière. Les Ackerman ont des clans alliés, comme celui d'Erwin qui est aussi un vampire. Ils sont aussi liés d'amitié avec des loups garous.

- Je vois... Et nos amis... Ils sont impliqué dans tout ça?

- Non... Marco est un médium. Il peut communiquer avec les morts et prédire l'avenir mais il n'utilise pas ses pouvoirs et n'a pas de clan.

- T...toi aussi?

- Je suis à moitié un monstre... Pas très intéressant comme atout.

- Ça discrimine un peu non?

Armin pouffe et me sourit.

- J'aimerais bien...que tu me vois toujours comme un humain et pas comme un monstre.

- Bien sûr. Tu resteras mon meilleur ami quoiqu'il arrive.

Il servit les pâtes qui allait nous faire office de repas.

- Mais j'ai une question?

- Hum?

- D'où venez vous?

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