Adieux
Je rentre de l'école une fois de plus en pleur, les insultes je vis avec depuis plusieurs années. Pourquoi? Et bien car je suis différent, je suis bizarre je suppose. Je traverse la maison le plus discrètement possible, je n'ai pas envie de me prendre la tête avec mes parents. D'ailleurs ils sont encore entrain de se hurler dessus et les éclats de voix remplissent toute la maison. J'arrive enfin à ma chambre et verrouille la porte. Je m'écrase sur mon lit et laisse éclater mes sanglots sans retenue. Ça fait tellement mal... mon cœur me fait mal, il souffre, il saigne et il se déchire.
Je m'étais promis de pas recommencer mais la lame qui ce trouve dans ma table de chevet semble m'appeler. Les marque blanche sur mes avent bras prouvent que je l'ai déjà utilisé plus d'une fois. Je finis par craqué et saisi le petit couteau pour me précipiter dans la salle de bain. Je me défait de tout tissu et entre à l'intérieur de la douche. L'eau chaude ce mélange à mes larmes et ruisselle le long de ma peau si claire. Je laisse glissé la lame sur mon avent bras et ma vue se trouble d'encore plus de larmes. Le sang rouge se dilue avec l'eau transparente et tombe au sol avent de disparaître dans les conduites pour toujours comme si ma vie fuyais au ritme des gouttes. La douleur me libère c'est comme si tout ce qui me déchirait de l'intérieur sortait par les coupures. Je continue les entailles sur mon corps comme pris par une folie et une rage de faire sortir cette douleur imperceptible. Le bleu de mes vaines meurtries palient avec le rouge sang alors qu'il commence sérieusement à taché ma peau blanche. Les blessures ne se referme pas a cause de l'eau qui ruisselle dessus, je sais que je dois sortir pour sécher et désinfecter les plaît si je ne veux pas mourir. Alors que je me sens de plus en plus faible à cause du manque de sang dans mon corps, je risque de m'évanouir. Je sort précipitamment de la douche et prends du papier pour éponger les plais ainsi que du désinfectant. Je suis avachis par terre et essaye avec mal adresse de faire cicatriser les coupures. J'en ai fait beaucoup peut-être trop et je suis resté pendant trop longtemps sous l'eau. Je continue à voir le sang couler alors que je ferme les yeux épuisé par trop de pleurs et de sanglots. La douleur s'estompe alors que je sens mon âme se détacher peut à peut de mon enveloppe de chaire meurtrie. Je me sens tellement bien, je n'ai plus mal, je ne soufre plus, personne ne viendra jamais plus me faire du mal. Je me sens libre de tout, adieu monde cruel de toute façon personne ne c'est jamais inquiété de moi alors je ne manquerai à personne.
Mon corps est allongé par terre alors qu'une marre de sang vient l'entourer et mes parents sont rentrés dans la pièce. Ma mère pleure et insulte mon père alors que celui-ci ce précipite vers le téléphone. Il crie sur la personne qui répond en retenant avec peine ces pleurs mais ce qu'il ne sais pas c'est que je suis mort depuis bien plus de temps qu'il ne le crois.
Oui, c'est ça, je suis mort depuis tellement de temps et je voulais survivre mais ça ne sert à rien de laisser vivre son enveloppe charnelle si ton âme s'est éteinte depuis longtemps.
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