Chapitre 4: je t'adore

××××

Au bout de 5 jours j'abandonna la remise à niveau avec cet entraînement qui est plus une torture qu'autre chose. Tanjirô, lui, est toujours autant passionné dans ce qu'il fait. Tout ce que je peux faire est le soutenir. J'aimerai faire plus mais j'en suis incapable. Je suis pitoyable! Il m'a parlé de respiration, et depuis jour et nuit il respire, parfois il tourne de l'œil la journée et parfois il ne dort pas de la nuit. Aujourd'hui j'ai décidé d'aller le voir.

-Tanjirôoooooo!!

Je me suis jeté dans ses bras, pour lui faire un câlin. Je crois même voir apparaître des fleurs autour de moi...

-Zen! Tu viens pour l'entraînement?

Quoi? Non, plus jamais de la vie!

-Non mon amour. Je dis d'une voix mielleuse.
-Rien à faire tu viens!

Je me suis fait avoir! Il me kidnappe!

-Non Tanjirôooooo! Sinon je raconte ton rêve!
-Quel rêve?

Oups, la boulette.

-Quoi "rêve"? J'ai jamais dit "rêve".
-Si tu as dit "rêve".
-Faut qu'on y aille on va être en retard! Il ne dois jamais savoir que je suis au courant.

Il allait me retenir mais nous sommes arrivés.

-J'ai réussi à en ramener un!
-Dans tout les cas on serai venu les chercher.
-Je suis heureux d'être ici avec Tanjirô!

Je suis vraiment au paradis, je vois un dieu se battre, se faire arroser par une fille, se faire masser et étirer par des canons...

-Stop! Pas touché! Dégagez vos sals pattes de là!
-Qu'est ce qu'il y a Zen?
-Qu'est ce qu'il y a? Qu'est ce qu'il y a? C'est quoi cette question!? Tu vois comment elles te dévorent des yeux ces grognasses?

Je me suis pris un coup, par Kanao.

-Je souffre! Tanjirô! Aide moi! Je faibli, je vais tombé!
-Tu l'as cherché.

Alors là.

-Okay à mon tour!

Étirements avec un sourire et des fleurs tchek. Ne pas arroser une fille pour lancer une petite drague tchek. Ne pas vouloir frapper une fille mais la prendre dans mes bras tchek!

-Zen'itsu? Est ce que ca va?
-Oui ça va parfaitement bien!
-On dirait pas, tu es sacrément en colère pour quelqu'un qui va bien. Et puis tu es en train de faire le pont. Entre nous ça veux dire que ça ne va pas.

Je fais le pont? Effectivement...

-Ecoute moi bien, grand front vertueux, j'ai envie de découper, avec des cisailles à haie, quiconque osera te séparer de moi.
-Oui! D'accord!

Encore son regard innocent, je ne peux pas le juger c'est ce que j'aime chez lui. Enfin, l'une des centaines de milliers de choses que j'aime chez lui.

-He Zen tu t'entraînes avec moi? Le souffle intégral?
-Tout ce que tu veux tant que t'es avec moi!
-Allons-y!

Et c'est comme ça que nous avons passé toute l'après midi ensemble... C'est la version originale, mais officieusement j'ai souffert bien pire que si j'étais en enfers. Pourtant j'étais au paradis parcequ'il était là pour m'encourager puis me relever de mes nombreuses chutes.

××××

Je dors seul. On se demande pourquoi! Hein monsieur-je-veux-devenir-plus-fort!! Cet empaffé a décidé de garder le souffle intégral même la nuit! Donc il se retrouve à se faire frapper avec des baguettes en plein milieu de la nuit. Ça lui apprendra! Mais n'empêche qu'il doit avoir mal, très mal même. Et si il se prenait un coup dans le visage! Ou pire!

-Stop, stop! On arrête le massacre! Les filles lâchez vos bâtons.
-Zen ça va, t'en fais pas!
-Mais Tanji- aaaaaaah

Elles viennent de me mettre un coup de baguette! Je vais les exploser ces mijaurées! Mais c'est le concerné qui décide d'intervenir.

-Mais calmez vous! Toi, va te couché. Et vous, les filles, ne le frappez pas, même si il est énervant.

Chaqu'un s'exécute, pourtant je reste bloqué devant mon lit.

-Ca suffit grand front! M'exclamé-je en me jetant dans son lit.
-Mais qu'est ce que tu fais?
-Je te réveillerai si il le faut, et puis comme j'entends pendant que je dors, je serai à l'affût.
-Merci Zen, les filles vous pouvez y allez, merci beaucoup.

Elles sont parties! Je le sers sans retenu et niche ma tête le plus possible vers lui. J'ai toujours peur qu'il disparaisse un jour. La nuit s'en suivit, et par le fait de mes paroles, je l'ai réveillé de temps en temps. Mais sûrement pas avec des armes!

-Si tu continues à m'embrasser pour me réveiller je ferai exprès de ne pas vouloir bien respirer!
-Tu es trop honnête pour faire ça petit.
-Petit?
-T'es plus petit que moi.
-Je suis sur que non! Ce sont tes cheveux qui sont trop-

Je l'ai coupé pour éviter qu'il finisse son explication dans une heure.

-Il faut que tu dormes au lieu de faire une apologie innutile.
-Oui, bonne nuit blondinet.

C'est adorable, j'aime ce surnom! C'est le premier qu'il me donne. Je devrais lui en trouver un d'ailleurs, je sais quoi faire demain!

****

Assiette !
-Hein?

Seul "mot" que j'ai pu sortir de ma bouche avant de me faire renverser au sol par monsieur foudroyant.

-Mais qu'est ce qui te prend?
-C'est toi aussi! Ton prénom veut dire assiette en croate!
-Je vais aller m'entraîner tu devrai faire de même ça t'évitera d'autant réfléchir.
-C'est méchant ça.
-Tu m'as traité d'assiette.
-Jamais mon amour!
-Il va falloir être plus sérieux.
-Oui mon capitain!
-On fait des pompes?
-Bien sur chef!

J'allais répondre mais je trouve ça mignon de m'appeler par différents noms. J'aime beaucoup son côté ingénu quand il veut. On a donc fait du sport toute la journée avant de se faire interrompre par un quidam nous prévenant que le confectionneur de mon sable est là. Je vous passe les détails dont la baffe que j'ai reçu pour avoir abîmé mon sabre ainsi que la future mise à mort de Inosuke qui s'amuse à entailler son sabre devant M.Haganezuka. J'avais oublié que Inosuke ne va pas très fort depuis qu'il s'était senti rabaissé. Je suis sûr que ça ira pour lui.

Grâce à Kanao qui a convaincu Inosuke, il a pu reprendre l'entraînement. Il a juste suffit de toucher son égo. Et pour mon Zen elle m'a demandé de le persuader.

-He Zen!
-Oui sucrette?

C'est quoi ce surnom?

-Et bien, reprends l'entraînement plus sérieusement. Et continuellement en fait.
-Non c'est trop dur!

C'est une parti de lui qui me dérange mais pourtant ça le rend adorable.

-Tu sais, j'ai foi en toi. Je sais que tu peux y arrivé. J'ai toujours eu confiance en toi même quand tu as-

Comme me l'avais conseillé Kanao, je m'étais rapprocher de lui pour le prendre dans mes bras et essayer de le motiver par n'importe quelles façons et elle m'avait aussi dit que pour lui il fallait faire l'inverse de Inosuke et flatter son égo. Apparemment ça marcherai mieux avec moi. Je me suis arrêté car il s'est mis à rougir d'un seul coup.

-J'ai compris! Ça va okay, je marche! Mais en échange je veux que tu m'épouses.
-C'est pas dutout équitable!
-Un mois de souffrance en échange de toute une vie de bonheur avec moi! T'as raison c'est moi qui me fait douillé.
-J'accepte des que j'en aurai fini avec Muzan et rendu Nezuko humaine.
-Quoi c'est vrai! T'acceptes?
-Oui bien sûr.
-Mais t'es malade!
-Tu ne devrais pas plutôt être content? C'est toi qui me l'a demandé. T'as changé d'avis?
-Non non, je ne veux pas mourir célibataire!
-C'est juste.. pour ça?
-Quoi? Non non! Pas dutout! Enfin juste un peu! En partie...

Je suis parti avec un sourire, contrairement à mon cœur qui se déchaîne de tristesse.

-Aïe! J'hurle quand un rocher me tomba dessus. Aller Tanjirô concentre toi!

Le soir en rentrant mangé, les regards inquièts me fit me sentir bizarre.

-Ca va Tanjirô? Me demande Zen.
-Bien sûr, pourquoi ça n'irais pas?
-Tu as 4 bosses sur la tête, une épaule plus basse que l'autre et le nez qui saigne.
-Tant que ça?
-Je voulais m'excuser pour tout à l'heure. Je voulais te dire que... si je veux t'épouser c'est pour que tu ne me laisses jamais! Je ne comprends pas ce que tu me trouves et j'ai peur peur tu me laisses. J'ai trouvé une personne qui m'aime et... et que j'aime plus que tout. Je te veux tout entier, et sincèrement c'est juste toi que je veux. Tu es spécial, peut être qu'à mes yeux, mais tu l'es. Les autres sont si fades et ennuyants que me marier avec eux n'aurai aucun sens. Alors non, ce n'est pas pour ne pas mourir seul... mais que si je meurs ce soit marié à toi. Enfin pas marier mais en ta compagnie mais pas côté à cote car je ne veux pas que tu meurs avec moi, non pas que je-

Je l'ai embrassé pour le coupé car il semblait se mélangé les pinceaux, il s'était même mis à pleuré.

-Ca va, je ne t'en veux pas Zen! Des que tout sera fini on se marira et tout ce que tu veux, mon coeur!

Cette réponse ponctuée par un câlin signe la fin de cette histoire mais sûrement pas de leur amour qui s'intensifira avec le temps et les épreuves.


La fin de la fin

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