Chapitre 36: Nouvelle rencontre
Enzo arrêta l'eau de sa douche après s'être savonné et avoir entendu des pas entrer dans l'habitacle. Enzo les entendit parler bruyamment, riant fortement attirant l'attention sur eux comme des tsunamis et il les entendait se bousculer, jouant violemment. Les entendant rire de leur fiasco, le jeune étudiant ne s'en préoccupa guère ; se préoccupant plus de s'habiller. Il soupira en entendant qu'un étudiant était tombé dans un grand fracas et sortit de la cabine sous les yeux hagards du groupe d'adolescent.
—Eh bien, qui voilà...! s'écria un des hommes.
Enzo fronça les sourcils, il les reconnait vaguement. C'étaient des élèves de d'autres classes, mais il les croisait souvent au self ; toujours puisqu'ils avaient un côté bruyant et exagéré. Enzo recula lorsqu'il vit l'un des étudiants se rapprocher de lui.
—Ne t'inquiète pas, nous ne te voulons aucun mal, déclara doucement l'un d'eux.
—C'est généralement comme ça que ça commence les bastons, Coldwin, tu devrais le savoir, fit l'un d'eux.
Celui-ci leva les yeux au ciel face à la remarque exacerbant de son coéquipier. Enzo resta sur ses gardes, habitués des insultes et de la baston par le petit groupe de Guidever qui n'avait pas agis récemment à sa plus grande surprise et soulagement.
—Eh bien, figure-toi que tu as tords. Je ne veux prodiguer aucun malaise dans cette section de l'école. Ma réputation en va de soi, Fragael.
Fragael ? Ce jeune homme n'était pas dans l'équipe de foot de Dimitri ? Sûrement ! En y repensant bien, Dimitri en avait parlé de ceux-là, mais bizarrement, le jour du match amicale, il ne les avait pas croisés régulièrement.
—Pourquoi, vous n'avez pas participé au match amicale avec Frosffal ? C'était pourtant important, demanda Enzo.
—Oh ! On préfère participer à un vrai match, tu vois avec ces garçons-là... Sinon, vu que c'est amical, on ne pourra pas mettre notre plein potentiel en action, expliqua Fragael.
—Oh, je vois...
—C'est surtout que tu avais peur, le contredis Coldwin.
—La ferme.
Coldwin partit dans un grand rire niais et insupportable aux oreilles d'Enzo. Enzo finit par sortir de la salle de bain du dortoir sous les salutations du petit trio. Le troisième ne s'était pas présenté et n'avait pas ajouté son grain de sel à Enzo. Enzo connaissait cette personnalité et ne voulait pas insister si celui-ci n'était pas à l'aise et encore moins s'il avait pas du tout confiance, ayant peur de faire n'importe quoi qui pourrait le blesser verbalement.
Confiant de cette nouvelle rencontre improbable, Enzo marcha dans les couloirs du dortoir afin d'y déposer dans sa chambre ses affaires : trousse de toilette et vêtements sales. Il sortit du dortoir et courra jusqu'à l'établissement scolaire. La pause étant finie, il devait allait en cours d'histoire. Gaspard allait leur parler du concours que tout les étudiants parlaient avec les profs depuis quelques mois.
Dès que les étudiants s'installèrent à leur place, de légers rires brisaient le silence auparavant installé dans la classe vintage de Gaspard. Celui-ci surplombait les étudiants, positionné debout sur la petite estrade en avant, devant le tableau de la mort de Socrate et entouré de ses statues à l'effigie de plusieurs figures historiques qui ont marqué l'histoire. Enzo pouvait voir également qu'aux côtés de Gaspard, Célestine et Courtney-Hash s'y tenaient fièrement sur l'estrade.
—Bien, je vais vous déclarer comment le concours va se passer comme promis en milieu d'année.
Temps mort pour laisser place au silence d'approprier aux étudiants l'information centrale du début de cours.
—Bien, dès demain le concours commencera avec le prof de Latin pour un petit exposé oral pour savoir votre connaissance dans la langue. Quelques critères seront acceptés et à en prendre connaissance avec la copie que Célestine vous remet présentement.
Pendant que Gaspard parlait de ceci, Célestine marcha dans les rangées avec une pile de feuilles blanches entre ses fines mains. Ses cheveux noirs ondulants son dos, rebondissait sur celui-ci au rythme de ses pas. Elle déposa sur le pupitre des élèves, le cahier du concours. On pouvait clairement y lire :
Établissement scolaire Val-De-Rosey
Concours semestriel 2017
Pour les étudiants de Val-De-Rosey
Préparé par la direction et ses professeurs
Benjamin Verdictas
Gaspard Venderdrake
Célestine Guérin
Florent Courtney-Hash
Philibert Valroy
Voici présentement le cahier des consignes du concours
Enzo soupira. Il feuilleta le cahier blanc et il tomba pile-poil sur la table des matières et sur des pages remplies de ligne qui lui fit mal aux yeux.
—Bien, merci Célestine, prononça Gaspard.
Célestine pencha la tête pour accepter le remerciement et laissa Gaspard reprendre la parole calmement.
—Le concours débutera dès demain à 8h00 dans la classe de Latin comme je vous l'ai déjà mentionné. Votre enseignant de cette matière-même vous indiquera les prochaines consignes lors de l'épreuve. À respecter, l'heure du concours sera interrompue pour cause de tricherie ou de plagiat. À ce fait, l'étudiant sera retiré et expulsé pour le temps du concours de l'école.
Un brouhaha assourdissant se fit à cette information. Plusieurs étudiants étaient outrés de cette décision prise par le directeur et le cadre enseignant. De ce fait, les étudiants furent calmés par l'intervention de Célestine et de sa voix autoritaire qui les fit taire immédiatement.
—Par ailleurs, le concours se terminera lorsque tous les examens de fin d'année seront complétés et corrigés. Aucun enseignant ne doit faire de favoritisme et s'il se fait surprendre d'en faire, il se fera immédiatement retirer du projet. Pour continuer, vous pouvez vous entraider, mais en aucun cas, les enseignants doivent retrouver la même copie dans votre remise sous peu d'être accusé de tricherie ou de plagiat. Ensuite, le concours se passera uniquement en classe et en cas d'épreuve ministérielle. L'épreuve durera trois heures par matière, expliqua Gaspard.
—Je tiens à signaler que chaque enseignant s'est consulté pour que vous n'ayez qu'un seul examen par jours. De ce fait, vous n'aurez pas le cerveau bousiller d'information et de fatigue pour la suite des épreuves. Vous pourrez directement pioncer ou révisez pour votre prochaine épreuve, intervint Florent, le prof de Latin.
—Merci de votre intervention, Monsieur Courtney-Hash, remercia Gaspard.
L'intéressé hocha la tête et laissa la parole à Gaspard qui renoua sa cravate en toussotant.
—De plus, nous voulons rajouter que le gagnant sera celui qui aura la meilleure note dans toutes les matières. De ce cas, nous pourrons facilement reconnaître le gagnant et éliminer les candidatures. Le meilleur score sera à vous de l'établir. Le gagnant se verra récolter une place de choix sur les tableaux accrochés au mur de l'établissement afin d'être reconnu parmi le personnel et les étudiants. Il fera honneur à la réputation de l'établissement et fera l'acquissions d'une grande connaissance et de maturité. Il gagnera également un voyage en France, expliqua Gaspard.
Des brouhahas d'excitation s'envenimèrent dans la classe par les étudiants en entendant cette nouvelle.
—*Toussote pour reprendre le silence* Également, il fera l'acquissions de 500 pounds. Pour terminer, la nature du concours est très simple et déjà expliquée. Le concours est fait chaque année pour discerner le ou la meilleur(e) étudiant(e)s de l'établissement Val-De-Rosey pour concurrencer avec les autres établissements qui font le même concours chaque année.
Enzo n'était pas intéressé par un tel concours de réputation uniquement. Même si les lots étaient captivants et enthousiastes pour quand même participer au concours, cela l'énervait au plus haut point. Il ne voulait pas y participer, mais c'était dans l'obligation du contrat d'entrée de l'établissement pour améliorer la réputation de l'école par un stupide concours administratif et ministérielle.
Il regardait Gaspard avec étrangeté et hasardeux depuis qu'il avait pris conscience des sentiments que son corps éprouvait pour Gaspard. Il détourna le regard vers sa feuille blanche pour arrêter de reluquer son prof et que ses joues rosées se fassent remarquées, mais c'est sans compter sur Dimitri qui lui cogna le bras ; le faisant se retourner. Dimitri le regarda en fronçant les sourcils et lui murmurant de faibles mots.
—Qu'est-ce qui te prend ? Tu es de plus en plus lunatique en ce moment ? Hier et maintenant aujourd'hui. As-tu au moins écouté ?
—O—Oui, ne t'en occupe pas, répondit Enzo d'une voix gênée.
Dimitri hocha la tête, peu convaincu des propos de son ami. Il se retourna vers le cadre enseignant préférant écouter leurs paroles ; laissant Enzo dans l'embarras et dans ses pensées rosées.
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