Chapitre 18: Rêve sensationnel
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Il venait d'arriver devant la porte de la cafétéria. Enzo soupira et repensait à son rêve de cette nuit. Il avait rêvé de bras chaud et qui lui encerclaient la taille à la perfection. Un souffle se mélangeait au sien, le faisant souffler et une voix grave le faisait susurrer des mots doux à l'oreille. Parfois, ces lippes qu'il n'arrivait pas à mettre de propriétaire, lui mordillaient son lobe d'oreille et lichaient par la même occasion ses clavicules, ses pectoraux et son ventre légèrement laissé à la merci de la nourriture depuis quelques jours. Enzo sentait de plus en plus son souffle se faire plus saccader et une bosse se faire au niveau de son caleçon blanc et aux tâches noires. De la sueur partait de ses tempes, dégoulinant son visage et se déversant sur ses courbes du corps pour les tracer afin de faire soupirer d'aise son partenaire inconnu. Par ailleurs, son partenaire semblait être robuste et avoir un corps de rêve. Des six pacs à perte de vue faisant vagabonder les yeux d'Enzo, le faisant rougir et l'instant d'après, une pluie diluvienne fit encore marquer avec plus d'insistance ces six pacs qui fit retourner l'estomac d'Enzo au quart de tour.
Il toucha vivement ces six pacs avec ses doigts fin, les effleurant car il avait peur que ce ne soit qu'un mirage, une illusion qui s'effacera lorsqu'il les touchera. Son prénom sorti de la bouche pulpeuse de son partenaire qui se coucha encore plus sur son corps. Leur entrejambe se touchèrent et Enzo s'entendit gémir, pousser un râle de plaisir alors qu'il maintenait les biceps de son partenaire de ses mains valides. Il sentit les caresses de son partenaire parcourir son frêle corps qui étaient rempli de soubresaut incontrôlable. Enzo sentit sa tête partir vers l'arrière lorsqu'il sentit les lippes de son bel inconnu embrasser ses clavicules et faire pression d'une main experte autour de son entrejambe. Il senti son corps se courber légèrement. Son sang pulsa et son cœur tambourinait dans sa poitrine, explosa et accélérant la pulsation de son sang.
Il avait presque oublié ces sensations qui parcourraient son corps lorsque quelqu'un d'autre touchait un corps. Il avait longuement arrêté de mater des pornos et des magazines sex.e. ne trouvant plus rien à son goût. Même les boobs ne lui faisaient plus d'effet, alors que cet homme qui n'était autre qu'éphémère arrivait à lui refaire sentir ses sensations, il n'y croyait pas une seule seconde. Il était bi, mais les hommes l'attiraient plus dans leur filet que les femmes. Un nouveau gémissement sortit de sa bouche charnues qui se fit encore happer par les lèvres pulpeuses de son bel inconnu. Il voulait savoir qui il était, mais des mains blanches comme de la poudreuse lui couvrait les yeux.
Il était dans le noir complet et ce détail mystérieux mettait plus de piment dans l'acte. Son bassin se fit sentit parcourir de millier de frisson et le fit soulever lorsqu'il sentit ses jambes légèrement trembler. Il se pinça la lèvre inférieure et son partenaire reprit ses lèvres une nouvelle fois, mordant par la même occasion sa langue le faisant gémir d'extase.
Il voyait le ciel à partir de ces mains blanches, le ciel se parcourrait de mille couleur et filtraient à travers les nuages pour le narguer et le faire frémir de sensations fortes. Puis, un bip sonore le fit réveiller alors que la main blanche allait se retirer pour dévoiler son partenaire.
Il ne croisait que des yeux en amande et une franche lui chatouiller le front avant que le plafond de sa chambre ne se dévoile et qu'un rire se fit entendre près de lui.
— Eh bien, Enzo, tu me parleras de ton rêve érotiques ? Il avait l'air tellement bien pour que tu en bandes, lâcha Dimitri assis sur le rebord de son lit.
— Hey ! Je ne te permets pas et c'est toi qui es bizarre ! Tu me regardais dormir ! Tu es flippant !
— Oh ça va, on est ami et on est dans une université pour garçon, en quoi ça change ?
— Ça change tout ! Tu aurais pu me sauter dessus ! répliqua Enzo en se redressant et en se couvrant de sa couverture.
Dimitri ria et regarda d'un air séducteur son ami.
— Alors, tu veux essayer avec moi ? demanda-t-il.
— Mais tu es malade ? Hors de question que je le fasse avec toi ! Tu n'es pas mon genre !
Dimitri ria plus fort et il reçu la taie d'oreiller à l'effigie d'Hitsugaya au visage. Il la prit et le relança à Enzo.
— Bon allez, l'heure du déjeuner nous appel !
— Ventre sur patte !
— Toi aussi, Enzo.
Enzo leva les yeux au ciel et se releva. Il regarda sa bosse et se tourna légèrement.
— J-Je vais me soulager avant.
— Tu as besoin d'aide ? Je peux t'aider.
— D-DIMITRI !
Dimitri ria et sortit de la chambre avec négligence.
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Enzo soupira et mit sa main dans son caleçon. Il commença des petites pressions sur son membre qui était dressé. Il ferma les yeux et se tritura les lèvres, essayant d'imaginer à nouveau la prestance de son inconnu des rêves. Il fit rapidement des va-et-vient plus rapide afin de se dépêcher de se soulager. Il revit, cette fois-ci éveillé, les sensations qu'il avait ressenti dans son rêve et le tour était joué.
Il s'habilla et rejoignit, les joues rouges, son ami qui l'attendait, le regard rieur et les yeux plissé. Il avait tout entendu.
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Je vous jure, je vais le tuer, pensa Enzo.
Enzo secoua la tête et regarda Dimitri l'observer en riant, se tenant le ventre.
— Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? demanda Enzo offusqué.
— Tu penses encore à ça ? Tu ne penses tout de même pas que c'était un élève de notre classe ou pire encore, un de nos professeurs ? NON ! Ne me dis pas que tu pensais à la prof de musique ?
— N-N 'importe quoi ! Je ne penserais jamais à une vieille peau comme elle.
Dimitri loucha sur les derniers mots tranchants d'Enzo. Il rit et il ouvrit la porte. Il devait mener sa petite enquête de son côté. Qui était l'heureux élu du cœur d'Enzo ? Mais, est-ce qu'Enzo savait lui-même qui était l'identité de son béguin du moment ? Dimitri haussa les épaules et il se dit que tôt ou tard, il le saurait. Car à Val-De-Rey, rien ne restait secret très longtemps et les ragots étaient les secrets les plus croustillants de l'école, faisant vibrer chacun des cœurs des étudiants et même des professeurs.
Enzo était à la ligne de la cafétéria afin de prendre son petit-déjeuner. Il était tout juste derrière le prof d'histoire. Il avait reconnu sa carrure à force de l'observer de dos en classe. Il serrait le plateau dans ses mains à en faire blanchir ses phalanges et se sentait tendu tandis que son cœur faisait le tocsin dans sa cage thoracique. Il prenait ses mets avec maladresse et fit même tomber son dessert, mais Gaspard le rattrapa avant qu'il ne tombe au sol.
— Tenez, Monsieur Levalier. Vous semblez perturbé aujourd'hui, fit-il remarquer, le sourire naquis son visage.
Levalier hocha la tête, n'osant rien dire pour ne pas lâcher des mots qu'il regretterait par la suite. Son rêve revenant en boucle dans sa mémoire depuis son arrivé. Cherchant désespérément son homme qui l'avait chaviré la vieille. Mais, existait-il seulement ? Pourquoi avoir rêvé de ça ? Était-il en manque ? Devait-il se trouver un plan d'un soir pour faire ravir ses hormones ? Il sentit ses joues se colorer lorsqu'il senti la peau crémeuse de son prof d'histoire sur la sienne en voulant reprendre son dessert.
Son cœur bondit de joie et ses joues se colorèrent progressivement de rouge. Il était mal à l'aise. Il savait que quelque chose clochait. Il n'était pas dupe. Il se rappela alors sa petite entrevue avec lui la dernière fois et de la fois où Gaspard l'avait sauvé des griffes de Célestine. Son sang ne fit qu'un tour et lorsqu'il croisa les yeux amande de Gaspard, son cœur s'arrêta tout bonnement. C'étaient les mêmes yeux que dans son rêve. La même figure faciale et la même allure, la même corpulence. Tout concordait. Il baissa rapidement son visage vers le sol tandis que son corps tremblait.
Bon sang de bordel de bon soir ! Il avait rêvé de son prof d'histoire ! Dans un rêve érotique en plus ! Il ne pouvait plus le regarder dans les yeux à présent ! Il devait fuir !
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