Chapitre 46

Pdv de Lina

– Papa, comment tu sais que le numéro que tu m'as appris quand j'étais petite allait m'aider ? Tu connais TechA et Deltah ? Tu n'avais pas l'air surpris, ni posé des questions aux garçons d'ailleurs. Toi aussi maman. Lancé-je quand nous entamons le gâteau qu'à acheter Léon après le repas qu'on vient de finir.

– Ta mère et moi connaissons bien et bel l'existence de TechA et Deltah et je savais que cette personne allait t'aider car c'est notre ami

– Qui est réellement monsieur Engitski ?

Mon père lance un regard à Draco qui lui me regarde à son tour. Il dit

– 𝑀𝑜𝑛𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟 𝐸𝑛𝑔𝑖𝑡𝑠𝑘𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑇𝑒𝑐ℎ𝐴 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟. 𝑀𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑗'𝑦 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑙'𝑎𝑣𝑒𝑧 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢, 𝑣𝑜𝑢𝑠 ? Demande Draco à l'égard de mes parents

– Je faisais partie de l'agence enfin, je le suis toujours, mais j'ai changé de secteur. Répond-t-il d'un air rêvasseur comme si cette époque lui manquait

– Vous aussi madame Fernard ? Demande Léon en prenant une autre bouchée de son gâteau

– Oui, mais comparé à mon mari, je travaille toujours au même poste. Je suis sûre d'ailleurs que toi ma fille, tu pourrais travailler là-bas en tant que secrétaire vu comment tu t'organises bien quand tu étais petite.

Je sens le regard pesant de quelqu'un sur moi et regarde mon téléphone en ignorant comme je peux la sensation que j'ai sur les épaules

[Draco^^] : Je vous l'avais bien dit que vous avez le profil pour

– D'ailleurs tu étais, tu es et tu seras toujours cette personne importante qui a conquis mon cœur dès le premier regard que j'ai posé sur toi. Déclare mon père amoureusement à ma mère. Même si pendant une longue période tu déclarais haut et fort tous les reproches possibles envers l'amour.

Je remarque ma mère rougir d'embarras et de gêne face à la confession de mon père et je souris légèrement face à la scène qui s'offre à moi. Ils sont tellement adorables...

Néanmoins, je ne sais pas ce que je dois en penser. Dès l'enfance, mes parents m'ont donc caché certains éléments sur leur métier et leur rencontre, pourquoi ?

– Pourquoi ne pas m'avoir tenu au courant moi aussi de l'existence de TechA et tout ça. Pourquoi m'avoir caché la vérité sur vos passés ? Chuchoté-je

– Parce que nous ne voulions pas que tu connaisses ce monde. Je suis désolée ma fille, je pensais pouvoir te le raconter un jour avec ton père, mais plus tu grandissais, plus on se disait qu'il valait mieux que tu continues à voir le monde comme tu penses qu'il est

– Je comprends et en soi... Je laisse en suspens ma phrase et souris tristement en regardant la part de gâteau à moitié entamé sur mon assiette avant de continuer ma phrase. En soi vous avez bien fait car me connaissant, j'aurais pris peur et je n'aurais peut-être pas eu le courage de partir de cette maison à ma majorité.

– 𝐸𝑥𝑐𝑢𝑠𝑒𝑧-𝑚𝑜𝑖 𝑑'𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑟𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑒 𝑏𝑟𝑢̂𝑙𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑒̀𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑧 𝑑𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑖𝑒𝑧 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑒𝑐ℎ𝑎 𝑚𝑜𝑛𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑚𝑎𝑑𝑎𝑚𝑒 𝐹𝑒𝑟𝑛𝑎𝑟𝑑. Dit-il en toussant avec la main levée comme s'il était à l'école.

Ce geste le rend tellement adorable... non mais à quoi je pense sérieusement ?!

– Pose-moi ta question mon garçon

– 𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑧 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 ?

– Je travaille dans le secteur du médical, tandis que ma femme travaille dans le secteur des créations de produits dangereux

– Vous appartenez à quel groupe ? Demande Léon qui, je remarque, a fini sa part de gâteau sur son assiette

Mon père lance un regard à ma mère. Ils répondent en même temps

– Nous faisons partie des SAOV.

Léon s'étouffe avec son thé tandis que Draco tousse comme s'il avait avalé de travers. Je regarde les garçons et regarde ensuite mes parents qui se sourient l'air complice. Je ne comprends pas, qu'est-ce qui se passe tout à coup pour que l'ambiance qui règne à cette table soit bizarre ?

– Quelqu'un pourrait m'expliquer s'il vous plaît ?

– L'agence est composée de différents secteurs et ceux qui travaillent sur le terrain doivent être dans un groupe de quatre personnes. Explique ma mère

– Et les SAOV est le tout premier groupe créé qui dirigeait un peu l'agence. Monsieur Engitski est le principal dirigeant, mais on raconte tellement de choses sur ce qu'ils ont vécu pendant les premières années de TechA, surtout une histoire en particulier. Je- woah ! Je n'arrive pas à croire que vous êtes des membres de ce fameux groupe !! S'exclame Léon, émerveillé

– 𝑄𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑣𝑜𝑠 𝑛𝑜𝑚𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑑𝑒 ?

– À la vie, à la mort et jusqu'à l'au-delà...

– TechA restera soudée quoi qu'il arrive. Poursuis Léon

– 𝑇𝑒𝑐ℎ𝐴 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑜𝑠 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑠, 𝑛𝑜𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠, 𝑙𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑔 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑣𝑒𝑖𝑛𝑒𝑠...

– ...mais c'est surtout une famille à qui j'ai prêté allégeance sous le nom d'Atsu. Prononce mon père, le sourire aux lèvres

– Et sous le nom d'Opale. Poursuit ma mère

Je suis bouche bée face à ce qu'il vient de se passer. C'est... si beau ce qu'ils viennent de réciter.

– Atsu ?! Le bras droit de monsieur Engitski et le chef des hôpitaux TechA ?! S'exclame Léon. Et vous, vous êtes la fameuse Opale qui crée les poisons pour nos armes ?!

Ma mère rigole légèrement en hochant la tête tandis que mon père confirme ses dires

– J'étais le bras droit de mon cher ami Engitski mais oui. C'est bien moi, Atsu en personne. D'ailleurs, il va bien ce cher Engitski ? Il aurait pû me mettre au courant par rapport à ma fille tout de même

– 𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑖𝑛𝑞𝑢𝑖𝑒́𝑡𝑒𝑟, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑓𝑟𝑜𝑖𝑑 𝑒𝑡 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑟𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒

– Et possessif aussi. Poursuis Léon ce qui fait éclater de rire mes parents

– Il n'a pas changé. Disent-ils en même temps

J'observe mes parents, Léon et Draco papoter entre eux et je sens mon cœur palpiter légèrement. Les voir comme ça... me donne l'impression qu'ils ont l'air d'une vraie famille alors qu'ils sont juste liés via cette mystérieuse agence. Les voir comme ça... me fait plaisir et les écouter attentivement en apprenant de plus en plus sur TechA apaise mes questionnements en moi. Les coups d'œil qu'ils me lancent tout en souriant me laissent percevoir qu'ils ne m'ignorent tous pas et qu'ils ne me mettent pas de côté.

Sentir cette atmosphère chaleureuse et pleine de joie me gonfle le cœur et je me rends compte que j'ai toujours été à ma place chez moi. J'ai toujours eu ma place qu'importe où je me situais, mais il me manquait juste les bonnes personnes pour m'accompagner.

Ma vue se brouille et sans que je puisse comprendre, je me retrouve contre le torse de cet homme comme à notre première rencontre. Je souris légèrement et laisse les larmes couler quand je sens plusieurs bras m'enlacer.

Après six ans d'absence, je suis enfin de retour à la maison, maman et papa...

Je suis de retour et je me rends compte à quel point c'était idiot de ma part de partir sans vous donner d'explication. C'était idiot. Je suis idiote, Pardon... Pardonnez-moi de cette stupide erreur...

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Saï Seiyuro

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