Partie 7
Puis les jours sont passées. Ils se ressemblaient presque tous, ils étaient similaires tout en étant différents. D'abord, le week-end est arrivé. Plusieurs personnes sont partis, parce que quelques internés ne sont pas admis sept jour sur sept ; ils ont donc leur week-end delibre à l'extérieur. Certains ne viennent même que deux ou troisjours par semaine. Ils continuent d'aller en cours et ne viennent que pour les consultations et examens réguliers. Mia fait partie de ceux qui ont leurs week-ends. J'en ai profité pour fumer tranquillement sur ma terrasse improvisée. Moi, je n'avais pas mon week-end. Après ce qu'il s'est passé, ils ne m'auraient pas laisser rentrer aussi facilement. Puis la semaine a repris et Mia estrevenue. Tout ce que je faisais là bas était devenue une routine. Le lundi de cette semaine, j'avais rendez-vous avec la psy. Au début, je ne voulais pas coopérer. Puis je lui ai demandé pourquoi je n'avais pas le droit de sortir. Elle m'a répondu qu'en bref, ils ne voulaient pas me laisser dehors car je suis sans surveillance et que je pourrais faire n'importe quoi. Ici, ils pouvaient avoir un œil sur moi. S'ils savaient ce que je faisais à leur fenêtre ce week-end ! Elle m'a ensuite demandée pourquoi je ne parlais avec personned'autre. J'ai déjà parler avec Mia, Owen, Andy et les autres potes de Mia, mais c'est vrai que ce n'était pas de vraies conversations et que je ne familiarisais pas plus avec eux. Même à Mia je n'adressais pas souvent la parole alors que nous partageons la même chambre. L'idée était donc passée dans ma tête. Toute la semaine je me suis investie pour jouer à la gentille fille. J'ai même arrêter de bédave. Je parlais avec Mia et ses amis, je souriaisplus et je m'investissais dans chaque atelier que je faisais. Puis avant la faim de semaine j'ai commencé à jouer le rôle de la fille à qui sa mère manque. Ils ont appelé ma mère et celle-ci à ditoui. Elle me laisse entièrement entre les mains des médecins, s'ils le proposent, c'est que ça doit être bon pour moi. J'ai donc dû faire un« contrat » avec la psy. Je devais revenir à dix-huit heure pile dimanche, si je ne revenais pas à cette heure précise et qu'on finissait par me renvoyer ici, plus de sortie et peut-être même Sainte-Anne. Je lui ai dit d'accord. Vendredi soir ma mère et Joe sont venus me chercher et m'ont emmené à la maison. J'ai pu récupérer mon paquet de clope, mon feu et mon téléphone mais je n'ai rien fait en leur présence. Dans la voiture, je ne leur ai pasparler, eux non plus. Joe conduisait en silence et ma mère regardait la route. J'ai fait la même chose. Arrivé à la maison, je suis directement allée dans ma chambre. J'ai refermé la porte derrière moi et là, je me sentais enfin chez moi.
Ma chambre n'avait pas bougé depuis mon départ, sauf mon lit dont les draps avaient été changés. J'ai pris mon ordinateur sur mon bureau puis je me suis installée dans mon lit. J'ai mis de la musique sur YouTube et je me suis allumée une clope. Chez moi j'ai le droit de fumer des clopes, ma mère aussi fume. Mon cendrier était à sa place sur ma table de chevet, je l'ai pris et je l'ai posé sur le clavier demon ordinateur pour le rapprocher de moi. J'ai pris mon téléphoneet je l'ai allumé. Des appels manqués, des messages, des notifications. Apparemment j'ai manqué à beaucoup de gens. Pff, c'est ça ouais. Joe et ma mère travaillaient le lendemain, alors ils sont partis se coucher tôt. Ils commençaient vers neuf heure tout les deux. J'ai passé ma nuit à rouler et fumer et à me mater des séries.
Le lendemain quand je me suis réveillée, il était onze heure. J'étais seule à la maison. Je suis allée à la porte d'entrée, elle était fermée à clé. Je suis repartie dans ma chambre et j'ai appelé Una.
-Izzy ??!
-Salut ma poule.
-C'est toi ??? T'étais passée où bordel ?!
-Longue histoire, ça fout quoi aujourd'hui ?
-Bah j'avais rien de prévue hein.
-Viens chez moi ?
-Là maintenant ?
-Ouais après on sort. T'inquiète on va s'faire une vraie journée.
-Trop cool ! Je suis déjà prête, j'arrive.
-Vas-y,à tout'.
Una, c'est mon acolyte. Je pourrais pas vous en dire plus à propos de nous. On ne se connaît que depuis un an, mais l'entrée de sa vie dans mon existence a tout changé. Je lui dit pas souvent, mais je la kiffe cette connasse.
Je suis partie me préparer, j'ai pris ma douche et je me suis habillée. J'avais mis un débardeur bordeaux avec des bretelles ficelles, un jean noir assez troué et des chaussettes noir. Je me suis vite fait maquillée : mascara, poudre et c'était bon. Le temps que je fasse tout ça, Una était à la porte.
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