Je le regarde fermer la porte et lâche un long gémissement.

Le contrôle devant une blessure. Je commence à frissonner. Cette histoire n'a rien de bon qui vaille, ni rien de vrai d'ailleurs. Comment un homme peut mette à terre un groupe composer de dix personne?

Il s'est enfui oui! En dernier .recours avec moi dans ses bras.

Je peux encore sentir la froideur de ses bras quand il venait de me sauver de cette voiture. Ses doigts sur mes lèvres, ses cheveux sur mon visage.

Je tremble de froid, quel idée de me mettre dans cette chambre pour plus de fraîcheur, j'ai encore plus froid que dans mon ancienne chambre. Et je n'ai pas mon plaid adoré.

Je suis destiné à ce qu'il ne m'arrive que des malheurs. Hier, on m'a attaqué et on a essayé de me tuer. Qu'est qu'il me retient de rester ici et de ne pas prendre mes jambes à mon cou.

Je pense à Armin, il a dû s'inquiéter pour moi. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis la fête. Il a dû m'envoyer une multitude de message.

Quelqu'un toque à ma porte. Je sors le "Entrez" habituel et Petra apparait derrière.

- Madame m'a demandé de vous apporter des couvertures. J'ai aussi pris un plateau repas et une tisane. Vous devez avoir faim.

- Merci Petra.

Elle sourie et entre difficilement avec un plateau et des plaids en velours.

- Je vous pose ici le repas.

Elle me recouvre ensuite d'une couverture.

- Vous n'avez pas trop froid?

- Un peu si.

- Moi aussi je trouve cette maison glacée. Mais je n'ose pas en parler madame.

- C'est vrai?

Elle me sourie en guise de réponse.

- Votre blessure est horrible, ils ne vous ont pas ratés, renchérit-elle.

- Oui sûrement. Mais je ne l'ai pas encore vu. Je suis condamné à rester dans cette pièce.

- Je serais l'intermédiaire, essaye-t-elle de me rassurer, vous ne serez pas tout seul.

- Vous avez quel âge, sans vouloir être indiscret?

Elle semble hésiter quelques instants, se bloquant dans sa tâche.

- J'ai 19 ans, finit-elle par lâcher, peu sûre d'elle.

- Ah? Nous n'avons qu'un an d'écart! C'est que je vous trouve bien jeune.

Elle se mit à rougir.

- M...merci Eren...

Elle se relève, assurément. Elle replace ses mèches coincées dans ses barrettes. Elle était toujours habiller de la même façon.
Robe noir à manche courte avec une chemise blanche en dessous, un tablier qui était attaché à ses hanches et qui lui prenant le dessus des cuisses, des collants blancs et des ballerines noires avec des pressions sur le dessus.
Des fois pendant les services, elle avait des gants pour servir.