20 minutes qu’Alana hurle dans la chambre de Sydney. J'ai un concert demain dans cette même ville, mais pour le moment je m'en fou. 

- Alana s'il te plaît calme toi. 

Elle continue de hurler et quand j'essaye de l'approcher elle pointe le couteau dans ma direction, elle fait la même chose avec les autres qui essaie. Mes larmes coulent sur mes joues, me sentire impuissant me rend malade. 

- Ne t’approche pas de moi 

- Alana s’il te plait 

Je lève mes mains pour lui montrer que je ne lui veux pas de mal, que j'ai rien, ni rien. Je vois bien dans son regard que tout a changé dans sa tête. Enfin changé, son cerveau a débloqué les souvenirs. Le médecin avait raison, mais  je sais que je peux réussir à la soigner et la calmer il faut juste que j'arrive à l'approcher. Je voix ses bras tremblés signe qu'un combat intérieur est en train de se faire en elle. J'avance centimètre par centimètre, ses yeux sont fixés dans les miens.  Je tends mon bras vers son poignet et l'autre vers les gens derrière moi.

- Tout le monde dehors 

J'entends la porte se fermer derrière moi. J'avance encore plus ma main mais je stop rapidement quand je la vois tourner le couteau dans sa direction. 

- Ne t'approche pas plus. 

-  Ok mais donnes moi ce couteau 

Ma main est à plat, paume vers le ciel. Mais elle le garde dans sa main. 

- Je mérite pas de vivre..... J'aurais dû mourir dans le sous sol. 

- Non ne racontes pas de bêtises Alana 

- Si j'aurai du lâcher quand mon corps n'en pouvait plus

- Alana 

- Ils m’ont détruite

- Et je vais t'aider à te reconstruire 

Ses larmes coulent mais elle lève Ses yeux de la lame vers moi. 

- Tu pourras pas 

- Si, laisses-moi faire. 

- Niall

Ma main se pose sur ses mains et de l'autre je prends le couteau pour le jeter quelque par dans la pièce. Je tire Alana contre moi, elle se laisse faire et ses larmes repartent de plus belle. Je sais que je vais arriver à la sauver, à la reconstruire et moi par la même occasion. Le chemin vers la paix va être long très long, mais on va réussir à arriver au bout de ce chemin pour en tracer un autre, ensemble, sans poids sur nos épaules et surtout en oubliant notre passé. 

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