Chapitre 29 - Visions d'horreur
Lorsque Klara se réveilla, elle était ligotée, seule dans une pièce sombre et humide, quand soudain, s'ouvrit une porte, on reconnut facilement Fabrice :
« - Ah ! Heureux de voir que tu ailles mieux, parce que j'ai quelqu'un à te présenter ! »
Il sortit son revolver et le pointa vers l'intérieur de la porte et s'exclama :
« - Amène-toi ! »
Deçà, Adeline apparut dans la pièce et semblait très affaiblie, trop pour parler, et pour communiquer le trop plein d'émotion qui l'envahissait. La Main de Feu détacha Klara tout en la tenant et dit :
« - Ce serait cruel de te laisser attachée pour ta dernière entrevue avec ta sœur... Dites-vous tout, parce que c'est la dernière fois que vous vous verrez les frangines ! »
Il partit tout en riant et verrouilla la porte derrière lui.
« - Oh mon Dieu, Klara, je suis désolée !, pleurait Adeline.
- Tu n'as pas à l'être !, rassurait la jeune femme. »
Les deux sœurs s'enlacèrent, la conversation se poursuivit.
« - ...
- Mais où sommes-nous ?, s'interrogea Klara.
- Je n'en ai aucune idée ..., affirmait sa sœur.
- Tu entends ça ?, s'écria Klara.
- Oui ! On dirait des pas ! Comme si ... Comme si il y avait plusieurs personnes qui marchaient au-dessus de nos têtes ! De toute façon, à quoi bon, qui nous entendrait ...
- Écoute, j'ai peux être une idée..., réfléchit la plus jeune. »
Une heure plus tard, lorsque Fabrice revint :
« - J'espère que vous avez bien parlé les frangines, parce que c'est le moment des adieux ! Mais... Mais où sont-elles ? »
En réalité, les sœurs s'étaient cachées derrière un des piliers de la grande pièce.
« - Vous êtes prises au piège, je vous trouverai forcément, et forcément, vous êtes derrière l'un de ces piliers, mais à quoi bon, je suis armé et vous me mettez de très mauvaise humeur ! »
Il s'approcha d'un premier poteau, il n'y avait personne derrière. Il s'approcha d'un second, toujours personne. Le pilier, derrière lequel s'étaient réfugiées Klara et Adeline était à vingt mètres face à la porte toujours ouverte. Il fallait essayer, pour la vie ou pour la mort.
« - Prête ?, lança Klara.
- Quoi ?! Il va nous voir et nous tuer !, s'exclamait sa sœur.
- Ça en vaut la peine ?
- C'est de la folie !, reprit Adeline, attends, regarde derrière, ce conduit aérateur, on peut l'ouvrir et partir par-là !
- Vite, il est parti de l'autre côté, allons-y ! »
Aussitôt, les deux sœurs s'y rendirent, elles savaient qu'une ouverture trop brutale pourrait les mener droit aux portes de l'enfer.
« - A trois, Un... Deux... Trois... ! », murmura Klara.
Klara et Adeline réussirent à lever la grille et à se faufiler dans le conduit, elle replaça la grille derrière, mais la grille tomba, attirant l'attention de Fabrice qui dégaina son arme et tira vers le conduit :
« - Non !! Je vous retrouverai, vous ne pouvez pas vous enfuir !! ».
Les sœurs Dietriech sortirent du conduit et gagnèrent un escalier, un autre dilemme cornélien se présentait à elles :
« - Monter ou descendre ?, demanda Klara.
- Monter ! Dirent-elles simultanément. »
Et elles entamèrent l'ascension vers la lumière que l'on pouvait voir au sommet de l'escalier qui semblait interminable. Les marches ne semblaient jamais prendre fin, Klara et Adeline étaient à bout de souffle mais grimpaient pour la vie.
Elles arrivèrent tout de même au sommet et la lumière pure du soleil les éblouit, et ce qu'elles virent les désarmèrent :
« - La mer... Il avait raison, nous sommes prises au piège..., déclara Adeline.
- Non ! Regarde derrière toi ! »
Adeline se retourna et un sourire éclaircit son visage épuisé :
« - Alcatraz ?! Tu veux dire qu'on était sous Alcatraz, c'est pour ça qu'on entendait marcher ! Vite allons trouver secours auprès d'un groupe de touristes ! ».
En effet, elles étaient bel-et-bien sur l'île d'Alcatraz, les sœurs Dietriech atteignirent la prison et un groupe de touristes accompagnés d'un guide.
« - Mon Dieu, mais que vous est-il arrivé Mesdames ?, demandait le guide.
- Il y a un homme armé et très dangereux sur l'île, il a menacé de nous tuer, mais nous nous sommes enfuies, aidez-nous !, répondait Klara. »
Le guide n'eut pas le temps de réagir, car la Main de Feu arriva armée cette fois-ci d'un fusil d'assaut, tous les visiteurs se mirent par terre, le guide tenta de résonner Fabrice :
« - Écoutez, posez cette arme, il y a d'autres moyens de s'exprimer plutôt que de faire régner l'enfer ... »
L'accompagnateur n'eut pas le temps de finir sa phrase que Fabrice chargea son fusil d'assaut et tira une rafale de balles sur le guide qui était transpercé d'une dizaine de plaies, il resta debout quelques secondes avant de chuter, mort.
« - Tu ne sais rien de l'enfer ... », murmura la Main de Feu à l'oreille du cadavre.
Il pointa son arme vers Klara et Adeline :
« - Vous !
- Je t'en prie Fabrice, libère au moins ces innocents touristes ! Je t'en conjure !, supplia Adeline.
- Bien vu ma belle !, sourit Fabrice, Debout !, hurlait-il aux touristes à terre. »
Les visiteurs se levèrent. Mais Fabrice vida son chargeur sur le groupe qui s'écroula au sol tel un château de cartes.
« - Juste ciel ..., fut choquée Adeline.
- Quoi ? Tu me demandais de les libérer, non ?
- Pas de les tuer froidement !!, hurlait Adeline.
- Comment oses-tu abuser de ma parole ?! Tu m'as demandé de les libérer, mais tu avais oublié de préciser de quoi devais-je les libérer, ainsi, j'ai choisi de les libérer de la vie ! Et ... ».
La Main de Feu se mit à trembler comme une feuille et perdit connaissance en chuta, derrière Fabrice, on pouvait apercevoir tout un groupe de militaires dont un avec un taser pointé vers là où se situait le criminel.
«- La fête est terminée, Main de Feu !, lança celui-ci, Vous êtes Klara et Adeline Dietriech ?
- Oui, répondirent-elle simultanément.
- Alors je vous prierai de bien vouloir nous suivre sans encombre.
- Bien, fit Klara.
- D'accord, avoua Adeline »
Ils quittèrent l'île d'Alcatraz. Klara et Adeline avaient été conduites aux locaux du F.B.I. Klara avait été relâchée et aussitôt renvoyée en Allemagne, tandis que les enquêteurs avaient gardé Adeline car celle-ci avait fréquenté la Main de Feu. Fabrice quant à lui avait été conduis en Allemagne, enfermé dans la cellule la plus sécurisée du pays en attente de son jugement.
Voilà, c'est sur ces événements que ce chapitre s'achève ! On espère sincèrement que les péripéties de nos protagonistes auront su vous plaire ! Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et nous lire, alors Merci ! Allez, la suite pour avoir la réponse à ce suspense !
Rédigé par les Éditions Café
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