10. sentiments / j.draxler
Je viens de voir qu'on a passé les 1K (jsp quand car je ne regarde jamais mes nbs de vues) donc j'ai décidé de ne pas vous faire attendre jusqu'à demain (en plus c'est un soir de finale tout ça).
Vous l'attendiez, le voilà, je compte sur vous pour faire péter les commentaires 😌
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Julian soupira en regardant l'écran de son téléphone. « 21 h 17 ». Par-dessus une photo de Presnel et lui en train de faire les imbéciles.
Il ne l'avait pas revu depuis qu'il avait quitté le vestiaire en colère. Tout le monde avait entendu ce qu'ils s'étaient dit, et du coup, tout le monde avait été au petit soin pour l'Allemand. À lui demander si ça allait, en lui assurant que Presnel allait revenir, qu'il avait besoin d'un peu de temps pour procéder. Julian s'était assis dans les premiers rangs du bus, et il soupçonnait Presnel d'être allé complètement au fond. Il avait été un des premiers à sortir du bus, et Presnel sûrement un des derniers pour ne pas risquer de le croiser. Et il n'était sûrement pas rentré dans l'hôtel, mais plutôt parti déambuler dans Lyon. En tout cas, il n'avait pas mis les pieds dans leur chambre, et pas mis les pieds au dîner non plus.
Julian s'inquiétait un peu pour lui. Bon, ok, Julian s'inquiétait carrément pour lui, mais il avait le droit, parce que Presnel était son âme sœur. Il ne lui en voulait pas d'être parti comme ça. Enfin, il comprenait. Mais lui, il n'aurait jamais fait ça. Parce que maintenant, il se sentait comme si...comme si Presnel ne voulait pas de lui comme âme sœur. Et ça le rendait triste.
Il soupira et passa la pièce en revue du regard. C'était le bazar. C'était le bazar parce que Presnel passait son temps à éparpiller ses affaires. Son tube de dentifrice était posé sur sa table de nuit, et Julian ne trouvait absolument aucune explication pour cela. Lui qui était habituellement très maniaque se trouvait cependant très calme face à la tempête Presnel. Il allait bien devoir s'y faire, de toute façon, puisqu'il allait passer sa vie avec.
Il brancha son téléphone et le déposa sur sa table de nuit avant de se rallonger. Il n'allait quand même pas dormir maintenant, si ? Il n'avait pas vraiment envie de se concentrer sur un film, même en allemand. Il ne savait plus bien ce qu'il voulait faire, en fait. Il était juste complètement perdu.
Des coups à la porte retentirent, et Julian soupira. Il avait assuré à tout le monde qu'il allait très bien, mais certains n'avaient pas arrêtés de lui poser la question lors du dîner. Et apparemment, quelqu'un venait s'assurer qu'il ne s'était pas encore défenestrer.
Il ouvrit la porte en essayant de cacher son air agacé-après tout, venir voir qu'il allait bien partait d'une bonne action-, et il fut incapable de cacher sa surprise en voyant que la personne sur le seuil de la porte n'était autre que Presnel.
Il le dévisagea, essayant de savoir s'il était toujours en colère, mais il n'eut pas vraiment le temps de réfléchir au problème, puisque Presnel attrapa son visage avant de l'embrasser. Julian soupira de soulagement avant de lui rendre son baiser, et ils restèrent à s'embrasser devant la porte jusqu'à ce que Presnel essaie de passer sa main dans les cheveux de l'Allemand.
-Pas mes cheveux, il rétorqua avant de reprendre le baiser, et Presnel rit avant de décoller leurs lèvres pour regarder Julian dans les yeux.
-J'ai le droit parce que je suis ton âme sœur, babe.
-Donc je suis « babe » maintenant ? il demanda timidement, et Presnel fronça les sourcils. Tu m'as appelé « Draxler » tout à l'heure.
Presnel soupira avant d'embrasser la joue de Julian.
-Je suis désolé. Pour tout ce que j'ai dit tout à l'heure.
-J'aurais pas dû te le cacher, Julian secoua la tête, et Presnel haussa les épaules.
-C'est facile pour moi de dire ça parce que je n'ai pas vécu la situation. Mais j'ai réfléchi, et je suppose que je te l'aurais caché aussi. Pardon d'avoir aussi mal réagi.
-T'es pas déçu que je sois ton âme sœur ?
-Déçu ? il répéta. Julian...je commençais à avoir des sentiments pour toi, et je me sentais horriblement coupable, parce que je me disais que j'étais en train de trahir mon âme sœur. J'en ai parlé à Christo l'autre jour, et il m'a fait remarquer que c'était peut-être tout simplement toi, mon âme sœur. C'est pour ça que je t'ai demandé si quelqu'un avait prononcé ta phrase l'autre jour. Tu m'as dit que non et j'ai...il rit. J'ai commencé à vouloir voir ta phrase pour la prononcer. C'était complètement débile, on peut pas forcer le Destin comme ça, mais je voulais juste...que tu sois mon âme sœur. Mais évidemment j'ai jamais pu voir ton tatouage, alors j'ai abandonné, et du coup...j'ai mal pris le fait que tu saches depuis tout ce temps qu'on était âme sœur alors que moi je me démenais contre mes sentiments.
Julian ne répondit rien, complètement pris de court. Parce qu'il s'attendait à tout, sauf à ça. Et que cette histoire lui réchauffait le cœur.
-Qu'est-ce que tu aurais fait si quelqu'un d'autre avait prononcé ta phrase ? il voulut savoir, et Presnel haussa les épaules avec un sourire.
-J'en sais rien. Peut-être que je serais tombé amoureux de l'autre personne et que je t'aurais oublié. Ou peut-être pas, et j'aurais été amoureux de toi en secret.
-Tu me l'aurais pas dit ? Julian fronça les sourcils.
-Non, jamais. Tu aurais eu ta vie avec ta propre âme sœur et tu aurais certainement été très heureux, je n'aurais pas gâché ça.
-Mais moi je veux être heureux qu'avec toi, il lâcha avant de froncer les sourcils parce que ce qu'il venait de dire sonnait très très mignon à haute voix, et comme il s'y attendait, Presnel rit.
-Mais dis donc Julian, tu m'as jamais dit que t'étais un lover comme ça.
-Ferme-là, Julian frappa Presnel. J'ai une autre question.
-Dis-moi.
-La faute de français que j'ai fait quand j'ai dit ton tatouage...
-Ok, c'est ton tour de te moquer de moi. La faute était sur mon tatouage. Depuis toutes ces années, je crois qu'il y a une coquille dans mon tatouage, mais pas du tout.
Julian éclata de rire, et Presnel ne put s'empêcher de le suivre.
-Tu sais c'était quoi, mon tatouage ? Julian demanda au défenseur, qui secoua la tête. Quand tu m'as demandé de prendre une photo avec toi après la victoire de la Coupe de France.
-Dans le vestiaire ? Presnel fronça les sourcils, et Julian hocha vivement la tête. Attends...quand je t'ai parlé en anglais ?
-Oui, Julian sourit, et Presnel fronça le nez.
-Je sais pas lequel de nos deux tatouages est le pire, en fait. On s'est bien trouvé.
Julian hocha la tête. Ils s'étaient bien trouvés.
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