Chapitre 10: Un choix difficile
— Couche-toi sur l'autre lit, je veux dormir dans mon lit ce soir, fit remarquer Enzo.
— Dis, Enzo, qu'est-ce qu'il te voulait le prof de Latin ?
— Ça ne te regarde pas. On se connait à peine.
Dimitri leva les yeux au ciel et se redressa.
— Sérieux ? Je sais que tu n'as pas cherché à sympathiser avec tes autres camarades, mais on est quand même camarades de classe depuis 3 ans ! Ça m'étonne que ça ne t'affecte pas.
— Je n'en ai rien à branlé. Qu'est-ce que tu veux de moi ? vociféra Enzo, sous la colère et la fatigue.
— Quelle vulgarité dans tes propos, Enzo. Je suis venu te voir si ta décision était toujours un rejet pour le match de ce week-end ? On a vraiment besoin de toi dans l'équipe de foot, insista Dimitri en balançant ses pieds au bord du lit.
— Tu me gonfles avec ça, râla Enzo.
— Accepte, tu n'as rien à perdre, fit remarquer Dimitri en levant sa main droite.
Enzo leva ses yeux vers le plafond. Il essaya de discerner des formes parmi toutes cette couleur sombre et froide, ces plis de vieillesse qui faisaient trembler les murs. Il soupira e regarda en biais, Dimitri qui l'observa. Il souffla et hocha la tête.
— D'accord, accepta-t-il.
— Yes ! Tu ne vas pas le regretter, mon frère, fit Dimitri.
— Je ne suis pas ton frère, scinda-t-il en fronçant les sourcils face à ce trop brusque rapprochement.
Dimitri souffla et se leva, prêt à partir de la chambre. Il tourna la poignet de la porte, mais la voix d'Enzo le retenu.
— Hey ! Le prochain est pour quand et à quelle heure ?
— Demain soir à 7h15. Soit prêt, lança Dimitri.
Enzo hocha la tête avant de s'allonger sur son lit, couvrant son visage de sa main et en râlant.
— Eh merde, jura-t-il.
Il avait une retenue avec Madame Guerin demain soir à la même heure que l'entraînement de foot. Il devait choisir l'un ou l'autre et en pâtir peu importe le choix qu'il devrait choisir. Soit il devait subir la colère et la frustration de son nouvel ami, soit il devait supporter les retenues longues et fatiguant de la prof de musique qui n'était pas très tendre, surtout avec lui.
La porte grinça et reconnut les pas de son camarade de chambré qui monta sur son lit. Le lit de son camarade grinçait par le temps de l'utilisation. Prudemment, il finit par éteindre la lumière et se coucha dès qu'il enleva sa chemise blanche. Il dormait qu'en caleçon.
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