Chapitre 37: Promesse

Il passait sa main robuste sur l'épaule fine de sa femme, donnant de légère caresse sur le corps svelte de Valentine. Il était accoté sur le dossier du lit, sa femme à moitié sur lui, sa tête reposant sur son buste et ses cheveux chatouillant son cou. Elle lisait en même temps que lui le livre qu'elle lui avait offert celui de Sir Arthur Conan Doyle de la saga « Les exploits du Professeur Challenger ». Le draps dans les tons violets recouvrait leurs jambes entrelacées tandis que leurs mains droites s'entrelaçaient aussi, celles de gauches tenant le livre.


Un silence agréable les entourait alors que le soleil se couchait tendrement, reflétant ses rayons solaires entre les rideaux blancs de la chambre tamisée. Valentine pouvait entendre facilement le cœur battre de Gaspard contre ses omoplates et la rougeur sur ses joues confirmaient qu'elle se sentait bien et amoureuse. Ses yeux brillaient et elle continuait ses caresses tandis qu'elle pouvait sentir par moment les lèvres de Gaspard se positionnée sur son cou.


—Arrête, Gaspard, je lis, dit-elle tendrement.

—Hum, il peut bien attendre ce livre.


Il le dit d'un ton amusé et déposa le livre sur la table de chevet avant d'enserrer la taille de Valentine pour la positionnée sous lui. Il la surplombait de son corps et regardait son visage blanc comme de la neige parsemé de paillette de joie et d'amour. Il caressa la joue de ses doigts faisant une légère courbe la faisant sourire et fermé les yeux pour les rouvrir l'instant d'après. Gaspard se pencha vers son cou et le mordilla, le suçota, le maltraita tandis que Valentine gémissait tendrement des petits mots doux faisant cambrer leur corps par moment. Par la suite, Gaspard parcourra de baiser le visage de Valentine, s'arrêtant sur son petit nez. 


Avant de s'enrouler et de se coucher sur le dos à ses côtés, ses mains toujours encerclant la taille de Valentine qui se colla de plus en plus sur son corps. Valentine fit des caresses en arabesque sur le torse musclé de Gaspard tandis qu'elle positionna sa joue rosée sur l'épaule dur de Gaspard. Celui-ci amena sa main droite sur le bras dénudé de sa femme et lui malaxa l'épaule en soupirant d'aise.



—On continuera longtemps comme ça, entre nous deux ? demanda Valentine.

—Autant que tu le désires, Valentine, répondit Gaspard.


Valentine sourit et releva la tête pour croiser le regard noisette de Gaspard.


—Alors, je veux que ce moment ne s'arrête jamais.


Gaspard sourit et l'embrassa chastement.


—Il ne s'arrêta jamais, je te le promets.


Valentine ria doucement, heureuse d'entendre ces paroles et se repositionna comme elle l'était auparavant, reprenant son souffle calmement qui s'était tue.


Gaspard se redressa en soufflant et en touchant son arrête de nez. Il siffla en repensant à ce souvenir agréable, touchant. Son cœur battait en repensant à sa femme qu'il n'avait pas revu et ni reparler depuis quelques semaines. Il se demandait ce qu'elle faisait, ce qu'elle pensait. Allait-elle bien ? Pourquoi ne la rappelait-elle pas ? Il soupira d'agacement et il se dirigea vers la douche du dortoir afin de se préparer, tirant le drap marron qui le recouvrait d'un geste automatique.


Il parcourra les couloirs du dortoir et l'air frais vient chatouiller ses narines ; faisant virevolter ses cheveux marrons. Il parcourra le terrain scolaire tandis qu'il entendait déjà le brouhaha des étudiants, s'amusant dans la verdure en discutant ou en s'amusant ardemment entre eux. Le self grouillait d'étudiant affamé et stressé pour le reste de la journée alors qu'elle n'avait même pas commencé. La suite des examens continuait toujours et le concours amplifiait simplement le stress. Les étudiants devaient faire le mieux de ce qu'ils pouvaient faire.


Gaspard se dirigea vers sa propre classe après avoir prit son petit-déjeuner et il commença à s'installer pour l'heure du cours. Les étudiants arrivèrent rapidement un à un, s'installant à leur place habituelle dans un brouhaha éphémère. Le silence s'installant rapidement une fois que le regard du professeur scruta l'assemblé d'un air tendu.


—La suite du cours sera contribué à la rédaction d'une dissertation de 600 mots sur les sujets que vous avez révisé au dernier cours et hors-classe. Faites bien attention aux fautes d'orthographes et à soigner votre écriture. J'espère avoir des sujets précis avec des faits réelles comme on en a pu parler en classe durant cette année de cours, expliqua Gaspard en passant les copies de rédaction.


Le silence imprégnait la salle de classe et l'esprit des étudiants qui commençaient déjà à écrire le titre de leur dissertation, leur prénom, la date et à débuter leur rédaction après mures réflexion pendant que Gaspard leur inculquait d'autres consignes classiques d'une bonne rédaction en heure d'examen.


Quelques heures plus tard, Enzo marchait dans les couloirs de l'établissement et regardait les tableaux qui ornaient les murs avant de se faire stopper par une main qui était posée sur son épaule. Il se retourna et son sang s'arrêta en voyant Lier lu sourire sournoisement.


—Guidever veut te parler, fit-il.

—Dis-lui que je ne veux pas le voir, déclara Enzo.

—Tu n'as pas ton mot à dire, Enzo, fit une autre voix suave.


Enzo se retourna et vit Laurent. Il leva les yeux au ciel et finit par les suivre jusqu'à l'arrière-cours. De là, il put voir Guidever les attendre les bras croisés et le regard noir.


—Vous en avez mis du temps, les gars, dit-il.

—Tu n'avais qu'à aller le cherchez toi-même au lieu d'attendre comme un piquet, riposta Laurent.

—Tu la fermes, jura Guidever.


Laurent leva les yeux au ciel. Enzo regarda le spectacle avec des yeux ébahis et le cœur battant, attendant son heure.


—Que veux-tu de moi Guidever ? Je n'ai rien à t'offrir, commença Enzo.

—De toi ? Rien.

—Alors pourquoi tu—


Guidever s'élança vers Enzo qui recula et n'eut le temps de réagir que Guidever le frappa. Il retomba au sol, Guidever sur lui et le ruant de coups plus violent les uns que les autres. Il sentit un liquide couler de son nez et de sa lèvre inférieure. Sûrement, du sang. Enzo prit barrière de ses bras afin d'arrêter les mouvements de Guidever sur son visage et celui-ci ne s'en préoccupa guère, essayant de plus en plus de briser cette barrière infime et inutile.


—Je veux que tu perdes, Ok ? Aie des mauvaises notes aux examens, je veux avoir le meilleur score des examens. Je sais que tu peux me dépasser, alors je te le dis une fois de plus, tapette, fait-moi plaisir et échoue aux examens.


—Q—Quoi ? Non ! Je ne peux pas ! Je veux réussir moi aussi !

—Alors tu auras la récompense de tes actes jusque sous tes yeux, fit Guidever.


De ce fait, il continua de lui donner des coups de poings.


Le soir venu, Gaspard était à son bureau et corrigeait les copies de ses étudiants d'un air fatigué. Il passa à côté la copie qu'il venait de corriger, indiquant un 60 pour cent sur le dessus de la copie et sourit en voyant le nom d'Enzo sur la copie suivante. Il commença à lire la copie maladroite d'Enzo et hocha la tête en voyant ces belles tournures de phrases et l'effort qu'Enzo avait prodigué aux examens depuis quelques temps. Il fronça les sourcils en voyant le résultat. 58 pour cent. Un échec. Il regarda intensément la copie et le nom d'Enzo qu'il murmurait intérieurement à plusieurs reprises, essayant de chercher ce qu'il voulait bien faire. Pourquoi cela le perturbait autant qu'Enzo ait un échec ? Un sourire mauvais vint illuminer son esprit et automatiquement, il prit un correcteur et enleva le résultat et le changea pour un 68 pour cent. Il passa directement à une autre copie de rédaction.

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