- Dit moi tout, me dit Alana 

- En premier j'ai une mauvais nouvelle, ta mère est morte suite à sa maladie environ 2 ans après ta disparition. 

- Oh... 

Elle regarde dans le vide quelques minutes avant de me regarder à nouveau. On est assis tous les deux dans le lit, face à face toujours entre mes jambes et moi entre les siennes.

- je m'en doutais un peu.... et toi ta vie ? Une petite amie ? Un métier ? 

- Moi je suis célibataire depuis toujours mais je ne suis pas un cœur à prendre

- Pourquoi ? Tu es beau.

- Il est déjà pris par toi 

- Le mien aussi. 

On se sourit tous les deux et je pose rapidement mes lèvres sur les siennes. Elle sursaute mais appuie de son côté contre les miennes. 

- Et sinon ? 

- Je suis chanteur 

- Chanteur ? 

- Ouais chanteur mondialement connue qui a fait partie d'un groupe et qui est en solo maintenant. 

Elle me regarde avec les yeux grands ouverts. 

- Tu... 

- Ouais 

- Mon dieu Niall c'était ton rêve

- Et j'en vie maintenant grave à toi. 

Elle sourit puis baisse la tête, elle prend mes mains dans les siennes. Elle souffle un grand cou. 

- Quand je me suis fait enlever je pensais mourir... ils m’ont enfermé dans une cave et se sont servi de moi comme ils voulaient.

Les larmes coulent toujours sur ses joues et je vois dans son dos les policiers entrer quelques minutes avant qu'elle commence à parler.

- Ils m’ont battue, drogué et violé... avant d'être vendue à d'autre qui faisait la même chose et même pire. Ils ont fait beaucoup d'argent sur mon dos, puis j'ai de nouveau était vendue... j'étais rarement nourri, rarement lavé, J'ai jamais vue le soleil et le ciel en 10 ans. 

Ils m’ont fait croire que tout le monde avait abandonné que plus personne ne me chercher, mais je savais que c'était faux, que toi tu continuerais même si à l'arrivée j'étais morte. Puis un homme est rentré il m’a regardé et il m’a dit qu'il était de la police et que tout était fini, que j'allais enfin sortir de là. Je suis tombée dans les pommes et je me suis réveillée ici, avec tous ces gens autour de moi. J'ai peur qu'on me touche, qu'on me fasse du mal. 

- Mais pas avec moi 

- Non parce que toi tu ne me feras jamais de mal. 

- Jamais 

Je lui souris et embrasse son front avant de la prendre contre moi. Elle s'accroche à mon tee-shirt dans le dos et ouvre les robinets pour pleurer sur mon épaule. J'essaye de me montrer fort mais mes larmes coulent elles aussi sur mes joues.

- Plus le temps passait et plus j'étais blasé, on va dire. Plus rien ne me touchait j'étais comme vide.