Chapitre 25 : Catriona

Cela fait un petit moment que nous nous embrassons Andrew et moi. Quand je me rends compte que je suis allongée sur lui, dans sa chambre et qu'il est torse nu et très sexy en fait. Inconsciemment je me raidis, ma timidité refaisant surface à toute vitesse, ce que ressent Andrew tout de suite.

_ Y a un problème ? Me demande - t - il en caressant délicatement ma joue.

Pour toute réponse, je baisse les yeux. Comme à son habitude, Andrew trouve les bons gestes et le bons mots. Il sourit et m'embrasse le bout du nez avant de reprendre en plaisantant.

_ Disons que tu m'as pas vraiment laisser le temps d'enfiler un tee - shirt, ce qui le rend encore plus craquant en cet instant.

Je souris et lui donne une petite tape sur le torse. Andrew se jette alors sur moi et m'embrasse langoureusement avant de se lever pour enfiler un tee - shirt. Je le regarde et sourit en mordillant ma lèvre inférieure. Pour la première fois depuis la mort tragique de ma mère, je me sens bien. Je me sens bien même si je m'inquiète qu'Andrew soit dans le club de mon père. Mais je balaie rapidement ce nuage, pas ce soir . . . pas maintenant, . . . je veux juste profiter.

_ Bon tu es prête ? Me demande - t - il.

_ Oui, . . . mais j'ai pas envie de rentrer, répondis - je en levant et en rougissant car je n'en revenais pas d'avoir dit à voix haute ce que je pensais au fond de moi.

Andrew s'approche de moi et m'enlace tendrement avant de m'embrasser dans le cou et de murmurer.

_ Je t'assure que moi non plus j'ai pas envie que tu rentres. Mais je tiens à rester en vie. Alors je te ramène sinon ton père va me tuer, termine - t - il en resserrant son étreinte.

Je lui réponds d'un sourire mais au fond de moi je suis contrariée. Car quand il a parlé de rester en vie. Ce n'est pas à mon père que j'ai pensé . . . mais à lui . . . Declan. Et dans un moment aussi intime, je m'en veux de penser à lui, de voir son visage s'imprimer devant moi.

Encore une fois, c'est Andrew qui me ramène à la réalité. Il me tend la main, et il me ramène chez moi. Nous rentrons et il reste jusqu'à l'arrivée de mon père comme un vrai gentleman.

Les semaines passent tranquillement. L'automne passe et l'hiver commence à s'installer. Ma relation avec Andrew est simple et facile. Il est le petit ami parfait. Il me rejoint le midi quand il n'est pas retenu par les affaires du club. D'ailleurs c'est ce qui m'attriste le plus. Dès que j'aborde ce qu'il fait pour mon père ou dans le club. Il reste toujours très évasif ou il s'arrange pour détourner la conversation.

Entre mes études, mes dossiers  et Andrew, je ne passe que très rarement au bar et ce n'est pas plus mal. Car pour être honnête, je ne veux pas le croiser. A la limite cela me convient très bien. Laura et moi on s'appelle tous les jours et on ne raconte nos vie. Et la sienne est clairement palpitante.

Avec Zack, on s'entend très bien. Pour le boulot on est complémentaire. On a la même façon de travailler et nous sommes aussi rigoureux l'un que l'autre. Ce qui rend notre travail d'équipe parfait. C'est un garçon charmant, je sais que Laura adorerait le voir mais je ne suis pas sûre que cela soit la meilleure des idées pour tous les deux en fait. 

Ce soir, comme chaque soir, je sors de mon dernier cours et me dirige vers la bibliothèque où Zack va me rejoindre pour travailler sur notre dossier semestriel qui compte pour presque la moitié de la note finale. Perdue dans mes recherches et la montagne de documents que j'ai à analyser, je ne vois pas le temps passer. 

Je suis surprise quand je vois le veilleur de nuit m'indiquer qu'il est vingt - deux heures et que la bibliothèque va fermer ses portes. Je rassemble mes affaires en m'excusant de ne pas avoir vu l'heure. Je regarde mon portable et je suis surprise de voir que Zack ne pas prévenu qu'il ne viendrait pas. C'est vrai que cela me surprend car cela n'est pas du tout le genre de Zack. Il est plutôt du genre prévenant. Mais bon là n'est pas la question, il va falloir que je regagne ma voiture qui est sur le parking sud à environ quinze minutes de marche de la bibliothèque. 

Quinze minutes de marche ce n'est pas le bout du monde en pleine journée quand le campus est animé . . . mais en pleine nuit, bizarrement cette perspective ne me réjouit pas plus que cela. Depuis la mort préparée de ma mère, j'avais pris peur. Enfin j'angoissais face à certaines situations qui ne me faisait rien avant. Et traverser un campus sombre en pleine nuit faisait parti de mes nouvelles angoisses.

Je resserre les pans de mon perfecto contre moi et me dis qu'il va falloir que je mette une veste plus chaude. Je croise les bras devant et descend l'escalier de la bibliothèque. J'avance et c'est horrible car j'ai l'impression que plein de bruits viennent de partout ce qui me fait un peu peur je dois dire. Je me stoppe net, ferme les yeux et me dit que tout va bien se passer. J'inspire et expire plusieurs fois à fond pour regagner mon calme. Une fois chose faite, je reprends la route en me disant que je n'ai rien à craindre et que tout va bien se passer.

Et c'est le cas, j'avance pendant quelques instants tranquille . . . jusqu'à ce que je le sente . . . ou plutôt les sente . . . derrière moi. Ils sont là, je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qu'ils sont là. Ils chuchotent et je sais très bien qu'ils parlent de moi. Je me dis que je dois rester calme, ma voiture n'est plus très loin.

_ Eh ma jolie, tu voudrais pas passer un moment avec nous ? Commence l'un d'eux.

Je ne réponds pas et accélère voulant augmenter la distance entre eux et moi. Mais cela ne sert à rien. Je pousse un cri de surprise quand l'un d'eux m'empoigne le bras. Je n'ai pas le temps de réagir qu'un autre me couvre la bouche de sa main pour que je ne puisse pas appeler à l'aide. Alors que je pense ma dernière heure arrivée, celui qui m'a empoigné le bras ouvre mon blouson et déchire mon pull et mon tee - shirt à l'aide d'un couteau. Je tremble de terreur en pensant à la suite des événements. Je débats de toutes mes forces. Il est hors de questions que je leur facilite la tâche.

Alors que je tente le tout pour le tout, je vois un type voler en arrière. Je ne m'attarde pas et mors de tout mes forces le bras du type qui me retient. Surpris ce dernier me lâche et j'en profite pour l'éloigner de la scène en fermant mon blouson. 

_ Va à ta voiture Cat, me dit une voix que je reconnaîtrai entre mille.

_ Declan, dis - je tout bas en me retournant pour le voir aux prise de mes agresseurs.

Je pensais qu'ils étaient deux mais en fait ils sont quatre. Je suis surprise de voir avec quelle facilité, il vient à bout des trois premiers. C'est clair Declan sait se battre, il faudra que je lui demande quelques cours. Alors qu'il se débarrasse du dernier, je vois le premier se relever et sortir un objet brillant. Je le vois arriver derrière lui et j'ai juste le temps de hurler.

_ Declan attention derrière toi ! Hurlais - je à plein poumon. 

Il se retourne et désarme l'homme avec une agilité fascinante. Une fois les quatre homme à terre, il prend leurs portefeuilles et se dirige vers moi en se tenant les côtes. 

_ Prends ça, commence - t - il en me tendant les portefeuilles que je mets dans mon sac sans réfléchir. Va falloir que tu me ramènes chez moi, je pourrai pas conduire ma moto, dit - il en s'affalant sur le siège passager.  

Je contourne ma voiture et m'installe sur le siège conducteur. Alors que je démarre la voiture, je commence mon interrogatoire.

_ J'appelle la police ? Tu habites où ? Mon père il faut que je le prévienne ? Mon dieu . . . commençais - je perdue dans ce que je devais faire.

_ Dans ton GPS mémoire 3 c'est mon adresse. Pour les flics non, on réglera ça avec le club. Toi comment tu vas ? Me demande - t - il serrant les dents.

Je me gare sur le bas côté et me tourne vers lui.

_ J'ai connu mieux, dis - je quand je vois qu'il se tient le flan. Declan tu as quoi là ? Demandais - je inquiète. 

_ Ramène moi chez moi, je préviendrai ton père et me soignerai, me répond - t - il d'un ton sans appel. 

Je dis rien et suis ses instructions. Une fois garée, je l'aide à descendre et nous montons dans son appartement. Je serre contre moi les lambeaux de mes vêtements et le suis. Une fois à l'intérieur, Declan me laisse dans le salon et reviens deux secondes plus tard avec un tee - shirt qu'il me lance au visage.

_ Change toi et rejoins moi dans la salle de bain, je vais avoir besoin de toi, me dit - il toujours aussi durement. 

J'aurai bien envie de l'envoyer balader mais sans son intervention ce soir je serai probablement morte. Alors je lui accorde le bénéfice du doute. Je me change et enfile son tee - shirt. Quand le tissu touche ma peau je frissonne en pensant que j'avais déjà vu ce tee - shirt sur la sienne. Je repousse cette pensée et le rejoins dans la salle de bain. C'est là que je surprends une conversation téléphonique entre lui et mon père.

_ Oui Jake. 4 types mais je m'en suis occupé et oui elle est avec moi . . . D'accord elle reste ici cette nuit . . . tu peux demander à Alvaro de récupérer ma bécane . . . Non rien de grave, une entaille dans le flan mais ça ira . . .OK à demain. 

J'inspire un grand coup me disant que je vais passer la nuit ici chez lui. J'allais frapper à la porte quand il me dit avant que ma main ne touche la porte., 

_ Vas - y entre . . . 

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