the memory of a meet(corriger)


Le soleil perse lentement les rideaux dévoilant le lit voisin vide, comme toujours depuis mon arrivée. Je me suis toujours demandé si ce lit avait été habité... Je soupire, les orphelins s'activent prêts à tout pour être adopté. De mon côté, je descends en ville saluer les habitants, volant une pomme à l'étalage tout en lançant un sourire charmeur à la vendeuse.

Je regarde la maison en haut de la colline, la maison que je dois apprendre à aimer.

Je me rappelle de ce jour où je suis entré dans cette maison, je l'avais détesté, ces lits, ces orphelins et les lois qui régissaient cette maison.

Mon corps trop mince était sujet aux moqueries, dans le village, je passais mes journées à éviter les vivant, j'allais dans la forêt, j'apprenais à chasser avec le vieux chasseur du village. J'ai appris à voler avec les hors-la-loi. J'ai su mentir avec les habitants qui jouaient au poker, j'ai pu charmer comme un serpent grâce à ses frivoles Humains.

J'ai aimé la rue et la nature.

Mais je ne suis pas un mauvais bougre malgré tout, j'ai mon caractère. Je suis un Humain qui aime la liberté et qui aurait voulu voyager... Mais voilà, la maison m'en empêchait...

Maintenait quand je regarde dans le miroir, je ne sais plus qui je suis, si je suis encore l'enfant des rues ou si je suis l'orphelin qui prend soin des autres. Je passe de l'eau sur mon visage, encore un cauchemar, qui s'est infiltré la nuit dans mon sommeil pour m'étouffer doucement dans son étreinte...

Je sors de chez nous, je regarde notre maison qui commence doucement à s'effriter, faute d'entretient sans doute, ce n'est pas faute d'avoir essayé de la réparer. Je souris doucement et me dirige vers la falaise.

Je regarde le ciel et doucement en un murmure, je me demande pourquoi les marins ne reviennent plus sur cette île, pourquoi le vieux chasseur n'est jamais revenu de sa chasse... Je sais qu'il est probablement mort, mais j'espère toujours le voir apparaître à l'orée du bois, en brandissant fièrement le lièvre par les oreilles, me racontant comment fabriquer un bon piège... Oui, j'aimerais qu'il soit encore en vie... Un jour, il m'avait promis de m'adopter. Mais il faut croire que c'est comme le lit onze de l'orphelinat, il a disparu.

Où est Myosotis, où est Cymbidium, où sont tout ces orphelins qui ne voulaient pas jouer le jeu de l'enfant model ? Car si j'ai bien appris une chose sur cette île, c'est de se méfier des apparences.

Je joue le jeu, je fais semblant en quelque sorte, j'aime ces orphelins comme une famille mais je me méfis de Nala, c'est peut-être un chic type mais comment expliquez-vous la mort de tout ses maris et enfants biologiques ? Comment expliquez-vous qu'il soit si gentil ? Personnellement, je me méfis des gentils...

Je regarde la mer au loin, je m'apprête à me laisser tomber quand je vois un bateau, c'est la première fois en... Je devais avoir 7 ans la dernière fois que j'en ai vu un, ça m'avais marqué, le bateau était immense, il y avait une bonne odeur de bois et de mer, les marins avait ramené de jolies choses de d'autres contrées.

Je cours vers la foret où j'avais caché un sac, je me dirige vers le port quand tout d'un coup...

Je regarde le lit onze où la nouvelle, Hellébore, était censé dormir, mais elle n'est plus là, pourquoi tout le monde disparaît une fois sur ce lit ? Que se passe-t-il, pourquoi depuis qu'il y a enfin des enfants dormant dans ce lit inhabité depuis au moins 15 ans, ils disparaissent ?

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