Chapitre 29

Lundi était arrivé rapidement mais cela n'inquiétait pas Maxence. Il était heureux de commencer son nouveau travail. Paul ne lui en voulait pas car il comprenait qu'il voulait passer du temps avec son compagnon. Le meilleur ami du brun n'avait pas de problème pour voir sa copine puisqu'il travaillait avec Lily. L'ainé était avec son amoureux en train de prendre leur petit-déjeuner.


– Je pense que ça serait bien si tu rencontrais mes amis. Annonça Antoine.

– Si tu veux. Ça ne me dérange pas. Tu me parles souvent d'eux mais je ne les connais pas.

– Léo est très protecteur envers moi depuis Bastien. Il prend son rôle de meilleur ami très à cœur. Alors je voudrais lui prouver que toi et moi, c'est fait pour durer alors je n'ai pas voulu que tu le rencontres vite. Et puis Arthur, si je te présentais à lui bah Léo aurait fait la gueule alors je devais attendre. Expliqua le blond.

– Compliqué tout ça mais je serai ravi de les rencontrer.

– Cool. On organise ça quand on sera dans notre appartement ?

– Oui ça serait bien comme ça on fait une sorte de crémaillère avec eux.

– Ça marche.


Le blond sourit et le brun posa délicatement ses lèvres sur celles du blond. Samedi, ils emménageaient dans leur nouvel appartement. Le père de Romain était d'accord pour qu'ils prennent l'appartement du moment que leur fils remboursait ses parents. Le couple termina de manger et alla se préparer. Ils firent une caressa à Crapule avant de partir de l'appartement. Ils n'allaient pas dans la même direction alors ils se séparèrent devant leur voiture respective. Maxence tira son blond vers lui et plaqua ses lèvres sur les siennes. Le baiser était langoureux et il prouvait l'amour qu'avait le brun pour le blond. Ils se séparèrent à bout de souffle et montèrent dans leur voiture après un chaste baiser.

Le trajet jusqu'à la boutique de Cyrielle n'était pas si long puisqu'Antoine avait montré, à Maxence, un itinéraire où peu de voitures circulaient pourtant c'était une belle route jusqu'au bout. Cela faisait que le brun avait quinze minutes de route et cela lui convenait amplement. Il se gara et sortit du véhicule avant de traverser la route et d'entrer dans la boutique. Cyrielle était déjà là. Il salua la tante de son copain et ils parlèrent.


– Il parait que ta rencontre avec Jean n'était pas une rencontre banale.

– Oh que non !

– Raconte-moi. Poursuivit Cyrielle.

– J'étais en plein service du midi. Antoine est venu me voir et comme tout couple, on s'est embrassés. Je ne pouvais pas rester longtemps avec lui donc je suis reparti travailler. Il y avait un client super chiant et Lily, ma collègue et amie, m'a supplié de prendre sa commande alors je suis allé vers lui mais ce con a refusé que je m'occupe de son service. Il a demandé à Paul, le gérant et mon meilleur ami, si Lily pouvait le servir mais elle était occupée. Paul lui a dit que j'étais très compétant et le client a commencé à m'insulter et à dire qu'il ne voulait pas être servi par une pédale. Et c'est là que Jean est intervenu. Déclara Maxence.

– Il a dit quoi ?

– Qu'il ne tolérait pas que quelqu'un insulte son gendre.

– Son gendre ? Il a sérieusement dit cela alors que vous n'avez jamais parlé ? Demanda Cyrielle, choquée.

– Oui, il a dit ça. D'après Antoine, c'est exceptionnel que je sois accepté aussi facilement.

– Tellement ! Mon frère a beaucoup de mal avec les gens et depuis Bastien, c'est pire. Il faut énormément de temps pour qu'il accepte quelqu'un dans sa famille. Ça a été le cas avec Flavien, mon mari et pareil pour Lydia, la copine de Thomas. Alors que toi, tu sois accepté direct, c'est extraordinaire. Qu'as-tu fait ?

– Rien, j'ai juste fait mon travail. Je ne savais même pas qu'il était là et Antoine ne l'avait pas vu sinon il m'aurait dit qu'il était là. Dit le brun.

– Il a dû être séduit par ton calme et aussi le fait que tu embrasses Antoine devant tout le monde, lui a montré que tu t'en fichais du regard ses autres. Que tu assumais ton couple alors je pense que ça y a joué beaucoup.

– Peut-être.

– En tout cas, je suis heureuse que tu fasses partie de la famille et que tu rendes mon neveu heureux.

– Je suis ravi de faire partie des vôtres. Antoine aussi me rend heureux. Sourit le brun.


Effectivement, le fait que Maxence assume son couple avait fait que Jean l'avait accepté direct. Le brun dégageait quelque chose qui plaisait bien au père de famille. Il avait directement su que l'ex serveur était fait pour son fils.

Les premiers clients franchirent la porte du magasin. Cyrielle observa avec intention son nouveau collègue. Le brun se débrouilla très bien et conseilla, du mieux qu'il pouvait, tous les clients. La tante d'Antoine était très satisfaite. Maxence trouva que ce travail était génial même si ça faisait que quelques heures qu'il le pratiquait. Quand il fut midi, une tête blonde apparue. Maxence sourit directement et alla vers son chéri, une fois qu'il avait fini d'encaisser la dernière cliente. Il prit le visage du plus jeune entre les mains et l'embrassa tendrement. Cyrielle sourit face à cette scène. Le couple sépara leurs lèvres au bout de quelques secondes.


– Alors, il s'en sort bien ? Demanda Antoine à sa tante.

– Parfaitement. Je suis satisfaite par son travail.

– Et ça me plait énormément. Ajouta Maxence.

– C'est génial alors. Je t'embarque pour manger ? Il y a une crêperie pas loin. Proposa le blond à son brun.

– Je te suis mais on aura le temps en une heure ?

– Si tu arrives dix minutes en retard, ce n'est pas très grave mais ils servent assez vite à la crêperie. Intervint Cyrielle.

– Oh bah dans ce cas, on peut y aller. Merci Cyrielle.

– De rien.


La tante sourit aux garçons et ils partirent main dans la main vers la crêperie qui était à cinquante mètres d'eux. Ils arrivèrent rapidement et s'installèrent à une table. Directement, un serveur leur tendit des menus. Le couple regarda et prit commande rapidement. Ils parlèrent de tout et de rien en attendant que leurs plats n'arrivent. Ils mangèrent tranquillement.


– J'ai envoyé un message à Arthur et Léo. Ils sont partants pour venir à l'appartement samedi soir. On ne sera pas trop fatigué car on a juste le lit à monter et ranger nos vêtements. Ça ira relativement vite. Annonça Antoine.

– Ça me va. En espérant que je ne sois pas mal à l'aise ou que je raconte une grosse connerie suite au stress.

– Maxou, tu n'étais pas stressé avant de voir mes parents alors pourquoi tu le serais maintenant ? Rencontrer les parents c'est plus important que rencontrer les amis même si c'est quand même important. Ils vont t'aimaient comme toute ma famille t'adore même si tu n'as pas rencontré tout le monde. Déclara le blond.

– Tu m'appelles Maxou maintenant ? Je sais que je ne dois pas stresser mais je ne sais pas pourquoi je me mets dans cet état.

– Ça m'est venu comme ça. Tu n'aimes pas ? Ne t'inquiète pas, je vais quand même continuer à t'appeler chéri. Ça va bien se passer. Rassura le cadet.

– Si j'aime bien mais laisse-moi t'appeler Toinou de temps en temps mon ange. Je sais que ça va bien se passer.

– Marché conclu.


Maxence rit face à son petit-ami qui lui tendit la main pour sceller le marché. Le brun serra la main du blond et ils continuèrent de manger tranquillement. Une fois leur repas terminé, le couple paya et sortit de l'établissement. Le brun était heureux d'avoir passé du temps avec son compagnon. Malheureusement, ils durent se quitter devant le magasin de Cyrielle. Maxence prit son compagnon dans ses bras avant de l'embrasser avec tendresse. Ils se séparèrent et l'ainé entra dans le bâtiment. Il était pile à l'heure, ce qui fit sourire Cyrielle.


– Tu vois qu'ils servent rapidement à la crêperie.

– Je ne pensais pas que ça serait aussi rapide. En plus, on y mange très bien. Répondit le brun.

– C'est vrai que c'est très bon.


Le jeune homme sourit à la tante de son copain et reprit son travail quand un jeune homme demanda des conseils sur une chemise. Cyrielle était impressionnée par la maitrise de Maxence. Il savait parfaitement conseiller les personnes que ce soit des femmes ou des hommes. Elle espérait, au fond d'elle, que le jeune homme de vingt-cinq ans veuille rester son employé. À la fin de la journée, deux hommes entrèrent. L'un était châtain aux yeux verts tandis que l'autre était brun aux yeux bruns. Maxence sentit Cyrielle se tendre alors il ne comprit pas. Qui étaient ces deux hommes ? Il fronça les sourcils et regarda la tante d'Antoine. Alors cette dernière lui chuchota.


– Le châtain, c'est Bastien. Il vient souvent ici dans l'espoir de voir Antoine et de le narguer avec son couple. Il veut lui cracher son bonheur à la gueule. Et le type avec lui, c'est Jonas, le type avec qui il a trompé Anto.

– Le connard. Cracha le brun.

– Je m'occupe d'eux.


Maxence ne bougea pas mais regarda de travers l'ex de son compagnon. Il contracta sa mâchoire et serra les poings. La vue de ce type ne lui plaisait pas du tout. Bastien faisait le mec ultra heureux ce qui exaspéra le brun puisqu'il avait tellement fait du mal à son blond. Quelqu'un entra dans la boutique. Il s'agissait de Jean. Ce dernier voulait acheter une nouvelle chemise pour le boulot. Maxence ne l'avait pas vu.


– Oh je comprends mieux ton regard d'assassin. Intervint le père du blond.

– Jean, je ne vous avais pas vu. Répondit Maxence en se détendant un peu.

– Cyrielle t'as dit qui étaient ces hommes ?

– Oui et j'avoue que j'ai envie de le frapper. Comment quelqu'un peut tromper Antoine ? C'est juste impossible de lui faire du mal. Il est tellement génial. Avoua le brun en regardant Bastien.

– Bastien n'a jamais pensé comme toi, c'est pour cela que je t'apprécie énormément. Quand je t'ai vu pour la première fois, j'ai tout de suite senti que tu étais fait pour Antoine. Alors merci d'être là pour lui. Tu le rends tellement heureux.

– Il me rend heureux aussi.

– Allez, viens, j'ai envie de faire comprendre à ce connard que j'ai un genre génial.


Le brun lâcha un rire et ils allèrent près de l'ex du blond, où se trouvaient les chemises. Bastien ne savait pas qui était Maxence mais quand il vit Jean, il eut un coup de chaud. Bastien n'a jamais eu les faveurs du père de famille et il savait qu'il n'était pas accepté par la famille Lemont. Alors, revoir Jean était tout ce qu'il ne voulait pas.


– Tu me conseilles quoi ? Demanda Jean à Maxence.

– Une chemise foncée ferait ressortir votre teint mais bon pour le travail, on s'en fout de faire ressortir le teint.

– J'avoue que je ne tiens pas à me faire draguer ou à draguer quelqu'un. Je reste fidèle.

– Vous savez qu'on est deux dans ce cas. Sinon, la blanche, c'est banal mais ça va avec tout. Le bleu marine est aussi bien pour le travail. Expliqua le brun.

– Je vais prendre la blanche et la bleue marine. Ça m'en fera deux.

– Comme vous voulez.

– Je suis tellement content qu'Antoine soit avec toi. Je crois que je ne pourrais jamais assez te remercier pour ce que tu fais pour lui. Merci de rendre heureux mon fils et de ne pas le lâcher. Je suis fier de t'avoir comme gendre. Balança Jean assez fort.

– Merci à vous de m'accepter car je sais que c'est compliqué de se faire accepter par votre famille.

– Comme je te l'ai dit. Dès que je t'ai vu, je t'ai accepté.


Maxence sourit, ému tandis que Bastien ne savait plus quoi faire. Il venait d'apprendre que son ex était heureux et qu'il l'avait oublié. Il voulait qu'Antoine continue à se morfondre mais il avait échoué. Puis la porte s'ouvrit à nouveau. Il allait être dix-sept heures. Maxence regarda et vit son blond fixer Bastien. Antoine était figé. L'ex s'avança vers le blond. Antoine était tétanisé.


– Alors comme ça, tu m'as remplacé par ce type au physique banal ?


Hey ! Voici le chapitre vingt-neuf de mon histoire ^^ J'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à voter et commenter ^^

Que pensez-vous du chapitre ?

Cyrielle qui est satisfaite du travail de Maxence ?

Maxence qui aime ce qu'il fait ?

Le couple qui mange ensemble ?

Bastien qui débarque ?

Que va lui répondre Antoine ? 

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