𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟏

Hey!

Je suis vraiment désolée pour l'attente, mais j'ai des excuses valables! Tout d'abord, c'est la rentrée, je passe le brevet cette année, et comment dire... ça va pas être simple tout ça!

De plus, mon chargeur d'ordi a décidé de me lâcher la veille de la rentrée. Résultat: je ne peux plus écrire.

J'ai pour l'instant quelques chapitres d'avance, donc ça va pour l'instant, et je peux emprunter la tablette de ma mère pour écrire un peu. Mais évidement ce n'est pas pareil et moins pratique.

Conclusion : je devrais pouvoir poster tous les dimanches pendant encore quelques semaines, et si jamais je me retrouve toujours dans la même situation mais sans chapitre d'avance, bah... j'aviserai.

Sinon j'espère que vous avez passé une bonne rentrée! Perso oui, à part l'emploi du temps (8h-17h tous les jours ça pique).

Je vous laisse avec le chapitre, qui j'espère vous plaira!

***

Lucie se tenait sur le bord de la fenêtre, tenant entre ses doigts un vers-de-terre se tortillant juste au-dessus d'un bec ouvert au maximum. Lucie pouffa devant Funk, qui sautillait vainement pour attraper le vers. La rouquine, ayant pitié, finit par rapprocher le verre de son prédateur, qui le goba sans précédent.

Pour faire court, lorsque Lucie avait voulu, le lendemain de sa visite chez Hagrid, lui laisser l'oisillon, ce-dernier avait piqué une grosse colère - aussi grosse que le pouvait un tout petit oiseau.

À chaque fois que Lucie se dirigeait vers la porte, l'oisillon gazouillait et sautillait comme jamais, mais se calmait dès qu'elle se rapprochait de lui.

Hagrid et Lucie étaient donc vite venus à la conclusion que l'oiseau avait adopté Lucie, et ne voulait plus s'en séparer.

Lucie, attendrie, avait alors décidé de ramener l'oiseau dans son dortoir. La rouquine l'avait nommé "Funk", sur un coup de tête, mais l'oiseau s'était alors mis à gazouiller plus fort, signe qu'il aimait ce prénom.

Lucie avait ensuite trouvé une cachette dans son armoire, y avait placé Funk, puis avait jeté plusieurs sorts de silence pour que ses camarades de dortoir ne soupçonnent rien. 

***

- Nous aimerions te parler de quelque chose, dit Hermione en posant son sac sur la table où se trouvait Lucie, ainsi que des livres et des parchemins éparpillés.

La rouquine releva la tête et haussa son sourcil. Elle regarda respectivement Hermione, qui était en train de s'assoir en poussant les parchemins, Ron, qui s'asseyait en bougonnant dans sa barbe inexistante que ce n'était pas une bonne idée de lui en parler, puis Harry, qui venait de se saisir d'une chaise à une autre table et qui s'asseyait lui aussi, son visage exprimant le doute et la réflexion.

Lucie soupira, puis, voyant qu'ils ne comptaient pas bouger, déposa délicatement sa plume sur son parchemin et croisa ses bras sur la table, les intimant en silence de parler.

Hermione regarda de tous les côtés pour vérifier que personne ne les écoutait, puis se rapprocha de Lucie. Elle débuta d'une voix presque imperceptible :

- Ombrage ne sert à rien, pas besoin d'être un génie pour le comprendre.

Un hochement de tête de la part des deux garçons à côté confirma ses paroles.

- Et nous avions besoin d'apprendre, surtout depuis que Tu-Sais-Qui... Harry lui lança un regard prononcé, qu'Hermione ignora. Surtout depuis que Tu-Sais-Qui est revenu.

Lucie hocha la tête une nouvelle fois. La conversation devenait de plus en plus intéressante.

- Et Harry était le plus qualifié pour le faire, termina la brune.

- Et où voulez-vous en venir? demanda Lucie, septique, bien qu'ayant une idée.

- Nous avons créé des cours de défense. Et Harry est notre professeur, lança Hermione en s'adossant au dossier de son siège, les bras croisés sur sa poitrine, fière de son idée.

Puis, se souvenant du pourquoi elle était là, Hermione se rapprocha de Lucie et murmura :

- Nous aimerions...

- Hum hum, la coupa Ron d'une voix extrêmement semblable à celle d'Ombrage.

- Harry et moi, reprit Hermione en lançant un regard noir à Ron, aimerions que tu en fasses partie aussi. Ça pourrait t'aider, ou bien tu pourrais nous aider, et...

- D'accord, coupa Lucie. J'accepte.

- Tu... tu acceptes? demanda avec étonnement Hermione.

- Comme ça? continua Harry, les yeux grands ouverts. Sans plus d'explications, ni rien?

Lucie secoua la tête de droite à gauche.

- Ça commence quand?

Hermione mit sa main dans une de ses poche et fouilla à l'intérieur durant quelques secondes. Puis, son visage s'illumina et sa main sortit de sa poche, tenant une pièce aux nuances or.

- Tu vois cette pièce ? demanda Hermione avec une mine énigmatique.

- C'est un gallion, répondit Lucie en plissant les yeux.

- Pas n'importe quel gallion, répliqua Hermione. J'y ai jeté un sortilège de...

- Hermione... soupira Ron.

- Bref, dut Hermione en lançant un énième regard noir à Ronald, là où devrait figurer le numéro de série désignant le gobelin qui a frappé cette pièce, nouveau soupir de Ron contré par un regard noir d'Hermione, est écrit la date et l'heure de la prochaine réunion.

Lucie hocha la tête en signe de compréhension, puis attrapa le gallion qu'Hermione lui tendait.

- Les réunions ont lieu dans la Salle-Sur-Demande, informa Harry. Tu vois où c'est?

Lucie secoua la tête en signe de négation.

- Je te montrerai alors, reprit Harry.

Lucie hocha la tête.

- Je crois que c'est tout, alors... Tu as des questions? demanda le garçon aux yeux verts.

- Est-ce que les réunions ne risquent pas de bloquer avec le Quidditch? s'inquiéta Lucie, après avoir réfléchi.

- Angelina fait partie des étudiants de l'AD - le nom entier de notre « organisation » est l'Armée de Dumbledore mais on simplifie en l'appelant l'AD - ainsi que tous les autres joueurs de notre équipe, répondit Harry.

Lucie hocha une nouvelle fois la tête. N'ayant plus de question, elle leur fit savoir, puis retourna à ses devoirs.

- Je peux t'aider? demanda Hermione, J'ai déjà tout fini.

- Je veux bien, répondit Lucie en désignant d'un coup de tête la chaise à ses côtés que Harry venait de libérer, assieds-toi.

- Pourquoi tu ne m'aides jamais moi? soupira Ron d'un ton grognon.

- Parce que tu me le demandes seulement quand tu es en retard - c'est à dire à chaque fois - et que tu préfères faire autre chose, répliqua la brune. Alors qu'à chaque fois que je vois Lucie elle a toujours un livre de cours à la main.

Ronald bougonna, puis se retourna et sortit de la bibliothèque. Harry le suivit, en adressant un signe de la main aux deux filles ainsi qu'un sourire.

Les deux étudiantes se remirent au travail, et avec l'aide d'Hermione, Lucie finit ses devoirs bien plus vite que d'habitude. La rouquine décida d'aller profiter du temps libre qu'il lui restait avant le dîner pour aller prendre son balais et voler un peu.

***

Lucie voltigeait sur son balai, un Éclair de feu, que Sirius lui avait offert. Elle enchaînait les figures, se laissait tomber pour ensuite se rattraper, le balai dans une seule main, puis filait à vive allure de l'autre côté du terrain.

Cela faisait déjà plusieurs heures que Lucie se dépensait, mais elle ne s'en lassait pas. Le vent dans les cheveux, l'adrénaline, la sensation de voler comme un oiseau, celle de pouvoir tomber chaque seconde qui passait... Tout cela plaisait tant à Lucie qu'elle pouvait y passer des heures sans voir le temps filer. Elle avait quand même tenté de s'entraîner, sortant un Souafle de la boîte où l'on rangeait les balles, mais le manque d'adversaire et d'obstacle rendait le jeu trop facile pour la jeune fille. Elle avait donc décidé de juste profiter tant qu'elle le pouvait.

Mais comme toujours lorsqu'elle passait un bon moment, quelque chose vint tout arrêter. Ce fut d'abord un mal de tête, qui enfla. La douleur partait de son crâne, puis commença à se diffuser dans tout son corps. La tête entre les mains, le visage marqué par la souffrance, les jambes tremblantes, Lucie ne savait plus où elle était. Elle ne voyait plus que du noir, et la température sembla diminuer à une vitesse affolante. La rousse avait froid, elle tremblait, mais elle se doutait de ce qui se passait. Lucie prit de grandes respirations, et construit une barrière dans son esprit. Brique après brique, le froid diminuait, les tremblements se stoppaient, et le mal de tête s'éloignait. Elle allait poser la dernière brique lorsqu'un rire froid et dément retentit dans son crâne.

« Tu n'arriveras pas toujours à m'échapper, Lucie, dit une voix qui fit brusquement trembler la jeune fille. Un jour, tu seras là, à mes côtés, comme je l'ai décidé. »

En même temps que la phrase fut prononcée, le mur que Lucie avait peiné à créer explosa. Elle eut juste le temps de ressentir de légers picotements dans ses doigts et d'entendre son nom de famille crié au loin avant qu'elle sombre dans les ténèbres, tout tombant de son balai.

***

- Ça fait déjà deux semaines, professeur, dit une voix féminine d'un ton inquiet. Deux semaines que cette petite dort.

- Je le sais, professeur McGonagall, je le sais, répondit une voix d'homme, plus sage, plus âgée.

- C'est la décadence, dehors, continua la première voix. Les tensions entre maisons n'ont jamais été aussi présentes, le match Serpentard contre Gryffondor y étant pour quelque chose. Potter et les jumeaux Weasley sont privés à vie de Quidditch, chose encore jamais vue à Poudlard. De plus, Ombrage prend de l'autorité et du pouvoir, entre les inspections et les décisions qui ne devraient pas lui revenir, bientôt elle sera plus puissante par rapport à cette école que vous-même, Dumbledore. Et ne parlons pas de Hagrid, qui est dans un sale état depuis qu'il est revenu, et qui ne semble pas aller mieux.

- Je sais tout ça, professeur. Mais comme vous l'avez souligné, je ne pourrais bientôt plus rien faire, soupira un Dumbledore soucieux.

Lucie entendit une porte s'ouvrir à sa droite, et des pas lourds résonnèrent dans la pièce.

- Ah, vous voilà, professeur Rogue. Comment avancent les leçons chez le jeune Potter? Demanda le directeur.

- Une catastrophe, professeur, une catastrophe, répondit la voix grave du Maître des Potions. Mais venant de lui, je ne m'attendais pas à mieux.

McGonagall eut une exclamation de protestation, et commença à défendre Harry, mais fut vite coupée par Dumbledore qui n'avait pas envie d'écouter leurs chamailleries habituelles entre directeurs de maison.

- Son état s'améliore, d'après Pompom, si c'est ce que vous voulez savoir, professeur Rogue. Elle devrait bientôt se réveiller.

Rogue bougonna qu'il se fichait de l'état d'une petite sotte qui ne savait pas tenir sur son balai, mais Dumbledore le regarda l'air de dire « ce n'est pas bien de mentir jeune homme, mais je ne relèverai pas parce que je sais que vous ne l'avouerez jamais mais que vous n'en pensez pas moins», un sourcil levé et une lueur amusée dans le regard.

Mais Lucie ne sut rien de tout cela, puisqu'elle ne pouvait rien voir, et qu'elle venait de se rendormir.

***

Ce furent des picotements dans les doigts qui la réveillèrent. Elle papillonna des paupières, et lorsque ses yeux se furent habitués à la lumière et qu'elle pouvait distinguer quelque chose, la première chose qu'elle vit, fut une chevelure blonde presque blanche.

- Malefoy? S'exclama comme elle put Lucie. Mais sa voix vacilla et le cri ne fut qu'un murmure.

- Enfin réveillée Boulois, j'ai cru que tu avais décidé d'attendre les vacances, répondit Malefoy de sa voix trainante et moqueuse, bien que Lucie crut y percevoir une pointe d'inquiétude. Mais ce ne devait être qu'une illusion, le Serpentard ne s'inquiéterait jamais pour elle. 

- Haha, tu es hilarant, Malefoy. Ton humour dépasse l'entendement, répliqua la rousse d'un ton sarcastique mais la voix toujours vacillante. Trêve de plaisanterie, qu'est-ce tu fais là?

- Je venais voir si je pouvais t'étouffer avec ton oreiller et faire croire à une mort naturelle.

Il y eut un silence puis brusquement, Lucie éclata de rire. Drago ne la suivit pas, il était un Malefoy tout de même, mais il laissa ses lèvres s'étirer en un léger sourire, s'accentuant à la vue de la belle jeune fille riant aux éclats grâce à lui.

Le bruit que les deux adolescents faisait alerta l'infirmière qui accourut pour voir qui faisait un tel boucan dans une infirmerie, son infirmerie. Les patients avaient besoin de calme pour se remettre par Merlin, quand ces fichus pré-pubères insolents allaient-ils enfin le comprendre?

Quelle ne fut pas sa surprise de voir la rouquine qui reposait dans un lit depuis deux semaines rire à en avoir des larmes comme si rien ne s'était passé. Et, double surprise pour l'infirmière, sa patiente riait avec Drago Malefoy, le préfet de Serpentard arrogant et se croyant supérieur aux autres qui ne riait que pour se moquer des autres. Bon, on ne pouvait pas dire que le préfet riait comme la rousse, mais il avait un grand sourire et ses yeux pétillaient d'une lueur de bonheur que Pompom soupçonnait n'avoir jamais été vue par qui que ce soit auparavant. Des fils d'or reliaient leurs doigts, brillants d'une forte lumière. L'infirmière les vit presque immédiatement, mais les deux autres ne semblaient rien voir. Ses yeux s'étaient écarquillés sous la énième surprise que les deux adolescents lui offraient, et tendit qu'elle se disait qu'elle devrait parler de cet étrange phénomène à Dumbledore, une petite voix dans le coin dans sa tête lui conseilla de ne pas le faire, et de laisser aux deux jeunes gens découvrir ce que c'était par eux-mêmes, et qu'ils avaient le droit d'avoir des choses rien qu'à eux.

Ce fut d'abord le blond qui remarqua l'infirmière au milieu de son infirmerie, les yeux grands ouverts, ne bougeant plus. Tout sourire quitta brusquement son visage et il la regarda d'un air grave. Lucie, voyant le blond changer brusquement de comportement, se calma très vite elle aussi. Elle regarda là où le blond avait posé son regard lui aussi, et vit l'infirmière.

- Madame Pomfresh? Demanda la rousse prudemment. Madame Pomfresh? Répéta-t-elle d'une voix plus forte.

Pompom sembla reprendre ses esprits d'un coup, et elle s'approcha de Lucie comme si rien ne s'était passé.

- Excusez-moi, un moment... d'égarement, dit-elle en semblant chercher ses mots. Je suis ravie de vous revoir réveillée mademoiselle Boulois. Je vais vous faire passer plusieurs examens pour m'assurer que vous allez aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur, et si tout va bien, vous pourrez sortir d'ici trois jours.

- Trois jours?! S'écria la rouquine. Mais c'est énorme trois jours!

Madame Pomfresh lui lança un regard noir qui la fit se ratatiner dans son lit, puis répliqua d'un ton sans appel:

- Vous venez de passer deux semaines endormie sans que l'ont sache pourquoi - Lucie se mordit la lèvre inférieur, mais ne prononça pas un mot, et baissa le regard - et vous voulez aller gambader sans qu'on soit assuré que vous alliez bien? Estimez vous chanceuse de ne rester que trois jours.

Le blond, qu'on avait failli oublier, pouffa de rire. Mais il ne s'en sortit pas comme il l'espérait.

- Quand à vous, Mr Malefoy, vous allez me chercher le directeur, lui ordonna l'infirmière d'une voix qui ne lui laissait pas le choix. Il voulait être prévenu dès que Miss - Pompom lança un regard appuyé à la miss en question, qui se recroquevilla encore plus dans son lit, si c'était possible - daignerait enfin nous faire l'honneur de son réveil.

Malefoy fila à toutes jambes faire ce qu'on lui ordonnait mais lança un regard à Lucie avant de sortir de la pièce, la mettant au défi de rire. La rousse s'apprêtait à exécuter le défi, mais le regard noir du « dragon » qui gardait son infirmerie l'en dissuada.

Un dernier sourire narquois et le blond partit faire sa mission.

Lucie, en regardant l'infirmière s'afférer autour d'elle, se demanda si elle n'avait pas un lien de parenté avec l'autre dragon de Poudlard, qui gardait la bibliothèque. Elle se promit de faire des recherches.

***

- Bonjour, Mademoiselle Boulois, dit la voix sage du directeur de Poudlard. Comment allez-vous?

- Très bien, et vous? Répondit poliment Lucie.

- Ce n'est pas moi qui me suis retrouvé dans un lit d'infirmerie pendant deux semaines endormi, donc je n'ai aucune raison d'aller mal.

Il n'a pas vraiment répondu à la question, remarqua la rouquine. Mais elle lui adressa tout de même un léger sourire, ne sachant que dire.

- Comme vous vous en doutez, j'en suis presque certain, je suis venue vous demandez comment étiez vous arrivée dans cette situation, commença le directeur d'une voix bienveillante mais qui ne laissait pas le choix.

- Je... j'étais sur mon balai, et...

Mais Lucie hésitait. Elle ne pouvait pas lui dire ce qui s'était réellement passé, ce n'était même pas envisageable. Elle ne pouvait pas lui dire que rien n'était résolu, que ce qu'ils avaient fait n'avait servi à rien... Et puis avait-elle vraiment assez confiance en lui pour tout lui dire?

- ...Et je suis tombée. J'ai tout simplement glissé, je ne faisais pas attention, je venais de voir un Sombral passer au dessus des arbres, dit Lucie d'une voix qu'elle espérait assurée. Elle ferma son esprit, et prit une mine sur d'elle, ne pouvant le laisser douter de ses paroles.

- Et comment expliqueriez-vous votre sommeil longueur durée? Demanda Dumbledore, septique.

- La chute.

- Mais, Mademoiselle Boulois, le problème est qu'il n'y a pas eu de chute.

- Pas de chute?

Lucie ne comprenait pas. Ses sourcils froncés et sa mine perturbée prouvaient à Dumbledore qu'elle mentait et que Mr Malefoy avait dit vrai : la jeune fille s'était évanouie avant de toucher le sol.

- Pas de chute, affirma le directeur. Mr Malefoy vous a rattrapé avant que vous ne touchiez le sol.

- Malefoy?!

- Lui-même. Et il jure que vous étiez évanouie quand il vous a rattrapé.

Dumbledore se tut, attendant de voir la réaction de Lucie. Son visage venait de perdre le peu de couleur qu'il avait pris et sa lèvre inférieur se mit à trembler. Ses yeux étaient écarquillés, signe qu'elle ne comprenait pas et qu'elle cherchait le pourquoi du comment.

- Je pense donc pouvoir en déduire, et vous serez certainement d'accord avec moi, que ce n'est pas la chute qui vous a mis dans cet état. Et je doute qu'un quelconque Sombral vienne faire quelque chose là dedans. Pourriez-vous donc me dire ce qui c'est réellement passé?

Que faire? Dire la vérité ou continuer à mentir? Mais le regard bleu perçant du grand sorcier devant elle dissuada Lucie de s'enfoncer dans ses mensonges.

Elle baissa la tête, ayant honte de ce qu'il s'était passé.

- Ça a échoué, murmura-t-elle. Le sortilège n'a pas marché.

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