Après ce repas riche en questionnements, durant lequel un seul veux animais mon esprit, celui de retourner la voire. Je pense que mes parents ne m'avais jamais vu aussi silencieux, je ne me suis même pas disputé avec Nancy ce soir. Même si ma tête était emplie de questions je pensais aussi à ces yeux qui ont eu raison de moi dans la forêt, ce petit corps tremblant, ses cheveux courts et ses mains douces qui s'agrippais à moi lorsque je l'ai ramenée. C'est après ce repas, et ces pensées que je partis dans la salle de bains faire ma toilette du soir, j'en profita pour prendre diverses choses, du coton, des pensements, du désinfectant, une pince à épiler, pour enlever les résidus coincés dans ses blessures. Je fis une halte dans la cuisine pour prendre discrètement des gaufres, des "Eggo" en espérant que cela lui plaise. je descend alors en trombe les escaliers de cave, les poches pleines d'éléments nécessaire à la survie et au confort de ma ... ma .... c'est vrai je n'ai toujours pas de nom pour ce petit être magnifique, voilà par quoi nous allons commencer, trouver un nom à mon étrange amie. Apeurée par la vitesse à laquelle j'ai descendu les escaliers elle c'était recroquevillée dans le fond du canapé en boule, les jambes devant le ventre et les bras devant les jambes, je me suis dis à cette instant même: Mais qu'elle est mignonne, et aussi de quelle stupidité je pouvais faire preuve pour descendre aussi vite !!! J'avança alors doucement vers elle et posa sur la table le nécessaire que j'avais descendu. Elle sauta sur les gaufres instantanément, devant cette réaction je rétorqua:

"Et bien j'en connais une qui est affamée, depuis combien de temps n'as tu pas mangé ?"

"..."

Seul les bruit de bouches, et le crépitement chaleureux de la radio oubliée sur l'étagère remplissait la pièce. J'en profite alors pour m'assoir délicatement à ses cotés, elle se posa sur moi instantanément sur moi je passa alors mon bras dans son dos, avec ma mains je caresse doucement de la cuisse, vers la hanche, elle semble aimer ça, au vu de la manière avec laquelle elle se blottit contre moi, en dégustant sa gaufre. ce moment était magique, encore plus fort que quand je l'ai rencontré, c'était nous deux! Je ne saurais pas vraiment expliquer ce sentiment, car je ne l'ai jamais vécu auparavant, c'est comme si nous étions liés, comme si rien n'existait à pars elle. Une fois cette délicieuse gaufre et ce doux moment terminé, je repris les questions:

"Écoute, il faut que tu me parle ... j'ai besoin de savoir ce qu'il t'es arrivé !

Il y a seulement quelques heures que je te connais et tu me fascine."

"..."

"On vas commencer comme ça"

Je lui tend la mains, prend la sienne et lui dis:

"Je m'appel y/n et toi ?"

"..."

Toujours ce mutisme qui me déchire les tympans, désespéré je relâche sa main, quand je vu un tatouage sur son poignet, "011" je rétorque instantanément:

"C'est quoi ça !!!!"

"Un onze" dit-elle d'une voix faible et timide en se montrant du doigt.

"C'est toi ?"

"Oui y/n"

"Tu as des parents ?"

Elle me répondis d'une voix calme, mais toutefois assez ferme:

"Oui, Papa!"

"Tu veux que je te ramène a ton père ?"

"NON !!!!"

"Mais Pourquoi ?"

Ce qu'elle fis après cette question mon glaça le sang, elle fit une forme de pistolet avec sa mains ce le braqua sur la tempe puis me braquas ensuite.

"Il te veux du mal ?"

À nouveau ce silence, elle me pris dans ses bras et me serra fort, je sentais son cœur battre au travers de son sweat, je la serra fort a mon tour.

"Maintenant je vais te désinfecter tes plaies okay ?"

"Oui"

Elle enlevas alors on Sweat, je me lança alors avec la pince à épiler pour tenter d'enlever le maximum de petits bout d'échardes de verre, tout en voyant son visage angélique se tordre de douleur, ce qui me fit extrêmement mal au cœur. Une fois terminé je lui passa du désinfectant avec le coton à démaquiller de maman récupéré quelques instants plus tôt dans la salle de bains, je vois bien la manœuvre est fort désagréable mais pourtant obligatoire. Enfin Je panse ses plaies je lui fait un bisous sur la joue et lui dis:

"Je sait comment je vais t'appeler, tu sera désormais mon petit Elfe de la forêt"

je vis ce dessiner sur son visage pour la première fois un sourire, le plus beau qui soit. Inutile de dire qu'il fut communicatif ^^. Avant de remonter me coucher, je lui montre où elle vas dormir, une tente de fortune constituée d'une table et d'un sac de couchage juste à coté du radiateur. Bien évidement elle ne vas pas dormir par terre, un matelas et une couette sont restés suite à notre dernière campagne "Donjons et Dragons"

"Bonne nuit El"

"Bonne nuit y/n"