– Alors comme ça, tu m'as remplacé par ce type au physique banal ?

Antoine le regarda méchamment avant de lui mettre une gifle monumentale. Personne n'intervint. Même pas Jonas. Il savait qu'ils devaient régler leurs comptes eux-mêmes.

– Pour toi, il a peut-être un physique banal mais pour moi non. Tu sais, même si ça ne se voit pas, les gens peuvent avoir des abdos et des muscles. Tu crois qu'en venant ici avec ton mec, je vais pleurer et me dire que ma vie c'est de la merde ? Bah tu te goures ! Oui si tu étais venu quelques mois auparavant, alors oui, ça se serait surement passé comme cela mais plus maintenant. Tu n'es pas l'homme qu'il me faut. Tu m'as brisé. J'ai terriblement souffert à cause de toi mais Maxence est arrivé au moment où je désespérais. Il m'a permis de retrouver ma confiance en moi. Mais surtout, grâce à lui, je suis heureux. Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis heureux et amoureux. Car oui, je l'aime. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Il est exceptionnel et c'est le type qu'il me fallait. Putain j'ai attendu tellement longtemps pour tomber sur quelqu'un comme lui. Mais maintenant que je l'ai, je ne vais plus m'en séparer. Et tu sais pourquoi ? Parce que je sais, au fond de moi, qu'il est l'homme de ma vie. Il est celui avec qui je vais vivre le restant de mes jours. Celui que je vais aimer jusqu'au bout. Ouais, il est véritablement l'homme de ma vie. Alors maintenant Bastien, vas te faire foutre.

Suite à son discours, Antoine partit du magasin. Maxence était sonné. Il ne pensait pas que le blond pouvait dire des choses aussi belles pour lui. Il voulut le rattraper mais Antoine monta dans sa voiture et démarra. Bastien, frustré, partit avec son compagnon sans même dire au revoir et sans rien acheter. Maxence n'avait toujours pas bougé alors c'était Cyrielle qui encaissa Jean. Le père de famille était fier de son fils. Fier qu'il clame haut et fort qu'il avait trouvé l'homme de sa vie.

– Tu peux partir Maxence. Annonça doucement Cyrielle.

Le brun revint sur Terre et remercia la tante de son blond avant de partir et de souhaiter une bonne soirée à Jean et sa sœur. Maxence monta dans sa voiture et roula jusqu'à l'appartement. Une fois devant leur porte, il entra sans faire attention à Marion, qui était sur le canapé, il plaqua son blond contre le mur et l'embrassa avec fougue. Leurs langues dansèrent ensemble. L'ainé voulait montrer à son compagnon qu'il était, également, l'homme de sa vie. Les mains du brun se faufilèrent sous le tee-shirt du cadet et le fit passer par-dessus la tête du blond avant de le re plaquer contre le mur. Leur baiser reprit de plus bel.

– Oui bon moi j'y vais. Ne vous dérangez pas pour moi. Intervint Marion.

Les garçons ne firent pas attention à elle. La jeune femme prit son sac à main et sortit de l'appartement. Antoine déboucla la ceinture du brun tout en les dirigeant vers la chambre. Les jeans trouvèrent facilement le sol. Maxence allongea son copain et se mit à califourchon sur lui. Il lui susurra à l'oreille :

– Toi aussi tu es l'homme de ma vie.

Il n'en fallut pas plus à Antoine pour embrasser sauvagement son petit-ami. Les baisers de Maxence dévièrent dans le cou du plus jeune. Antoine se cambra et ferma les yeux. Il se sentit tellement bien. En disant à Bastien que Maxence était l'homme de sa vie, le blond avait donné une nouvelle dimension à leur relation. Rien ni personne ne pouvait briser ce que vivaient le jeune couple. Le brun descendit ses baisers jusqu'à arriver au caleçon du blond. Antoine se cambra encore plus quand l'ainé embrassa son membre à travers le tissu. Le cadet gémit et l'ainé enleva le caleçon. Il décida de faire de-même avec le sien. Sans prévenir, Maxence prit en bouche le sexe durcit du plus jeune. Antoine poussa un gémissement rauque ce qui excita encore plus l'ainé.

Maxence commença de lents va-et-vient. Les mains du blond s'accrochèrent à la chevelure du brun. Antoine n'arrêtait pas de gémir face au plaisir que lui procurait son amant. L'ainé accéléra ses mouvements en prenant le sexe du blond le plus profond possible. Le cadet était sur une autre planète. Jamais Maxence n'avait pris son membre aussi profond. Antoine n'arrêtait pas de se cambrer ce qui empêchait son brun de bien s'occuper de lui. Alors Maxence le plaqua sur le matelas et le maintint contre ce dernier. Il accéléra encore plus ses va-et-vient. Antoine était presque à bout alors le plus vieux prit le lubrifiant et prépara son cadet. Le blond ne tarda pas à se libérer dans la bouche de son amant. Il avala sans broncher. Il avait pris goût à avaler et aimait plutôt ça. C'était la même chose du côté du blond. Après avoir fait disparaitre toute la semence, Maxence continua à préparer son petit-ami.

Il remonta ses baisers sur le torse d'Antoine et l'embrassa à pleine bouche. Le blond n'arrêtait pas de gémir. Il fallait dire que Maxence lui procurait beaucoup de plaisir. Mais c'était grâce au blond que le brun lui procurait autant de plaisir. Avec ces mots dit à Bastien, le cadet avait ouvert quelque chose chez le brun. Il avait pris encore plus de confiance et se sentit encore plus aimé alors cela faisait qu'il était devenu plus performant. Une fois que le blond était bien préparé, l'ainé positionna son membre près de l'entrée d'Antoine. Il poussa un peu et entra petit-à-petit. Le cadet gémit encore plus fort. Maxence attendit un peu avant de commencer à donner des coups de butoir. Antoine planta ses ongles dans le dos de son amoureux. Cela ne dérangeait pas le brun. Cela prouvait qu'il faisait bien les choses. L'ainé embrassa le cou de son amant tout en donnant des coups de bassin doux.

– Plus vite, je t'en prie. Murmura Antoine à son oreille.

Maxence ne se fit pas prier et accéléra ses coups de reins. Le blond gémit de plus en plus fort. Le brun embrassa avec fougue son petit-ami pour étouffer les cris de son amant. Quand l'ainé sentit qu'il allait venir à bout, il prit en main le membre bien gonflé de son beau blond et s'activa à faire des va-et-vient aussi rapides que ses coups de butoir. Antoine était comblé de plaisir et de bonheur. Il savait que ses paroles avaient eu un impact sur la performance de son copain et cela le satisfit plus que bien. Le beau brun finit par jouir entre les chairs de son compagnon. Antoine ne tarda pas à venir entre leurs corps.

Les deux hommes étaient essoufflés et reprenaient un peu leurs esprits avant que Maxence ne se retire doucement. Le brun alla chercher un gant de toilette humide pour nettoyer le torse de son beau blond. Il nettoya le sien en même temps et mit dans la machine à laver le gant avant de s'allonger près de son petit-ami. Maxence posa sa tête sur le torse d'Antoine et ce dernier entoura son copain avec son bras gauche. Leurs respirations étaient redevenues normales.

– Tu es vraiment sorti avec ce gars ?

– Malheureusement oui.

– Il est arrogant, narcissique et complètement con. Rit le brun.

– Je suis au courant mais on ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Soupira le blond.

– Parfois, ça ne serait pas plus mal quand tu vois le spécimen avec qui tu as été pendant un an.

– Je suis d'accord mais quand tu regardes, il m'a permis de vivre le véritable amour avec toi. Sans le mal qu'il m'a fait, je n'aurais pas compris qu'est-ce que c'était l'amour, le vrai. Jusqu'à maintenant, je pensais que ce qu'on avait lui et moi, c'était ça l'amour mais non pas du tout. Il n'était pas aussi con et arrogant avant. Et puis il est devenu vraiment moche. Expliqua le blond.

Maxence éclata de rire suite à la dernière phrase de son compagnon. On ne pouvait pas dire que Bastien était un homme moche mais aux yeux d'Antoine, il l'était puisqu'il n'avait d'yeux que pour son brun. Ce qui convint parfaitement au plus âgé. Après de longues minutes passées dans les bras l'un de l'autre, ils décidèrent d'aller se doucher. Quand ils furent propres, ils allèrent dans la cuisine où ils trouvèrent Marion et Romain. Ils saluèrent le couple avant de s'assoir avec eux.

– Ça va vous ? Questionna Marion avec un sourire en coin.

– À ton avis ? Rétorqua Antoine ne levant les yeux au ciel.

– Question conne vu comment je vous ai laissé. Dis donc Maxi, on n'arrive pas à tenir ses pulsions ?

– Ah si mais vu ce qu'il a dit devant sa tante, son père, son ex et le mec de son ex, je ne pouvais pas rester sage.

– Oh et qu'est-ce que bouclette a pu dire ? Interrogea la jeune femme.

– J'ai dit à Bastien que j'avais énormément souffert à cause de lui et tout le tralala. Puis j'ai dit que maintenant j'avais Maxence, qu'il m'avait beaucoup aidé, que grâce à lui j'ai de nouveau confiance en moi. Mais je lui ai surtout dit que mon chéri était l'homme de ma vie.

Maxence regarda son blond avec tellement d'amour que Marion eut un énorme sourire. Le brun se jeta sur les lèvres de son amoureux et l'embrassa langoureusement. Ils se séparèrent à bout de souffle.

– Je comprends pourquoi il est revenu dans cet état. Je n'ai jamais vu autant d'amour dans son regard. Anto, tu as un pouvoir immense sur mon frère.

– Il a le même pouvoir sur moi. Répondit Antoine.

– Ça je le sais depuis bien longtemps.

– Au fait, vous avez besoin d'aide pour transporter le lit samedi ? Demanda Romain.

– J'ai demandé à Mathias de venir mais tu peux nous aider comme ça, on n'aura pas besoin de faire trente allers-retours à la camionnette. Répliqua Maxence.

– Pas de problème. De toute façon, je dors ici vu que je n'aurai plus de lit à partir de jeudi. Je l'ai vendu. Du coup on peut vous déménager jeudi ou vendredi soir.

– Vendredi soir c'est mieux. J'irai louer une camionnette et je commencerai à mettre les cartons de vêtements dedans après le boulot. Intervint le blond.

– Et comme ça quand je rentre, on démonte le lit et on le charge. Poursuivit le brun.

– Je ne travaille pas vendredi après-midi donc je viendrai t'aider avec les cartons. Proposa Romain.

– Merci c'est gentil. Sourit Antoine.

Le jeune couple avait hâte de se retrouver rien que tous les deux. Une nouvelle aventure allait s'ouvrir à eux. Pour certain cela pouvait paraitre rapide d'emménager ensemble au bout de quatre mois mais ils avaient l'impression de se connaitre depuis bien plus longtemps. C'est comme s'ils s'étaient toujours cherchés. Antoine regarda son compagnon avant de lui voler un baiser. Maxence sourit et passa son bras autour des épaules de son cher et tendre.

– Vous êtes tellement mignons. Intervint la future maman.

– Merci. Répondit le couple en même temps.

– Dire que ce grand con avait peur de te demander d'habiter avec lui. Dit Marion en levant les yeux au ciel.

– Je sais mais je le comprends. On ne sera plus en colocation. C'est différent maintenant mais c'est ce qui fait que c'est génial. On pourra s'envoyer en l'air sur le canapé. Ajoute Antoine.

Tout le monde éclata de rire même si le brun était rouge comme une pivoine. Antoine avait ce fantasme, de faire l'amour sur le canapé. Fallait dire que cela ne déplairait pas à Maxence. Lui aussi voulait tester. Que ce soit avec Ethan ou avec Antoine, le brun l'avait fait que dans un lit alors il aimerait tester d'autres endroits et cela excitait beaucoup le blond car c'était la même chose de son côté. Les deux hommes étaient épanouis ensemble et cela allait durer tout au long de leur vie.

Hey ! Voici le chapitre trente de mon histoire ^^ J'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à voter et commenter ^^

– Que pensez-vous du chapitre ?

– La réaction de Maxence en voyant Bastien ?

– Ce que dit Antoine à Bastien ?

– Antoine qui dit que Maxence est l'homme de sa vie ?

– Maxence qui lui dit la même chose ?

– Nos amoureux qui vont bientôt vivre ensemble ?