The fall

L'eau s'infiltrait dans les poumons, l'eau ébouillantait les poumons et les yeux fixaient la surface avec convoitise. Une main tendue vers le ciel biforme, comme attendant une aide divine. Le corps lourd lasse de se débattre contre le courant qui l'entraîne tel un Kelpi avec sa proie. Tournant la tête Hel regarda sa sœur au loin, les cheveux de Lyly flottant autour d'elle comme une couverture partiellement tachée de reflet vermeil. L'arme au poing, lâchement, fuyait la petite main de Lyly. Hel sourit doucement avant de disparaître dans les profondeurs.

C'est ce qui aurait dû arriver si des bras ne l'avaient pas ramené à la surface. L'air creva ses organes respiratoire, l'eau jaillissant d'elle comme une fontaine, des crachotements comme une tuberculeuse. Elle accueillit volontiers ce mistral et le plancher de bois sur lequel son dos reposait. Elle garda ses yeux fermés trop épuisé pour soulever ses paupières de plomb. Elle entendit les voix de ses sauveurs, l'une avait un accent norvégien, et l'autre était douce et grave. Hel fut aveuglé par le soleil lorsque ses paupières furent grandes ouvertes. Son regard fouilla le pont à la recherche de son maître et de sa sœur. Elle ne les trouva nulle part, inquiète son corps se tendit, prêt à se battre ou à nager.

Lyly, sur un autre navire, regarde au loin le bateau qui a recueilli sa sœur, elle ne voulait pas l'abandonner ainsi, mais elle le devait. Pour le bien de sa mission, elle ne devait pas avoir de conscience, pas d'attache émotionnelle. Le plan était risqué, mais elle savait que sans Hel, tout fonctionnera. C'est le moment de montrer au maître et a sa sœur, quel est prête et plus forte qu'eux. Tout dans son désir de contrôle, elle ne vit pas le regard calculateur de l'homme.

Sur le bateau la Norvégienne regardait Hel, ils semblaient au jeune garçon qu'il y avait une aura noire, le genre d'aura qui te colle à la peau comme des mouches sur une viande laissé à l'air depuis des mois. Il lui semblait que cette tension malsaine reflétait une sorte de haine ancestrale. Le corps tendu de Hel prêt à se battre elle fusillait la Norvégienne qui lui rappelais sa mère. Mais à bien y regarder seul quelques éléments pouvait prouver que ce n'était pas sa mère... La sienne se serait fait une joie de lui remonter les bretelles.

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