CHAPITRE 14

CHAPITRE 14

◻⬛◻

J’attends Robin devant la limousine. La sonnerie retentit et je vois déjà mes camarades sortir du bâtiment. Certains de mes camarades me saluent ou me sourient timidement. Quand Robin sort enfin et je m’avance vers lui et je le vois rouler des yeux quand il m’aperçoit.

- Tu es prêt ? Je demande 
- Je n’ai pas dis que tu pouvais venir
- Et bien, je prends le droit.
- Tu vois, c’est ça qui m’énerve avec des gens comme toi. Vous vous croyez si supérieurs que vous vous permettez de prendre des gens comme moi pour des chiens.
- Bah tu l’écrira dans ton article…

Je lui prends son bras et l’attire vers la limousine ou Bill à déjà ouvert la porte. Il entre dedans en me fusillant du regard. Bill, souriant, referme la porte derrière moi.

Le visage de Robin me glace le sang. Il est si en colère. Il faut que j’apaise la tension. Mon téléphone se met à sonner, en même temps que celui de Robin. Il sort son téléphone en même temps que moi et j’ouvre mon SMS ou une photo de Robin montant dans la limousine et de moi, que l’on voit de dos, prise quelques minutes plus tôt, s’affiche.

[ De : Inconnu
Emma et Robin ? Une nouvelle chance ? ]

Je lève les yeux au ciel alors que Robin verrouille son téléphone, le visage toujours aussi fermé.

- Robin ?

Il tourne la tête vers moi.

- Je me fous de ce message. J’ai pas envie de…

Il s interrompt puis tourne la tête vers la fenêtre.

- Envie de quoi ?
- Laisses tomber.
- Si, dis moi.
- Rien. Bon, pour l'article, si on peut faire vite car j’ai un truc de prévu ce soir.
- Oh ! Ok. Moi aussi d’ailleurs donc, oui, on fera vite, je mens
- Super, on est sur la même longueur d’onde. Bon, je te propose qu’on échange nos idées et…
- D’accord, j obtempère.
- Bien
- Bien 

Nous nous toisons un instant puis nous ignorons en silence jusqu’a ce que Bill gare sa voiture devant la maison de Robin qui sort alors que le chauffeur n’a pas tirer le frein à main.

- Dois je vous attendre Mademoiselle, me fait Bill en m’ouvrant la portière 
- Non. Allez y. Je prendrais un taxi.
- Très bien. Bonne soirée Mademoiselle. Monsieur Turner, rajoute t’il en inclinant sa tête 

Il remonte dans sa voiture alors que Robin me fait signe de le suivre. Il entre chez lui et m’invite à entrer. Je ne suis jamais aller chez lui. Notre première et seule nuit ensemble, nous l’avons passé  à l hôtel. Pas très romantique mais ce soir là, quand Robin m’a dit qu on ne pouvait pas aller chez lui, je n’avais pas posé de questions.

Il me propose une boisson et me propose de m’installer sur la table et je me laisse m’asseoir. Je sors mon bloc note et il fait de même après m’avoir apporté une bouteille d’eau.

- Bon. Le mieux serait que je lise tes notes et tu lise les miennes, fait Robin.
- On ne pourrait pas discuter d’abord.

Il lève les yeux au ciel. Il est si sexy quand il fait ça.

- Je te dois la vérité, je commence.
- Y a pas besoin. Je ne suis pas de poids face à Spencer.
- Tu peux développer ?
- Je pense que tu as compris ? Tu n’es pas bête.

Bah non ! Je ne vois pas ce que cette histoire de monde vient faire la dedans.

- Et si je suis bête ?
- Emma, je ne pourrais jamais t’offrir plus que ce que je n’ai. C’est à dire pas grand-chose.
- Attends ! Tu es en train de me dire qu’on ne peut plus se voir à cause d’une histoire de … fric.

Et de statut !

- Mais n’importe quoi
- Arrêtes ! Tu sais très bien que je ne pourrais jamais t’apporter ce qu’Evans pourra t’offrir. Qu’es ce que serait la vie d’Emma Von Der Roth à côté d’un mec des bas quartier alors que Spencer pourrait t’offrir...
- Mais arrêtes avec Spencer, je le coupe. Il est où le soucis ? Il t’a dit quoi Carter ?

Il secoue la tête.

- Il ne m’a rien dit.
- Alors qui ?
- Emma, souffle t il
- C’est quoi le problème ? Tu parles de barrière mais il n’y a que toi qui en mets…

Il se secoue une nouvelle fois la tête.

- Écoute Robin. Peu importe ce qu’on t’a dit ou qui te l’a dit. Je me fiche de ton monde et je me fiche du mien aussi. Je suis bien avec toi. Très bien. Avec toi, c’est tellement plus simple.

Il me sourit.

- Spencer et moi, c est fini ! Définitivement !
- Il n’a pas l’air d’être au courant. Pourquoi crois tu qu’on s’est mis dessus lundi.
- Bah justement. Je n’en sais rien.

Il secoue la tête.

- Il m’a provoqué, avec l’aide de ton demi-frère bien sûr. Wittmore est toujours dans les embrouilles de toutes façons. J’ai un peu perdu mon sang froid.
- Tu la frapper ?
- Non, c’est lui qui a frapper en premier. Je n’ai fais que me défendre mais ça, le proviseur n’en avait rien à foutre. J’ai été exclu trois jours et je passe en conseil disciplinaire mardi
- Ça se passera bien

J’essaie de le rassurer du mieux que possible.

- Non, la proviseur m’a dans le collimateur depuis mon inscription. Elle attendait la bonne occasion pour me faire virer et la, bah, elle l’a.

Je le regarde avec toute la compassion possible.

- Tu ne peux pas savoir comment j’ai galéré, comment ma mère a galéré pour que j’intègre la meilleure école du coin. Ma mère croit en moi et j’ai tout foutu en l’air. J’ai même pas eu le courage de lui dire. Je ne veux pas la décevoir et je sais que quand elle saura que je me suis fait virer, mes chances d’entrer dans une bonne université est foutue.
- Peut être pas…
- Emma, arrête de croire que la vie pour moi est aussi simple que pour toi. Je n’ai pas un portefeuille aussi bien garni que ta famille. Et, avec le milieu d’ou je viens, une exclusion, même temporaire, va faire de l’ombre pour que je puisse intégrer n’importe quelle université.

Il prend une longue inspiration

- Es ce que je peux faire quelque chose pour toi ? je lui propose.
- Pas grand-chose. Bon, on s’y met ?

***

La limousine remonte l’allée du manoir et j’aperçois un petit cabriolet garé. Je fronce le front et j’ose un regard vers le rétroviseur et Bill me sourit. Il m’aide à descendre de la voiture après s’être garé. J’entre dans le manoir, curieuse de savoir qui nous rend visite. Ma mère et Harry sont au salon, prenant leur thé. Ils se retournent tous les deux en même temps et ma mère me sourit. Je suis surprise de les voir que tout les deux.

- Oh ! Te voilà ma chérie ! Tu veux prendre une tasse de thé avec nous
- Bien sûr.

Je m’assois près de ma mère tandis que Harry me tend déjà une tasse de thé fumante. Je le remercie en le souriant.

- Comment s’est passé ta journée ?
- Très bien, merci. Je suis contente d’être enfin en week-end.
- Tu as quelque chose de prévu ce soir ?
- Je suis invitée chez Lana mais je ne suis pas sûre d’avoir envie d’y aller.
- Oh ! Ç’est dommage ! Peut être serais tu plus enjouée à y aller au volant de ta nouvelle voiture ?

Je comprends enfin la présence du cabriolet dans l’allée du manoir. J’affiche un large sourire et me blottit dans les bras de ma mère. Je l’enlace un moment puis fais de même avec Harry.

- Merci. Merci,  je dis tout excitée quand Harry me tend la clé de ma nouvelle voiture.
- Allez ! Vas l’essayer !

Je me lève en bondissant et quitte le manoir. Dehors, je m’approche de ma nouvelle voiture et monte dedans. L’odeur du cuir me monte aussitôt au nez. Je l’adore déjà.

- Ça va me manquer de ne plus vous emmener au lycée, Mademoiselle.

Bill me sourit.

- Je vais vous manquer tant que ça ?
- Oh que oui, mademoiselle Von Der Roth.
- Vous pouvez m’appeler Emma. Depuis le temps que l’on se connaît..
- Très bien, Emma. Je vous laisse aller essayer votre nouveau jouet. Voulez vous que je vous programme l’adresse de Monsieur Turner sur le GPS ?

Je me fige aussitôt en entendant le nom de Robin. J’aimerai aller le voir mais je repense aussitôt à la conversation que j’ai eu la veille avec lui. J’aimerais arrangé les choses pour lui. Il a raison quand il dit que son sort est déjà tout tracé. Il va se faire exclure du lycée. Je refuse la proposition de Bill et cherche l’adresse du président des parents d’élèves sur mon smartphone.

***

Mr Porter paraît surpris quand il m’ouvre la porte de sa villa. Il me regarde de la tête aux pieds, l’air méfiant. Nous  avons déjà eu quelques différente ensemble et il sait qu’une de mes visites n’est jamais de courtoisie.

- Mademoiselle Von Der Roth, que me vaut votre visite ?
- Je peux entrer ?
- J’allai dîner
- Ça ne sera pas long.

Je force presque le passage et entre dans la villa parfaitement rangée. Il referme la porte derrière moi et m invite à entrer dans le salon. Je n’attends même pas qu’il me le propose et m’assoit sur le canapé en regardant autour de moi. Tout est parfaitement rangé, presque aseptisé.

Monsieur Porter s’assoit face à moi et me regarde, attendant que je prennes la parole.

- Monsieur Porter, je suis venue vous voir pour plaider la cause d’un ami…
- Ne vous faites pas de soucis pour monsieur Evans.

Bien sûr ! Le conseil de Spencer est une simple formalité. Je me doutais qu’il avait reçu un pot de vin des Evans.

- Je parlais de Robin Turner.
- Oh ! Monsieur Turner!

Il paraît presque déçu.

- Le cas de Monsieur Turner est différent. Et compliqué.
- Vous savez que Robin mérite de rester au lycée. Il a de bonnes notes et de l ambition.
- Il a été violent
- Car il a été frappé en premier. Il n’a fait que se défendre.
- C est bien plus compliqué que ça.

Je comprends aussitôt de quoi il parle. Et je suis déçue en comprenant que Robin à raison. Tout ça en revient toujours à la même chose. Au milieu social.

- Bon ! Combien les Evans vous ont-ils donnés ? Je suis prête à vous en offrir le double ?
- Mademoiselle Von Der Roth, je suis choqué par votre proposition

Très bien. Il ne veut rien entendre. Je dois passer au plan B. Je sors mon chéquier et mon plan B de mon sac à main. Je les pose sur la table basse puis me recule dans le canapé. Le président du conseil d’élèves regarde l’enveloppe avec méfiance.

- Qu’es ce que c’est ? dit il en me montrant du regard mon plan B.

J’ai toute son attention. Je me tiens droite et plonge mon regard dans le sien sans ciller.

- Voila comment je vois les choses. Vous acceptez mon chèque et je compte bien sûr sur votre discrétion et sur votre parole pour ne pas renvoyer - - Robin Turner du lycée.
- Et sinon ?
- Sinon, je n’hésiterai pas à faire diffuser certaines photos compromettantes sur vous.

Je pousse l’enveloppe vers lui. J’ai bien fait de garder ses photos. Je n’aurais jamais pensé abattre cette carte pour plaider la cause de Robin.

- Vous vous rappelez de ce petit étudiant colombien qui était venu six mois en séjour linguistique au lycée. Oh ! Comment s’appelait t il déjà ? Pedro Ramirez ! Non, c’était Pietro Ramirez !

Il prend l’enveloppe et l’ouvre. Ses yeux s’écarquillent en voyant les photos et j’avoues que je jubile intérieurement.

- Il m’a aidé un jour pour un devoir d’espagnol. C’était un garçon charmant. Qu’en pensez vous ?

Le teint du président devient livide. Il regarde les différentes photos puis lève son regard vers moi.

- Madame Porter est une femme charmante aussi. Elle est très amie avec ma mère.

Il continue à me toiser et je vois une perle de sueur roulé sur sa tempe.

- Je serais vraiment triste si elle apprend que son mari l’a trompé. Avec un petit lycéen en plus. Sait-elle que vous avez des tendances homosexuelles, Monsieur Porter?
- Vous savez que ce que vous faites s’appelle du chantage, Mademoiselle Von Der Roth. 

Il n’a pas répondu à ma question et je souris. Bien sûr, la charmante Cécile Porter n’est pas au courant des tendances sexuelles de son mari

- Oui mais vous ne me laissez pas vraiment le choix. Et c’est pour ça que je m’assure d’avoir votre entière discrétion.

Je sors de mon sac à main une petite clé USB et la lève devant moi. Il lance les photos sur la table basse d’un air dégoûté.

- Je vous laisse les photos, ça vous fera un souvenir. Par contre, je garde la clé. Je ne peux pas me permettre de subir votre rage contre moi tout au long de l’année et ç’est une sorte de garantie aussi
- Vous êtes une petite…
- Garce ? Peste ? Salope ? Oui, je sais. Venant de vous, je le prends comme un compliment.

Il siffle entre ses dents et j’esquisse un sourire.

- Nous sommes donc d’accord. Je garde mes informations et vous faites en sortes que Robin Turner finisse sa scolarité au lycée international. Et comme je sais que vous êtes un homme rempli d’amour et de compassion, vous allez même demander au proviseur de lui écrire une lettre de recommandation pour la faculté de son choix. Je garderais la clé jusqu’aux réponses des universités. Après, je vous la remettrai en main propre et vous serez libre d’en faire ce que vous voulez. Le marché est clair ?

Il hoche de la tête et je me lève aussitôt, après avoir pris mon chéquier.

- Monsieur Porter, c’était un plaisir d’avoir discuté avec vous. On devrait faire ça plus souvent.

Je le vois serrer les dents. Je me dirige vers la porte d’entrée et me stoppe.

- Bien sûr, si vous dites quoi que ce soit à qui que ce soit, je n’hésiterai pas à montrer aux autres membres du conseils des parents d’élèves quel président dévoué vous êtes pour certains élèves. Vous avez jusque mardi, Monsieur Porter. A vous de voir si détruire l’avenir d’un élève est plus importante que votre intégrité et votre carrière. Je ne vous rappelle pas que Pietro était mineur.

Je lui souris puis sort de chez lui. Je le vois par la baie vitrée ramassé les photos que je lui ai laissé. Intérieurement, je jubile de mon petit manège mais un sentiment de culpabilité m’envahit. Je croise Madame Porter dans l’allée, des sacs de traiteur thaïlandais à la main. Je lui fais mon plus beau sourire en la saluant. Je monte dans mon cabriolet et démarre au quart de tour. Ca, c’était du grand Emma Von Der Roth !

***

Sur le chemin du retour de chez Monsieur Porter, je ne peux m’empêcher d’appeler Robin. Pas pour lui dire ce que je viens de faire, juste car j’ai envie d entendre sa voix. Ce mec me rend littéralement dingue. Je sais que notre conversation de la veille nous a permis de mettre les choses à plat. Son univers et le mien, malgré qu’ils soient totalement opposés ne doit pas nous empêcher d’être ensemble. On doit juste apprendre à accepter les défauts de l’un comme de l’autre. Si moi, Emma Von Der Roth arrive à supporter la simplicité de son monde, pourquoi ne pourrait il pas accepter les avantages de mon monde ?

Il décroche à la quatrième sonnerie.

- Allo ?
- Salut Robin. Ça va ?

Il ne me répond pas de suite et je me demande si il n’a pas raccroché.

- Désolé. Sara te passe le bonjour
- Fais lui un bisou de ma part.
- Je lui dirais. Tu voulais quoi ?
- Tu es libre ce soir ?
- Ce soir ? Euh…

J’entends un brouhaha puis la voix de Sara.

- Rejoins nous a la maison.

Elle raccroche aussitôt. Je suis un peu surprise mais fais tout de même demi tour et pars en direction de chez Sara et Drew.

***

Sara me saute au cou quand elle m’ouvre la porte. Elle me perce les tympans en hurlant qu’elle est heureuse de me voir. Elle m’invite à entrer et je salue Drew et Robin, assis sur le canapé, une manette de console de jeu dans les mains. Sara m’invite à m’asseoir et je prends place près de Robin.

- Quelle surprise de te voir, Emma, me fait Drew.
- Ce n’est pas vraiment une surprise étant donné que Sara à décidé de gérer ma vie sociale… rétorque Robin.
- Oh ! Tu aimes ça quand je me mêle de ta vie, rit Sara.
- Pas du tout. Ça me donne envie de te gifler… souffle Robin.

Sara lui offre une claque derrière l’oreille.

- Ou tu l’emmènes ce soir ? me demande Sara.
- À une soirée chez une amie.
- Je n’ai pas dis que je voulais sortir, fait Robin.

Sara se lève puis regarde fixement Robin.

- Viens, on doit parler.

Elle ne lui laisse pas vraiment le choix et l’attire dans la cuisine. Drew les regarde s’éloigner puis hausse les épaules. Je lui souris timidement. Nous nous regardons un instant, gènes.

Nous n’avons jamais eu l’occasion d’être seuls tous les deux et y réfléchissant bien, hormis quelques formules de politesse, nous n’avons jamais échangé une conversation. Mais il est tellement impressionnant du haut de son bon mètre quatre vingt dix et sa carrure est impressionnante.
Sara et Robin reviennent dans le salon et ce dernier prend sa veste sur le fauteuil et l’enfile.

- On y va ? dit il.
- Euh. Oui, je réponds en me levant. Bonne soirée
- Bonne soirée à vous deux, fait Sara en arborant un grand sourire.

Nous sortons de la maison. Il paraît gêné, voir nonchalant. Il se gratte la nuque.

- Si tu n’avais pas envie d’aller à la soirée avec moi, j’aurais compris.
- C est juste que je m’inquiète un peu pour mardi…

Il parle de conseil de discipline.

- Non, ne t’inquiètes pas pour ça, je suis sûre que ca se passera bien.

Il me sourit timidement, pas vraiment convaincu par son sort. Si seulement il savait ce que je viens de faire pour lui, pour son avenir.

- Ça me fait plaisir de sortir avec toi. Notre petite conversation d’hier m’a ouvert les yeux, reprend t il

Il paraît toujours aussi tendu.

- Alors quel est le problème ?
- Les visages de certaines personnes dont je suis sûr que je verrais ce soir.
- Ne t’occupes pas de Carter et Spencer. Sers toi de tes forces pour déjouer leurs faiblesses.
- C’est justement le problème. Je ne veux pas jouer à vos petits jeux de petits bourgeois.
- Alors reste comme tu es. Mes amis ne peuvent que t’apprécier.

Il me sourit.

- Alors ? On y va comment à ta petite soirée remplie de requins ?

Je me tourne vers mon petit cadeau. Il écarquille les yeux..

- Waouh ! Tu ne savais pas comment dépenser cinquante mille dollars ce matin donc tu es passé chez ton concessionnaire ?! rit il

Je ris avec lui. Ça fait du bien de l’entendre à nouveau rire.

- C’est le cadeau de ma mère et de mon beau père.
- Et bien ! Ils sont très généreux.
- Oui, j’ai de la chance. On y va ?

Il hoche de la tête et me sourit.

◼⬜◼

[ De : Secret Girl
Chouette ! Une nouvelle soirée ! Vous savez tous que c’est le meilleur moment pour moi pour frapper. Et je sens que cette soirée sera inoubliable !

Quel petit secret vais-je bien pouvoir sortir. Celui là ? Non, pas assez humiliant. Lui ? Non. Je le garde pour plus tard… Oh ! Oh ! Celui là ! Il est juste… magnifique ! Et Emma va avoir du mal en s’en relever. Vous savez, c’est le soir ou Emma… Non, je vous laisse la surprise, ça ne serait pas drôle sinon… En tout cas, il va vous plaire et ce gros secret donnera bien des cauchemars à Emma…

Bon, je vous laisse, il faut que je me prépare car croyez moi, je serais de la fête ce soir. Alors regardez bien autour de vous, je suis sûre que vous me verrez derrière un verre… ou un SMS. ]

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