Nous étions tous prêt, chacun cacher, chacun sachant sa dernière heure arrivée. Je vérifie que le mot écrit hier soir était bien là, tout le monde sur le pied de guerre prêt à intervenir. Chacun dans nos souvenirs se demandant comment on en est arrivé là.

Elle courait vers son mari, arme au poing prêt à défendre son lionceau, la maison brûlait la chaleur accablante comme l'air qui émanait du champ de bataille. Elle courait vers son bébé, prêt à tout pour le sauver. Mais alors qu'une poutre de flamme tombait sur elle. En regardant vers son bébé, elle vit un homme l'emmener.

Les larmes longtemps contenues depuis ces fameux jours roulèrent librement dans l'air étouffant de sa cachette. Son mari dans la maison en flamme au loin cria le nom de la pauvre mère dont le dos fut brûlé « Amokye ! ».

Sortant de ses pensées Amokye regarda Asamando « toi aussi, tu sens que c'est fini ? » Oui, murmura-t-il avant de l'embrasser doucement, leurs yeux se fixèrent sur la planque de leur ennemi, leur regard se fit dur.

Un mouvement furtif, un corps qui tombe silencieusement au sol, l'air est brûlant, comme le jour du premier meurtre du groupe de Gost. Nyx, plongé dans ses pensées, regarde Lux, l'homme qui ne l'aimera jamais comme Gost l'aime.

Nyx est contente au fond de les avoir rencontrés, elle est heureuse d'avoir tué tous ces hommes pour le simple prétexte qu'ils ont osé faire du mal à ses compagnons. Elle se rappelait d'avant eux, comment sa vie était morne et ennuyante. Elle sourit à Gost en tuant l'homme qui surveillait les enfants.

Un corps tombe faisant écho aux nombreux cadavres qu'ils avaient semés au cours de leur vie. Un cri la réveille, l'homme qui un jour lui avoua son aromantisme gisait au sol. Gost essayant en vain de faire un massage cardiaque, oubliant que le cerveau était touché et que plus jamais il ne se relèvera. Nyx sentit ses genoux rencontrer le sol, les larmes roulent, une rage émane des deux personnes, ce n'est plus par distraction qu'ils tueront ses Hommes, mais par vengeance.

Nyx devient une coquille vide, ou le sang devient un feu hardant. Gost dont son humanité laissa place à un monstre de haine.

Zwick, guidé par la voix de sa défunte amie, se faufila à travers les couloirs sombres à la recherche des enfants, quand il sentit cette fugace impression d'être observé. Il savait qu'il n'aurait pas dû prêter à sa conscience la voix de son amie quand cette dite conscience lui annonçât sa mort imminente. Heureusement, il put esquiver à temps le coup, et engager un combat qu'il savait perdu d'avance, mais pour sa seule famille qui lui reste, il se jura de tout faire pour rester un maximum en vie. Pour son frère, pour Nala, il le sauvera de ces gens.

Dommage qu'il ne se sache pas que l'homme qui l'attaquait dont le visage était masqué fut son frère. C'est dans un combat mortel, ou chaque coup était renvoyé avec autant de haine et de désespoirs, que la mort vint cueillir son ennemi, dévoilant le visage monstrueux de l'ancien gérant de l'orphelinat. Avant de repartir accompagné par le visage emplit d'horreur de Zwick, la mort se retourna vers lui et l'abandonna se disant qu'elle le cueillerait plus tard. Zwick regarda ses mains, où l'odeur de transpiration et de sang assaillait ses narines, et où ses yeux se teintèrent d'une lueur de folie qui signera sans doute une impossibilité de revenir à la normale.

S'il s'en sort...