Chapitre 21: Nouveau corps (4)
Dès que j'entend la porte se fermer, Livai se tourne vers moi et me force m'allonger sur le canapé. Il m'attrape les épaules et m'embrasse fougueusement en se frayant un passage entre mes jambes.
Je frémis de surprise puis joue le jeu en aggripe son t-shirt et mouve mes lèvres contre les siennes. Ils les séparent quelques secondes pour se diriger vers mon oreille et murmure:
- Tu ne sais pas combien de temps, je t'ai observé dormir en rêvant de t'embrasser...
J'écarquille les yeux alors qu'il se raccroche à mes lèvres. Il essaye de retirer mon haut. Je le repousse:
- Attend... J'ai dormi combien de temps?
Il semble énervé que je l'ai interrompu. Il se fond dans mon cou et le mordille.
- Attends, je suis sérieux Livai!
Il soupire en relevant la tête.
- Presque un mois..
- Un mois, dis-je en me relevant du canapé.
- Tch, fit Livai en me voyant partir vers la cuisine, frustré. Qu'est que tu cherche?
- Mon courrier, tu le mettais où déjà...? Ah oui... dans le tiroir!
Je l'ouvre et sors une petite pile d'enveloppes froissées. J'en cherche une en particulier, je m'arrête sur une qui vient de la capitale. Je l'ouvre en déchirant l'enveloppe. Livai me regarde faire du salon en s'adossant au canapé.
Je lis à voix haute:
Cher Monsieur E. J. A., nous avons eu le plaisir de recevoir votre manuscrit le mois dernier mais nous n'avions pas encore eu l'occasion de le traiter tout de suite. Bien qu'elle soit inachevée, votre histoire nous a énormément intéressés et nous souhaiterions que vous la finissiez avec notre société comme éditeur.
Cordialement, Monsieur J. Martin, directeur de l'édition Maria.
Livai passe sa tête au dessus de mon épaule pour relire rapidement la lettre.
- I...Ils ont bien aimé mon livre... et ils veulent que je le finisse!!
Les grandes mains de mon mari entoure mon torse et je sens ses lèvres sur mon cou.
- Je suis fière de toi Eren.
Je pose la lettre sur le comptoir et me retourne vers lui.
Il lève ses yeux fatigués vers moi, même s'il ne peut pas l'être. Ce visage qui a tant pleuré en secret. Je tâtonne ses joues doucement en me mordant la lèvre. Je n'ai pas mesuré la force de mes dents et ma lèvre inférieure se met à saigner.
- Aïe!
Les mains de Livaï se soutiennent grâce au comptoir alors qu'il se dirige vers moi. Et lèche doucement mon sang coulé sur mon menton.
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