Chapitre 51
Pdv de Xenos
Ça fait maintenant plus de deux heures depuis que j'ai pris mon petit-déjeuner que je suis dans ma chambre avec Draco. Il est en train de vérifier sur son ordinateur via les caméras de la ville s'il y a des personnes qui semblent suspectes, tandis que moi, je suis assis à côté de lui pour l'aider au cas où il louperait quelque chose.
Je profite de lui poser la question qui me brûle les lèvres depuis deux jours
– Je me demandais, tu aimes bien le masque que tu portes ?
–𝑂𝑢𝑖, 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 ? 𝐸𝑡 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑢 𝑚𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡, 𝑗'𝑎𝑖𝑚𝑒𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑡𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗'𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑗𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑥, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠. 𝐽𝑒 𝑏𝑙𝑜𝑞𝑢𝑒, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑓𝑟𝑢𝑠𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡
– Je sais, c'est pour ça que j'aimerais bien que tu me parles de vive voix, mais t'inquiète. Tu y arriveras sans un jour. Le rassuré-je
– 𝐶̧𝑎 𝑚'𝑒́𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑒́𝑛𝑜𝑟𝑚𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑋𝑒𝑛𝑜𝑠, 𝑐̧𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑝𝑙𝑢𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠...
– Pourquoi tu aimes ce masque ? Lui demandé-je pour changer de sujet de conversation
– 𝐵𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛. Dit-il en tapant sur le clavier de son ordinateur
– Et si tu essayais d'être plus sincère envers moi et envers toi-même ?
J'observe mon ami regarder hors de son écran et croiser les bras sur son torse avant de me répondre
– 𝐽𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑙'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑏𝑖𝑒𝑛, 𝑐𝑎𝑟 𝑖𝑙 𝑚'𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑜𝑓𝑓𝑒𝑟𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑢 𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐̧𝑢, 𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟, 𝑛'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢'𝑢𝑛 ℎ𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒. 𝐶'𝑒𝑠𝑡- 𝑐̧𝑎 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑚𝑜𝑖 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑒̀𝑔𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒, 𝑡𝑢 𝑣𝑜𝑖𝑠 ? 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑝 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙'𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑟
– Je vois ce que tu veux dire. Mais si une autre personne t'offrait quelque chose qui ne travaille pas chez TechA pour exprimer leur gratitude ou autre, ça te plairait quand même ?
– 𝑁𝑜𝑛... 𝑠𝑖 𝑐𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑛𝑜𝑛...
Mon ami couvre directement sa bouche dès qu'il se rend compte de ce qu'il vient de m'avouer tandis que je pouffe de rire, amusé de sa révélation et de voir son visage qui rougit.
– Donc, tu admets qu'il y a quelque chose entre toi et Lina ? Ou du moins que tu ressens quelque chose envers elle ?
Il se racle la gorge comme si c'était pour calmer son embarras et me répond
– 𝐽𝑒 𝑡𝑒 ℎ𝑎𝑖𝑠 𝑡𝑜𝑖 𝑒𝑡 𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑎𝑞𝑢𝑖𝑛𝑒𝑟𝑖𝑒𝑠, 𝑡𝑢 𝑠𝑎𝑖𝑠 ?
– Oui, je sais. Réponds maintenant Draco, tu ne peux pas échapper à ma question là. Dis-je en rigolant
Mon ami râle et marmonne entre ses lèvres
– 𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑜𝑢𝑖, 𝑖𝑙 𝑠𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑦 𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠. 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑠. 𝑀𝑜𝑛 𝑐œ𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑙𝑝𝑖𝑡𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑝 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠, 𝑗𝑒 𝑛'𝑦 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑒𝑛 𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟 𝑎̀ 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑒́𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑙𝑖𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑗'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑜𝑢𝑖, 𝑗𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑒𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠...
– Mais ?
– 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑒𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒́𝑔𝑒́𝑒. 𝑀𝑒̂𝑚𝑒 𝑠𝑖 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒̀𝑔𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑛'𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑑𝑖𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑'𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑛'𝑎𝑢𝑟𝑎𝑖 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑠 𝑔𝑒𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑐𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑔𝑢𝑒̈. 𝐸𝑙𝑙𝑒... 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖̂𝑡 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑚𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑜𝑢 𝑚𝑎 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑡𝑒́. 𝐹𝑎𝑐̧𝑜𝑛, 𝑗𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑥𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒́ 𝑒́𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑑𝑒̀𝑠 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑠 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑'𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡
– J'ai une impression de déjà vue de ton début de phrase. Dis-je en faisant référence à ce qu'avait dit Lina hier
Mon ami hausse les sourcils comme s'il attendait que je lui en dise davantage mais, je remarque une personne sur la caméra et la pointe sur son écran d'ordinateur
– Hé regarde, ce n'est pas l'amie à Lina ? Demandé-je
Draco fais quelques cliques pour que la caméra ce zoom et on voit clairement l'amie à Lina marcher vers l'endroit où on l'avait croisé, devant le magasin de fleur
– 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑝𝑒̀𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑙𝑎̀-𝑏𝑎𝑠 𝑜𝑢 𝑞𝑢𝑜𝑖 ?
– Je pense. Les parents de Lina étaient passés devant cette boutique hier et l'ont croisée là-bas d'après ce qu'ils m'ont raconté. C'est n'importe quoi
Il ferme son appareil et soupire en se levant de sa chaise
– 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑑𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑎𝑖𝑡 𝑢𝑛 œ𝑖𝑙 𝑠𝑢𝑟 𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠.
J'acquiesce de la tête en me levant à mon tour. Nous marchons dans le couloir et quand je remarque qu'on s'approche de la chambre à Lina, je lui dis
– On devrait aller voir Lina pour voir si elle va mieux
Moi qui pensais qu'il allait me suivre sans rien me dire, mon ami me lance
– 𝑉𝑎𝑠-𝑦 𝑡𝑜𝑖, 𝑗𝑒 𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑙𝑢𝑖 𝑝𝑟𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑗𝑜𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒
Si pour lui Lina n'est que sa cliente, je me demande s'il ne s'est pas remis en question de pourquoi il agit avec autant d'attention avec elle.
Je souris à cette pensée avant de toquer à la porte et de rentrer dans la chambre de Lina. Je découvre celle-ci assis sur le bord de son lit, le visage rivé sur son téléphone. Je me dirige vers elle et m'assois à ses côtés sans un mot avant de lui demander
– Qu'est-ce qui se passe Lina ? Qu'est-ce qui t'a peiné à ce point pour que tu partes de la table sans manger un bout de ton petit-déjeuner ?
– Rien... c'est juste que quand mes parents ont dit que Kimberley attendrait un message de part. J'ai l'impression de faire un saut dans le passé, quand on ne se parlait plus, mais que j'avais quand même encore garder son numéro.
– Et tu l'as toujours actuellement malgré toutes ces années, c'est ça ?
– Oui... Enfin, je l'ai enlevé de mes contacts, mais je n'ai pas supprimé les conversations qu'on a eues, car je me suis dit qu'avec le temps j'aurais peut-être la foi de le faire. Mais d'un autre côté, je pense que la moi du passé espère que son amie revient en s'excusant. Ce qui n'a jamais été le cas. Dit Lina en serrant fermement son appareil entre les mains
– Et pourtant aujourd'hui, elle veut te parler à nouveau en face à face. Tu ne veux pas aller la voir ?
– Non, je ne veux pas. Une part de moi me dit que ça ne servirait à rien de se reparler à nouveau elle et moi, donc voilà mais une autre partie de moi se demande si elle ne viendrait pas s'excuser. Elle soupire désespérément et poursuit. Je ne sais pas en vrai Léon, je ne sais pas. Je ne sais pas comment agir ou penser face à la situation.
– Je comprends, mais ne te démoralise pas pour elle. Elle ne vaut pas le coup et puis on est là Draco et moi ! On est tes amis ! Enfin pour Draco, peut-être tu es plus qu'une amie si tu vois ce que je veux dire. Dis-je en lui donnant un coup d'épaule
Je ne sais pas si elle croit ce que je lui dis par rapport à mon ami quand elle éclate de rire, mais tant qu'elle retrouve le moral, tout va bien.
On entend un frappement. Je remarque mon ami au coin de la porte qui se dirige vers sa protégée. Il lui tend un verre de chocolat chaud qui a l'air de vraiment faire plaisir à Lina qui le remercie avec le sourire, mais celui-ci ne lui répond qu'avec un son qui provient de sa gorge. Puis, il ressort de la pièce aussi rapidement qu'il est venu en fermant la porte sans se retourner. Qu'est-ce qui lui prend d'agir comme ça alors qu'il était de bonne humeur quand on s'est séparé ?
– Il ne va pas bien ? Me demande Lina
– Si, mais je suppose qu'il est de mauvaise humeur car on a vu ton amie sur les caméras de la ville. Elle traîne devant la boutique de fleurs, là où elle nous a vus. Tes parents l'ont croisée là-bas hier aussi. T'inquiète, ça va lui passer quand on fera la balade avec tes parents dans la forêt. Ils ont organisé ça pour te changer les idées
– J'espère que tu as raison Léon
J'espère aussi Lina, car je ne vois pas d'autres raisons pourquoi mon cher ami serait de mauvaise humeur
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Saï Seiyuro
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