Chapitre 1: Nuits éternelles (7)

Le fils aîné rentre dans la salle à manger d'un pas calme. Il regarde les personnes déjà présentes dans la pièce.
Son regard croise très rapidement le mien puis il s'avance pour s'installer en face de moi.

- Tu as passé une bonne nuit Livaï?

- Moyennement, j'ai entendu du bruit vers les 3h du matin et après impossible de me rendormir, répond le fils.

Je me rétrécie sur ma chaise et le regarde, presque coupable. Peut-être faisait-il un sous-entendu? Ou d'une manière très innocente, annonçait cela comme si c'était habituel.

Mme. Ackerman pouffe discrètement dans sa tasse qu'elle portait à sa bouche. M. Ackerman n'avait pas écouté ni la question de sa femme, ni la réponse de son fils. Il fermait son journal et remerciant Petra pour ce petit-déjeuner. Je regarde son côté, sa tasse était encore fumante et ses toast trônaient dans son assiette.

Cette famille est très étrange à manger comme des oiseaux. Ce qu'il pourrait expliquer la maigreur de Mme. Ackerman. Mais le père et le fils avait de la carrure et Mikasa n'était pas mince. J'ai même l'impression qu'elle a une certaine carrure pour son jeune âge et une certaine force que même moi je n'avais pas à 10 ans.

Ce qu'il m'a étonné aussi dans cette famille: c'est l'écart entre les deux enfants. Livaï est adulte et Mikasa arrive vers son 9e printemps. Après tout ce sont pas mes affaires. Il a énormément de questions que je me pose sur cette famille.

Le repas était silencieux comme à chaque fois. Le père était parti, la mère lit un livre et le fils regarde sa tasse, impassiblement.
La salle est très sombre et n'est éclairée que par le lustre qui trône au plafond, au-dessus de la table. Les rideaux sont tirés comme d'accoutumée et les chandeliers étaient éteints.

Petra annonce l'heure, ce qui me fit sursauter.

Mme. Ackerman sourie alors que son fils n'y prête même pas attention. Je les salue et courre dans l'entrée pour récupérer mon sac et mes clefs de voiture.

J'ouvre prestement la porte et me rend hors du jardin en passant par la grille. Ma voiture était garée sur le trottoir. J'avais pu me la payer avec l'héritage. Elle n'était pas aussi grosse et élégante que celles de les employeurs, mais elle me permettait de me rendre au lycée plus rapidement qu'en bus.

De plus dés que j'ai eu 18 ans, avoir une voiture pour moi devenait vital. Je ne savais pas encore quel emploie j'aurai pu avoir en Angleterre.

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