Pdv de Lina
Je suis derrière mon bureau à travailler et je me sens un peu tracassée. Après l'incident d'hier soir, Draco ne m'a pas donné signe de vie depuis qu'il est parti rapidement de chez moi. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de grave. Pourquoi je pense à ce qu'il me donne de ses nouvelles aussi ? Il a une vie, un boulot à faire et il a mieux à faire que de m'écrire pour me dire qu'il va bien. Je suis juste une personne qu'il doit protéger et puis, qu'est-ce qui me prend à penser comme ça. Je ne vais pas bien du tout.
Je sors de mon bureau pour donner les piles de dossiers que j'ai consultées à mon directeur avant de prendre l'ascenseur pour aller à l'accueil pour m'acheter quelque chose vite fait au distributeur.
Je suis bête d'avoir des réflexions pareilles, je m'attache trop vite aux gens... Il ne faut pas que je fasse les mêmes erreurs que la dernière fois. Il ne faut pas que je conclue mes impressions envers une personne aussi rapidement. Pourtant, je le sais très bien qu'il ne faut jamais tirer des conclusions trop hâtives sur des gens qu'on connaît à peine. Mais il faut croire que même avec le temps, je me fais avoir par les facettes des gens.
Il ne faut quand même pas que je fasse comme la dernière fois...
Positionnée face à la machine, je réfléchis à ce que je peux prendre en voyant plein d'articles de différentes formes et couleurs. Ayant une envie de sucre, j'achète rapidement l'article qui me tape à l'œil et repart précipitamment vers l'ascenseur, toute contente.
J'ai pris un sachet de bonbons, c'est le meilleur remède pour les coups bas.
En entrant dans l'ascenseur, un homme rentre de justesse avant que les portes ne se ferment. Je me retrouve seule avec lui et pour une raison que j'ignore, l'atmosphère s'est changée d'un coup. Je ne sais pas si c'est mon esprit qui me joue juste des tours, mais je me sens très mal à l'aise quand je vois du coin de l'œil, l'homme m'observer sans discrétion.
J'espère arriver rapidement à mon étage...
Je jette un coup d'œil à l'homme à côté de moi et remarque qu'il est très grand et musclé. Il a un teint bronzé, des yeux verts et des cheveux bruns. Il tient un gobelet de café à ses mains et ne porte pas l'uniforme de l'entreprise. C'est peut-être une nouvelle recrue
– Les bonbons, c'est pour les enfants. Dit-il avant de boire une gorgée de son café en me regardant du coin de l'œil
Je ne réponds pas à ce qu'il vient de dire. L'immaturité dans cette phrase était présente à un point que j'espère juste fortement et intérieurement que l'ascenseur ouvre ses portes et que je puisse sortir. Mais plus les secondes passent, plus je sens la panique m'envahir.
Je me dirige rapidement vers l'interface de l'ascenseur pour appuyer sur un bouton pour sortir. Qu'importe l'étage, mais je me fais prendre violemment par le poignet qui me stoppe dans mon élan et qui me fait lâcher par la même occasion mon sachet de bonbons.
– Tu es mignonne de vouloir fuir, mais on ne t'a jamais appris à répondre quand on t'adresse la parole ? C'est très malpoli. Me dit-il en souriant
– Lâchez-moi, vous me faites mal au poignet ! Crié-je
Il ignore complètement ce que je lui dis et je le vois appuyer sur un bouton qui fait arrêter et bloquer l'ascenseur. Je sens des frissons me parcourir de partout.
Je suis bloquée dans cet endroit, seule avec lui et si j'appelle de l'aide personne ne viendra m'aider. On ne m'entendra pas...
Je commence à respirer difficilement et à me sentir à l'étroit. J'essaie de me débattre comme je peux pour que l'homme enlève son emprise de mon poignet, mais celui-ci me ramène à son torse dos à lui et me bloque mon autre bras en me serrant de son autre bras libre. J'essaie malgré tout de bouger frénétiquement pour essayer de m'échapper de son étreinte, mais l'homme me tient le poignet tellement haut qu'il me provoque une douleur à cet endroit et je n'ai pas les pieds sur terre.
– Arrête de gigoter, tu veux ver de terre ? Dit-il en ayant son visage près du mien où je pouvais sentir provenant de lui, un mélange d'odeur de cigarette et d'autres choses indistinguable et insupportable à respirer qu'il me donne le tournis
– Lâcher-moi !!
– Shhh tais-toi et regarde ce qui va se passer. Dit-il en me montrant son gobelet de café tenu dans son autre main avant de le pencher tout doucement et de le verser sur moi
M'attendant à qu'il tâche juste mon haut d'uniforme avec son café, je commence étrangement à sentir ma peau picoter et me brûler avant de sentir des douleurs insupportables.
– ÇA BRÛLE !! ARRÊTEZ !!! Hurlé-je
– Crie autant que possible. Appelle-le. Me dit-il en tirant sur mon poignet le plus haut possible. Hurle son nom désespérément pour qu'il vienne t'aider et attire-le vers moi ! Me hurle-t-il à l'oreille
Son nom ? Il parle de Draco ? Je ne peux pas faire ça, je ne peux pas l'appeler pour l'attirer vers cet homme. Il ne pourra pas venir de toute façon, l'ascenseur est bloqué et puis s'il continue à me hurler dans les oreilles, je vais devenir sourde à coup sûr.
Les minutes passent et le silence règne jusqu'à ce que je commence à avoir des quintes de toux. Étonnamment, je sens un goût métallique couler entre mes lèvres.
– On dirait que le produit commence à faire effet. Ricane l'homme derrière mon dos
Draco... où es-tu bon sang ?
– Appelle-le si tu veux vivre. Je veux savoir s'il te viendra en aide ou non. APPELLE-LE MAINTENANT !
Les larmes aux yeux, je sens mon poignet se faire serrer de plus en plus fort qui me coupe le souffle.
– D-DRACO !!! Hurlé-je avant qu'une quinte de toux me vienne à la gorge qui me fait toussoter.
Une vive douleur se fait sentir vers mon poignet, je n'ai eu le temps que de grimacer légèrement puis ce fût l'obscurité.
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- Draco, Draco, Draco. Regarde comment tu protèges Lina avec tes méthodes insensées. Où es-tu en fait ?
- Lecteur fidèle hors bêta-lecteur qui dès le début de la publication de l'histoire lit chaque chapitre à sa sortie. Je dédie ce chapitre au cher membre Lams. Merci de suivre l'aventure TechA :))
Saï Seiyuro
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