Partie 8
On était arrivé au week-end tellement rapidement que je n'avais pas vu le reste des jours de la semaine passer. Comme le veut la procédure ma mère et Joe sont venus me chercher pour m'emmener chez moi le vendredi soir. Arrivé à la maison, je suis allée dans ma chambre et j'ai passé la soirée seule entre moi et ma fumette. Dans la nuit quand j'avais faim, je descendais à la cuisine pour me préparer des trucs à grignoter, de la glace, des céréales. Je me suis endormie quand le soleil était déjà levé.
Je fus réveillée par une sonnerie de téléphone. Mon téléphone. Je ne savais pas quelle heure il était.
-Quoi putain? Ai-je répondu avec ma voix toute bizarre du matin.
-Bien dormi Izy?
-Andy? Comment t'as eu mon numéro sale con? Laisse moi dormir.
-Levé du mauvais pied on dirait.
-Je dormais!!!
-Plus maintenant. Bon il est actuellement quatorze heure, je te laisse jusqu'à quinze heure pour te préparer. Ce soir aussi j'ai une surprise pour toi, habille toi avec des vêtements confortables. Je suis devant chez toi dans une heure.
-Qu'est-ce que tu racontes? Déjà comment t'as eu mon num? Tu sais même pas où j'habites!
-A toute de suite!
-Je te déteste!
Il venait de raccrocher. J'avais la tête dans le cul. Il me manquait encore une heure de sommeil sur les quatre que j'arrive à faire.
Je me suis levée, je me suis douchée et je me suis habillée. J'ai mis un tee-shirt gris un peu "crop top", un jean noir taille haute et par dessus une chemise à carreaux rouge foncé. Je me suis maquillée un petit peu, et j'ai mis quelques affaires de maquillage dans le petit sac que j'allais prendre avec moi. Dans ce petit sac il y avait une poudre, un mascara, un rouge à lèvre, des sous, des clopes et quelques choses à avoir toujours sur sois au cas où, une capote. Il était quatorze heure trente passé, j'ai bu un café et j'ai fumé une clope.
A quinze heure pile, mon téléphone sonne. Un message:
"Je suis devant chez toi.
Andy"
Je vais prendre mon sac, mes clés, je mets mes chaussures et j'ouvre la porte. En effet, il était là, au coin de la rue. Il portait un jean noir très troué, un tee-shirt un peu long vert kaki et une bomber noir. Il avait des lunettes soleil sur le nez et attendait comme s'il prenait la pose pour faire des photos.
Je suis sortie et je l'ai rejoins.
-Tu croies que t'es à un shooting ou quoi?
-La plus belle est arrivée! Dit-il en me faisant un sourire fatal.
Il s'approcha de moi bizarrement, comme s'il s'apprêtait à faire quelque chose, mais j'ai sortie une clope avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Je l'ai allumée et j'ai demandée:
-On fait quoi maintenant?
-Suis moi, fit-il en souriant.
Nous avons marché quelques temps puis au final on s'est posé à un Starbucks.
-Tu veux quoi? Me demanda-t-il.
-Rien.
-Je t'invite, allé!
-Alors prend moi un americano glacé avec deux sucres.
-Ce sera tout?
-Ouais, t'inquiète.
Il parti prendre notre commande. Pendant ce temps, j'étais sur mon téléphone et je parlais avec Una.
Una: Andy? C'est qui lui?
Moi: Un mec de l'hôpital, on est au Starbucks là. Ce soir aussi on sort.
Una: Tu fais des dates avec des mec de ton hôpital? J'espère que c'est pas un psychopathe celui là! Fait attention à toi!
Moi: Mais oui, t'inquiète. Tu sais bien qu'il m'arrive jamais rien.
Una: Ouais... Il est beau?
Moi: A ton avis?
Andy est revenu avec nos boissons et un donut. Il a déposé mon gobelet et le donut devant moi et il s'est assis.
-C'est pour toi.
-Merci.
En vrai c'était un peu étrange comme situation. J'avais l'habitude de le voir à l'hôpital. C'était un peu gênant.
Il sortit son paquet de clopes et son briquet qu'il déposa sur la table en terrasse où nous étions assis. Il retira ses lunettes et les déposa aussi.
-Tu me déteste toujours? Me demanda-t-il.
Je pensais qu'il n'avait pas entendu. Qu'il avait raccroché avant.
-Oui, ai-je répondu en sirotant mon café à la paille.
Il sourit.
-Qu'est-ce que tu comptes me faire faire aujourd'hui?
Il ne m'a pas tout de suite répondu, puis finalement il a dit:
-Rien de bien spécial.
-Et ce soir?
-Ce soir? Tu veux venir dans une soirée avec moi?
Une soirée? Difficile de refusé. Mais en même temps, je ne connaîtrais personne là-bas. Est-ce que ça me dérange vraiment? Pas vraiment.
-C'est où ta soirée?
-Sur Paris.
-Tu croies vraiment que je vais aller je sais pas où avec un mec comme toi, que je connais à peine?
-J'en suis sûr, dit-il en souriant comme pour me défier.
Il à l'air de bien me connaître maintenant. Quel imbécile.
Nous sommes restés là, à discuter de tout et de rien en buvant nos boissons.
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