Kyungsoo avait 25 ans lorsque son compagnon quitta leur domicile pour se rendre aux fronts.
Il l'embrassa une dernière fois, les larmes aux yeux alors que jongin, son amour, l'étreignait fortement.
Il monta dans le train de fer, et lui fit signe par la fenêtre du wagon.

L'heure du départ arriva à grand pas, et les adieux furent fait. Le train quitta la gare, et l'amoureux perdit son amant en un instant.

2 ans plus tard, il perdit son frère, baekhyun, de cette affreuse maladie qu'étais la pneumonie.
Il perdit à ce moment là le deuxième homme de sa vie. Le premier n'avait pas donné de nouvelles depuis son départ.

Il tomba en dépression, chaque jour un peu plus. Son cœur était déchiré. Il se sentait seul... terriblement seul.
Il rentrait seul, dormait seul, dînait seul.
Chaque jour était un supplice et il se posait toujours la question :

« voulait il vraiment se réveiller le lendemain ? »

Mais l'espoir que son homme, un jour lui revienne, le hantait.
Non. Il ne pouvait définitivement pas abandonner.
Il abandonnerait le jour où il recevrait une lettre de l'armée coréenne lui indiquant comme quoi son aimé était mort au combat.

3 ans plus tard, l'alcool et la cigarette étaient les seules choses qui le rattachait à la vie.
Un soir, ce fameux soir, il se sentait encore plus mal que d'habitude.
Il saisit de sa main tremblante, dans le bar de sa pièce à vivre, une bouteille de whisky jack Daniel et se servir un verre plein à ras bord.
Il bu cul sec, laissant le liquide chaud et sec couler le long de sa gorge, puis saisit la cigarette et son briquet, chancelant.
Il glissa le bâton de nicotine entre ses lèvres pulpeuses, puis alluma tant bien que mal la flamme de l'objet.
Il tira dessus longuement puis expira doucement sa fumée par la fenêtre de la véranda, observant au loin.
Soudainement, alors qu'il commençait à fermer les yeux, une silhouette familière se dessina dans l'obscurité, au loin dans leur champs.
Là il le vit.
Il lâcha son verre qui s'éclate sur le sol, comme au ralenti, couru à travers son habitation, ouvrit sa porte d'entrée en fracas sur l'extérieur, puis traversa son jardin, les larmes aux yeux, ses jambes tremblantes, le corps parcouru de spasmes.
Son âme semblait soudainement revivre.
Il ouvrit ses bras en grand lorsqu'il fut devant lui et l'enlaça de toutes ses forces.
Seulement... la chute fut brutale.
Il tomba au sol lamentablement, pleurant silencieusement, se rendant compte de la situation.

C'était un mirage.
Un putain de mirage.

Jongin n'était pas là, son frère non plus.

Ce fut d'autant plus dur de vivre après ça. Chaque jour la même routine : cigarette, alcool, puis encore cigarette, puis alcool, et enfin crises de larmes,
en regardant désespérément par la véranda.

Cette torture psychologique avait durée encore trois mois.
Une après midi, alors qu'il buvait encore une fois, il entendit un son qui le fit de redresser immédiatement.

Celui du portail de la clôture du champs.

Il sorti de la maison pour voir tout de même si quelqu'un n'était pas entré dans sa propriété, et là il comprit.
Sous le choc, il resta immobile, tremblant et suffoquant, les larmes déchirant son visage.

« bonjour mon amour »