Chapitre 5 : Conor
Hôpital abandonné, 04:00, le 27 juin (le retour des références, mais version SDE)
Je cours depuis des heures, ils ne doivent pas me retrouver... Il faut que je me cache quelque part... Je ne pourrais pas fuir encore longtemps... Je parcours la ville en courant, regardant chaque recoin où je pourrai me cacher. Pourquoi ai-je fait ça ? Je n'aurai jamais dû leur faire confiance... Mais ils ont payé le prix de tous leurs mensonges !! Sauf qu'ils sont désormais à mes trousses et si jamais ils me retrouvent, je pourrais dire adieu à la vie...
Je fatiguai de plus en plus, je dois vite trouver un endroit sûr pour reprendre mon souffle... Là, dans cette ruelle !! Je m'y engouffrai rapidement et me cachai derrière le conteneur à ordures. Après avoir vérifier que j'étais seule, je m'assis au sol et restais immobile quelques minutes. Je regrette quand même ce que j'ai fait... Je n'aurai jamais dû... Mais il est trop tard pour revenir en arrière maintenant... Ça m'apprendra !! Je me relevais peu après pour trouver une meilleure cachette. Ils seraient capable de fouiller toute la ville pour me retrouver après ce que j'ai osé faire.
Je continuai de parcourir la ville en vérifiant chaque coin de rue qu'elle soit déserte. Si quelqu'un me voyait dans cette tenue, il se poserait des questions voire même appellerait la police... Et ma situation serait pire qu'en ce moment !! Au détour d'une rue, j'aperçus le vieil hôpital en ruine réputé hanté. Personne ne l'approchait et même les plus courageux craignaient d'y entrer. Je frissonnais sur place, une idée venant de me germer dans la tête. Ils n'iront jamais idée de me chercher à l'intérieur, puisque je n'y serai jamais allé de mon plein gré. Sauf qu'actuellement, cela me semble être la seule issue possible. Je me dirigeais prudemment vers le bâtiment en empruntant l'étroite route qui y menait tout en regardant autour de moi. Je n'étais vraiment pas rassurée... La route semblait avoir été explosée et je trébuchai plus d'une fois sur un morceau de bitume arraché à cette dernière. Les pulsations de mon cœur faisaient trembler ma tête tandis que je poussais la porte, qui s'ouvrit en un effroyable grincement. Je pénétrai fébrilement à l'intérieur quand un coup de vent fis claquer violemment la porte, me faisant pousser un cri de peur. J'avançai dans ce qui ressemblait à une ancienne salle d'attente, avec de vieux fauteuil poussiéreux, et m'y assis. Tout en tremblant, je sortis de ma poche le petit paquet que j'avais volé là-bas et l'ouvrit. Apparemment, c'était un objet précieux pour ce groupe auquel j'appartenais. Mais je l'ai quitté en faisant deux choses pour lesquelles je mériterais de mourir, voler cet objet étant l'une d'elle. Quand je regardais ce qui se trouvais dans ce paquet, je manquai de m'étrangler de surprise : c'était un vieux collier avec un camé couleur crème représentant une dame. Tout ça pour ça !? De rage, je pris une pierre qui jonchait le sol et la lança avec violence contre le mur derrière moi en hurlant milles insultes. Tout à coup, alors que la pierre traversa le mur qui semblait pourtant solide, je sentis un tremblement surpuissant et je vis avec horreur de larges fissures se dessiner le long des murs. Je compris trop tard que le bâtiment s'effondrait. Je couru à toute vitesse vers la sortie mais un morceaux du plafond se détacha, bloquant la porte et m'emprisonnant à l'intérieur. Je parcourais l'hôpital en courant le plus vite que je pus mais ma récente course, couplée à la poussière s'échappant des gravats m'épuisa considérablement et me força à m'arrêter. Je me posai contre un mur pour reprendre mon souffle en toussant. C'est à ce moment que mon appui s'effondra, me faisant tomber, suivit de près du plafond. Je poussai un hurlement de douleur et essayai de me dégager, sans succès. D'autres gravats vinrent s'ajouter à ceux déjà présent sur moi tandis que mon corps semblait s'écraser sous les décombres, je sentais presque mes os craquer. Je ne respirais presque plus, je souffrais, j'étais à l'agonie. Soudain, je ne sentis plus rien, n'entendais plus aucun bruit. Alors, c'est ainsi après la mort ? Je tentais d'ouvrir les yeux mais n'y arrivais pas. Puis, une voix étrange, grinçante puis douce me parla :
"Tu ne dois pas mourir maintenant, tu as un destin à accomplir..."
Tout à coup, je me sentis comme aspirée à l'extérieur. J'ouvris les yeux en constatant avec surprise que je n'avais plus aucune douleur, ni aucune trace, et que j'étais dehors, derrière le bâtiment. À côté de moi, je vis le collier avec le petit camé. Je le ramassais et le mis à mon cou presque automatiquement, quand des sirènes de pompier retentirent de l'autre côté. Mais, au lieu de me précipiter vers eux, je me levai et parti dans la direction opposée en courant. Je n'étais plus fatiguée, aussi étrange que cela puisse paraître. Je me trouvais assez rapidement loin, ce qui m'étonna grandement ; je ne voyais même plus les ruines. Je m'assis derrière un mur et je regardai plus attentivement le pendentif rouge se trouvant autour de mon cou...
~Salut !! Z'avez vu, je suis généreuse en ce moment ^^ j'avais envie de mettre ce chap' aujourd'hui pour vous faire plaisir 😊 Bref, je vous laisse, le devoir m'appelle...
Tcho, tcho, les coco's !!
Quelqu2~
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