Ça faisait maintenant environ 3 mois que Zhongli revenait me voir au café. Je lui ai proposé de se voir un après-midi pour se promener et IL A ACCEPTÉ. Putain, j'allais m'évanouir. OUI !!!
Je me regardais devant la glace et inspectais ma pile de vêtements. Comment je pouvais bien m'habiller ? Je devais être bg, là. Après 5 min de réflexion, j'optai pour une tenue décontractée : tee-shirt recouvert d'un sweat noir, avec un jean et des sneakers. Sans oublier le casque autour du cou.
... Ça me semblait pas mal. C'est ainsi que je partis les jambes tremblantes à mon rendez-vous. Pardon, je tremblais vraiment ? Pas du tout viril, ça !! Il fallait que je me reprenne.
J'attendais au lieu de rendez-vous quand...

Zhongli : Oh, Childe ! Je suis là !

Je me retournai. Mais oui, c'était Zhongli ! Il était si beau... wow.

Tartaglia : Zhongli, saluuut !! Ça va ?
Zhongli : Oui, très bien, merci beaucoup. Et toi ? Tu as l'air excité.

"Excité"... Je ne savais pas comment le prendre. J'inclinai ma tête sur le côté pour exprimer mon incompréhension, et lui me répondit par un rire discret (adorable).
Sa réaction me fit rougir. Je sentis étrangement une bosse à mon pantalon. Merde, manquait plus que ça. Ça me foutait vraiment la honte mais... par miracle, il n'avait... RIEN REMARQUÉ. Sauvé !!
Alors que je me perdis dans mes pensées lubriques...

Zhongli : Alors, que veux-tu faire ? On se pose quelque part ?

Il me fit redescendre sur terre.

Tartaglia : Oh-euh oui ! On va se promener un peu, si tu veux !

Il acquiesça.

On mangea au fast-food, on fit quelques boutiques et on partit même au cinéma. J'ai tellement aimé au moment où Zhongli m'a inconsciemment agrippé au cou quand il fut surpris par le film... Moi, j'avais pendant une heure ma main qui se dirigeait instinctivement vers mon seau de popcorns et les fourrait dans ma bouche. J'avais au passage les yeux scotchés à l'écran (la tête que je devais faire...).

Le soir, on se promenait dans les rues.

Zhongli : Childe... Merci.
Tartaglia : ... ?

"Merci" ? Pourquoi ? Il... me remerciait ? J'ai fait quelque chose en particulier ?
Je tournai ma tête vers lui. Il le remarqua, et me regarda droit dans les yeux. Je rougis. Puis il regarda le sol.

Zhongli : Je passe vraiment du bon temps avec toi. Cette journée était formidable.

À... À ce point... ? Je le regardai.

Tartaglia : Ça t'a donc fait si plaisir ? Et bien... Ça me fait très plaisir, alors...
Zhongli : Pour être honnête, tu es le seul avec qui j'ai pu vivre ça.
Tartaglia : Euh... Comment ça ? Tu n'as jamais eu d'amis avec qui sortir ?
Zhongli : ... J'ai toujours été seul. Avec mon caractère, les gens ne voulaient pas de moi. Je n'adressais la parole à personne... Jusqu'à ce que tu me tendes ta main. Avec toi... j'étais libre...

Il se tut. Mon cœur battait la chamade.

Tartaglia : Tu étais... libre ? Et autrefois, seul ? Et les gens ne voulaient pas de toi... ? Mais pourquoi ?
Zhongli : ... Et bien... Je veux juste que tu saches que tu comptes beaucoup pour moi, Childe. Tu m'as sorti de cette solitude, en venant me parler alors qu'on ne se connaissait même pas... Il a fallu un regard. Merci... vraiment.

Il me regarda dans les yeux, avec un léger sourire aux lèvres. Ses yeux ambrés brillaient même la nuit... Mon cœur faillit sortir de ma poitrine. Je réfléchis un instant aux mots qu'il avait prononcés...

Tartaglia : Écoute, je... Je suis vraiment content que tu me remercies... Je ne sais pas vraiment ce que tu as pu vivre, mais je sais qu'avec moi, tu ne vas pas t'ennuyer ! Alors t'inquiète, je te promets que je serai toujours là pour toi !

Je le pris d'un coup dans mes bras. MAIS JE SUIS DEVENU FOU ?! QU'EST-CE QUI M'A PRIS ?! J'allais faire une crise cardiaque. Je sentis Zhongli trembler dans mes bras. Je relâchai mon étreinte et le regardai.

Zhongli : Ch... Childe... Je suis tellement heureux de t'avoir rencontré...

Une minute... On brûlait les étapes ? Mais non, pauvre con que j'étais !! C'était pas une déclaration, ça !! Enfin, c'était vachement sous-entendu...

Tartaglia : Euh... Zhongli, je peux... te poser une question ?
Zhongli : ... Laquelle ?
Tartaglia : C'est un peu indiscret mais... est-ce tu es... gay ?

Zhongli me regarda avec de grands yeux ronds alors que je me grattai la tête, gêné. Il se mit alors à bégayer, puis rougit comme une tomate. Aïe, j'aurais dû me taire...

Zhongli : Q... Quoi ?!

À ces mots, il s'enfuit. Merde, j'aurais dû la fermer !! Pauvre de lui, je l'ai malmené... Et moi, je devais faire quoi, là ?!
Je pris panique à cause de ma boulette. On ne pouvait pas en rester là, non ! Une idée folle me vint alors en tête : le courser et le rattraper. Pas le choix, je devais lui parler ! LUI PARLER !!
Je fonçai comme un dingue dans le dédale de ruelles qu'avait empruntées Zhongli. Je le vis au loin. Je fis le sprint de ma vie pour le rattraper.

Tartaglia : Zhongli, attends !!

Tout se passa très rapidement. Je le retournai vers moi et le regardai droit dans les yeux. Au même instant, je lui pris les deux mains et l'embrassai. Il me regarda, très surpris de ce que je lui fis. Je sentis contre ma poitrine son cœur battre très fort. Il rougit. Ce que j'ai fait était complètement fou, mais étrangement, plutôt que de me repousser, il avait l'air de répondre à mon baiser. Envahi de honte, je le relâchai, mon cœur battant à tout rompre. Je rougis très fort.

Zhongli : ... Childe...
Tartaglia : Je suis désolé... Je t'ai pris de court, mais... On ne pouvait pas en rester là.
Zhongli : Childe... Es-tu sûr de ce que tu viens de faire... ?
Tartaglia : Tu as ma parole.

Zhongli détourna le regard, trop gêné pour me regarder dans les yeux. Il ne dit plus un mot. Il avait l'air pensif ; je ne savais pas pourquoi, mais ses lèvres tremblaient un peu.

Zhongli : Demain, attends-moi à 22h devant StarDust. Tu n'es pas obligé d'y aller. Attends-moi seulement si le cœur t'en dit.

Ces mots me surprirent. Me donner un rendez-vous auquel je ne suis même pas obligé d'aller ? Mais pourquoi ? Son regard était dirigé vers le sol. Il devait avoir ses raisons...

Tartaglia : Je t'attendrai.

Zhongli releva la tête, comme surpris. Il rougit légèrement, puis me fit un petit sourire. Il me fit un "au revoir" avec sa main et s'en alla sans un mot.

• 🐳🐉 • 💧🔶️ •

Je n'avais pas oublié le rendez-vous que Zhongli m'avait proposé pour ce soir (à 22h, d'après mes souvenirs). Il avait l'air de vouloir me dire... quelque chose d'important.
À la fin de mon service, je sortis du café et attendis assis devant l'entrée. Il était à peine 21h. Bon, je devais encore attendre 1h. De toute façon, quand on aime on ne compte pas.
On était en hiver. Pendant cette période, les nuits étaient assez froides. Rester assis dehors dans le froid n'était pas fameux.
Pour me réchauffer, je sortis mon épaisse écharpe rouge et m'emmitouflais dedans. J'avais aussi des moufles. Je commençais à avoir froid, et fermai les yeux.

Zhongli : Je suis désolé du retard, Childe.

Je relevai doucement la tête et lui adressai un sourire.

Il m'emmena près d'un parc. Les lampadaires étaient éteints, les maisons silencieuses. Pas une seule personne dans les rues, qui étaient désertes. Il était 2h du matin, après tout. Euh... une minute. 2h ?! Mais je suis resté 5h dehors ?! Bon, on ne devait pas s'affoler...
Zhongli s'arrêta. J'aperçus l'aube à l'horizon. J'étais en face de lui.
Il prit enfin la parole.

Zhongli : Crois-tu au surnaturel ?

Sa question me surprit.

Tartaglia : ... Pas spécialement.

Il baissa les yeux. Ah.

Zhongli : Childe, ferme les yeux.
Tartaglia : P... Pourquoi ?
Zhongli : Ferme-les, s'il te plaît.

Je fermai les yeux. Trop impatient, je rouvris discrètement un œil.

Zhongli : Garde-les fermés.

Je gonflai les joues. Je refermai les yeux. Environ 10 secondes s'écoulèrent. Aucun bruit, juste le vent qui me caressait les joues.

Tartaglia : ... Je peux les rouvrir ?

Sans attendre sa réponse, je rouvris doucement les yeux.
C'est alors que je vis une chose extraordinaire : Zhongli, ce jeune homme que je connaissais si bien, était en train de se transformer devant mes yeux.
C'était surréaliste, et pourtant.
En se transformant, Zhongli me regardait. Je restais sans voix face à lui. Il avait pris l'apparence d'un dragon. Un dragon. Je crus que mon imagination me jouait des tours ; non. Zhongli était là, devant moi, dans un corps de dragon. On reconnaissait ses traits.

Zhongli : Voilà, Childe... Maintenant, je n'ai plus aucun secret pour toi.

J'étais stupéfait par ce que je venais de voir.

• 🐳🐉 • 💧🔶️ •

Zhongli me parla de sa famille, comme quoi il avait perdu ses parents très tôt et qu'il dut s'adapter à sa vie d'hybride : vivre en société comme un humain et cacher son côté dragon. Son côté sauvage et très peu bavard l'isolait de toute relation avec autrui. J'ai donc enfin compris pourquoi il n'avait pas d'amis et préférait la solitude. Il m'a accordé sa confiance en me dévoilant son secret le plus profond : je lui étais donc infiniment reconnaissant.
Zhongli m'a également fait part de ses sentiments ; bien évidemment, c'était réciproque. Il est donc devenu mon petit copain. J'étais si heureux. On vivait peut-être de manière très simple, mais on gardait maintenant ce secret à deux. J'appris également qu'il travaillait dans une librairie. Ainsi donc débuta mon train-train quotidien aux côtés de Zhongli, tout sauf ordinaire.

Comme on dit : "Pour vivre heureux, vivons cachés..."

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Hellow !! Voilà pour le moment ce que j'ai pu poster. Je ne sais pas encore quand sortir la suite...
N'hésitez pas à poser vos questions, à proposer des idées ou autre !
Merci d'avoir lu, et à bientôt pour les prochains chapitres !! 😊