Chapitre 12 - Persévérance et récompense
Klara s'apprêta à contacter une nouvelle personne, lorsque quelqu'un frappa à la porte. Il s'agissait d'un agent de l'hôtel.
« -Bien le bonjour Madame. Vous vous nommez bien Klara Dietriech-Legrand ?, dit l'homme.
-Oui c'est bien cela ? Et en quoi puis-je vous être utile au juste ?
-Eh bien nous avons reçu une lettre à votre nom, tenez, la voici, répondit-il tout en tendant une enveloppe. Bonne journée... »
Klara fermait la porte. Elle tourna l'enveloppe afin de voir l'expéditeur. En voyant le nom de l'auteur de l'enveloppe, Klara dut s'asseoir, la sueur coulait sur son front, elle n'avait pas encore lu la lettre que des frissons parcourait tout son corps.
Elle ouvrit malgré tout le message, composée de lettres collées provenant de différents journaux, voici ce qu'il disait :
« Ô Main,
Ô Main de Feu !
Ô demain,
Tu feras trembler les Cieux ! »
La sueur coulait à grandes gouttes sur le front et le dos de l'Allemande qui ne dégoisa pas un seul mot. Prise de panique elle s'enferma à double tours, elle ferma tous les volets de sa suite et ne bougea point pendant une heure de temps.
Ce fut impressionnant l'influence machiavélique qu'avait cet homme envers la jeune femme.
Du fait que les volets soient fermés et qu'aucun air ventilé ne circule dans la pièce, la chaleur se faisait sentir. Et Klara ne bougeait toujours pas, aucun son n'émanait d'elle, on eut cru que cette pièce demeurait vide.
Près de deux heures. Deux heures que les muscles de Klara étaient restés figés... Forcément, les crampes se présentaient en un nombre confortable. On eut cru que la paranoïa s'était emparée d'elle. Mais la jeune femme reprit ses esprits et chassa ses démons. Elle ouvrit les volets, opta pour une tenue garantie zéro pour-cent de sueur... Ainsi elle ne se laissa pas abattre et décida de reprendre les recherches, et notamment au contact où elle fut interrompue quelques heures plus tôt.
Mais les appels qui suivaient ne donnèrent rien, ou tout du moins, rien de probant, ces gens n'étaient pas ceux qu'elle recherchait.
Il ne lui restait maintenant que quelques contacts à joindre, sa sœur et son beau-frère se cachaient forcément dans l'une de ces coordonnées. Elle appela un des numéros :
« - Allô ?, fit une voix masculine.
- Fabrice Lechevallier ?, demanda Klara.
- Oui !, répondit celui-ci, à qui ai-je l'honneur ?
- Klara Dietriech ! Scanda-t-elle. »
Une voix féminine au loin interrompit leur conversation, elle s'adressa à l'homme :
« - Chéri ! Tu ne sais pas ce que je viens d'apprendre ?!
- Euh, ne quittez pas, dit-il à Klara et il répondit à son épouse, Non chérie quoi ? »
Sa conjointe s'époumonait :
« - Il paraît que ma prétendue sœur serait dans la région ! »
Klara n'en croyait pas ses oreilles.
« - Écoute Manon ! Depuis quand tu as une sœur ? S'exclama son mari. »
L'homme raccrocha. « Oh ! Et moi qui pensais enfin l'avoir retrouvée !, dit-elle tout en jetant le combiné. Bon on va appeler celui-là ! », S'époumonait la journaliste. Elle composa le numéro, le « bip » sonore se fit entendre un long moment, puis encore une fois, un homme décrocha au bout du fil :
« - Allô ?
- Monsieur Fabrice Lechevallier ?
- Oui ! Qui est-ce, et que voulez-vous ?
- Je suis Klara Dietriech..., répondit à peine la jeune femme. »
L'homme la coupa :
« - Quoi ?! Comment avez-vous dit votre nom ?, Monsieur Lechevallier sembla sortir et s'isoler. Vous avez bien dit Dietriech ?!
- Euh oui..., déclara l'Allemande. »
Fabrice semblait être rempli de joie :
« - Oh mon Dieu ! Si un jour je pensais retrouver un membre de cette famille ! »
Klara réalisa :
« - Attendez ! Ça veut dire que votre épouse est Adeline ? Donc ma sœur ?
- Ah ! C'est donc vous cette fameuse petite sœur qu'elle n'a pas connue ! Je suis si heureux !, s'exclamait-il.
- Pourrais-je parler à ma sœur...? Si cela est possible..., hésita-t-elle un instant. »
Fabrice réfléchit un moment :
« - Non...écoutez, elle s'est tellement brisé le cœur avec ces histoires qu'elle refuserait de vous adresser la parole, et de plus je pense qu'elle ne me croirait pas...
- Mais il faut absolument que je la vois, que je lui parle ! C'est important..., implorait Klara.
- Oui, je me suis mal exprimé, la meilleure chose que vous ayez à faire serait de venir chez nous ! Mais je ne tiens pas à la prévenir de votre identité, elle ne voudrait pas vous voir, selon moi le seul moyen serait de forcer les choses, je vous ferai passer pour une ancienne connaissance que j'ai retrouvée par hasard sur internet et quand vous allez arriver et que la conversation sera bien entamée, vous pourrez alors vous présenter. Elle le prendra sûrement très mal mais c'est la seule solution à mes yeux !, déclara Fabrice Lechevallier.
- Très bien !, fit Klara, et vous résidez toujours à Marseille ?
- Non, nous avons déménagés depuis. Nous résidons à la Vigie, à Monte-Carlo, côté français. Bon, êtes-vous disponible demain ?
- Oui, bien sûr !
- Excellent, répondit Fabrice, alors rendez-vous à la pharmacie Saint Roman à l'adresse suivante : 1, Route Départementale 6098 de la commune de Roquebrune-Cap-Martin. A quinze heures, je viendrai vous chercher. A demain, belle-sœur... »
Klara resta bouche-bée. Les deux événements qui venaient de lui arriver étaient tous deux aussi marquants l'un que l'autre. En effet, la Main de Feu s'était manifestée et Klara avait retrouvé sa sœur.
Voilà, ce chapitre est à présent terminé ! On espère sincèrement que les péripéties de Klara auront su vous plaire ! Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et nous lire, alors Merci ! Continuez votre lecture dès à présent !
Rédigé par les Éditions Café
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