Une bataille

Bonjour à tous ! Avant que vous ne commenciez à lire, j'aimerais juste vous dire que je n'aime pas du tout ce court chapitre, peut-être le referais-je. 
Bref, on se retrouve en bas !

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L'ambiance de la pièce était lourde, telle qu'on aurait presque pu la matérialiser. Et cela n'était pas prêt à changer. Le Loup se tenait sur le qui-vive, sa posture de combattant faisait trembler les riches bonhommes aux moustaches foisonnantes. Les yeux améthyste sous le masque luisaient d'une colère mal contenue, d'une envie de vengeance tout simplement. Ce qui brisa l'harmonie fut la lame luisante qu'Eren sortit d'un fourreau. Son corps n'avait pas bougé, il était resté aussi immobile qu'un cadavre. Seule sa main s'était glissée sous les plis du vêtement et avait saisi l'arme.

Un cri fusa.

Et ce fut le signal. Eren, d'une vitesse à peine croyable bondit sur l'homme qui présidait la réunion comme sa place en bout de table le signalait.

Hanke Hohenmann, quarante sept ans était le dirigeant de la Trag'Asser Compagny. Un réseau de distribution d'eau potable auprès de particuliers. Arnaqueur, il détournait les fonds de sa société pour accroître ses revenus personnels. Le poids de cette malversion agrémentait un ventre déjà rebondi par la haute gastronomie. Un beau salop en somme.

Il ne manquerait pas à ce monde.

D'un coup de couteau ample, mais pas pour le moins précis, sa gorge fut tranchée. Les yeux du bonhomme se révulsèrent et sa bouche s'élargit comiquement. Le sang gicla.

Le liquide carmin s'imbibait dans les fibres des vêtements du Loup, mais il ne le tâcha pas pour autant. La couleur se soumettait au noir obscure de la cape, elle se fondait en elle, comme si les teintes étaient les mêmes.

Eren ne s'y attarda pas. Immédiatement, il porta son attention sur sa deuxième et future victime tout en surveillant du coin de l'oeil les spectateurs transis d'effroi. Certains avaient déjà mouillé leurs pantalons. Faibles créatures.Trop habitués à leur vie parfaite de riches mondains, défaillant à la vue de la moindre goutte de sang. Quoi qu'il en soit, aucun n'avait encore eut le réflexe de fuir. Ils étaient sans doute trop héberlués pour cela. Mais cela laissait le champs libre au rebelle. Il n'aurait qu'à les surveiller de loin et pourrait se concentrer sur son prochain meurtre. Et la victime était le bras droit du dirigeant.

Il ne fallut qu'un instant à Eren pour se faufiler derrière l'homme à la barbe grisonnante, et sans attendre une seconde de plus, il enfonça une nouvelle lame, sortie de nulle part, entre ses côtes. Pourtant, il ne le laissa pas souffrir, il ne le laissa pas suffoquer, les poumons transperçés. Il brisa sa nuque juste après, le tuant sur le coup.

Eren n'aimait tout simplement pas la souffrance. Il l'avait trop vu dans les yeux de ceux qu'il aimait. De plus, s' il laissait les traces d'un massacre douloureux derrière lui, son image en serait ternie. Il fallait que cela soit propre.

Relevant la tête, le rebelle apperçut deux fuyards. Ils tentaient d'ouvrir la porte malgré leurs tremblements.

D'un geste précipité, mais pas pour le moins précis, Eren glissa une main sous ses vêtements, saisissant une dizaine de couteau effilés. Il les lança sur les fuyards, mais aucun n'atteignit la chair des hommes. Et c'était là son but. Ceux là devraient vivre. Chacun des poignards enfonçait les tissus de leurs vêtements de luxe dans le mur. Ils étaient immobilisés, soumis au Loup.

« On ne bouge pas » se donna-t-il la peine de déclarer. Sa voix était froide, entrecoupée de respirations hachées et sifflantes qu'il s'efforçait de cacher.

Personne ne lui répondit, évidemment. Mais tous s'immobilisèrent ce qui permit à Eren de se redresser et d'observer ses prochains adversaires. Ils étaient gentils, ils s'étaient regroupés près de la sortie, Eren pourrait s'occuper de tout le monde en même temps. Ainsi, aucun jaloux !

L'air de la pièce était chargée de peur. Le sang, au sol, commençait à exhaler des effluves métalliques qui vous prenaient à la gorge. L'effort que le Loup avait fourni l'avait fatigué, mais il était surtout terrifié. Oui, lui aussi avait peur. Il était bien conscient que sa vie pourrait facilement lui être prise. Si jamais le vigil l'avait vu, il était mort. Si les murs manquaient d'isolation et qu'une personne avait entendu les cris, il était mort. Tant de situations dramatiques pourraient être le dénouement de cette mission.

Voilà une des raisons pour lesquelles Eren détestait les actes d'une telle ampleur. Il y avait toujours cette période de doute. Ce moment où on revoyait toutes les erreurs commises dans son parcours.

Il n'était toujours qu'un enfant jouant avec sa vie. Cette peur était donc légitime.

Le Loup ne tergiversa pas plus Chaque seconde comptait et pouvait changer l'issue de la bataille.

De sa main droite, il tenait sa dague, grossière mais efficace.

De l'autre il se saisit d'un poignard, d'une finesse reconnue, les plus grands orfévres auraient reconnu la patte du grand Schmidt. Un grand adepte du métal contemporain. Et grand ami de Grisha Jaëger. Et cet artefact était un héritage qu'avait laissé Grisha à son fils.

Le manche de l'arme était d'une incroyable beauté. Plusieurs arabesques formaient une silhouette d'un grand corbeau. Son œil était d'un vert éblouissant, ce n'était pas une pierre précieuse, mais une roche de l'état voisin.

Il n'avait jamais tué, ce poignard, et Eren se faisait la promesse de ne jamais rien n'y changer.

D'un mouvement souple, l'assassin trancha les tendons rotuliens de ses cibles les empêchant ainsi d'avancer. Ils tombaient au sol dans dans des bruits étouffés de vêtements froissés.

Sous son masque, Eren ne souriait pas, il ne jubilait pas. C'était là une tâche dont il s'était acquitté, par défaut. Quelqu'un devait s'en occuper. Il voulait que tout se finisse au plus vite. C'est pour cette raison qu'il se hâta de trancher leur gorge, ne laissant derrière que des dépouilles sanguinolentes.

C'était déjà fini. Cette bataille était gagnée. Le champs de guerre était pourtant simple. Six corps encore chauds dans un coin de la pièce close. Aucune trace de sang ne maculait les murs. Mais l'odeur nauséabonde du sang et la moiteur de l'air s'élevait et s'immisçait dans les poumons des personnes toujours vivantes.

Lui, il transpirait et soufflait, mais il cachait son état.

Eux, terrifiés, pleins d'urine, avaient rendus leur repas plusieurs fois, ils sanglotaient silencieusement.

Eren quitta la pièce.

Il laissa la porte ouverte, quelqu'un finirait par les trouver. Plantés là, collés au mur par les nombreux petits couteaux impersonnels, sur lesquels ne se trouvait aucune empreinte.

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Coucou !

Alors, petite précisions tout d'abord concernant mon retard :
_ Fête des mères !
_ Problèmes personnels mais on va pas épiloguer dessus.

Alors ! Vous avez vu, tout s'est bien passé ! Bon, toujours pas de Livaï en vue. 
Dans le chapitre, on rencontrera Mikasa !

Petite enquête :
Des propositions pour la suite ?

Des théories sur la suite de l'histoire ?

Vous pensez que Eren va s'en sortir comme ça ? 

Les raisons d'Eren sont elles vraiment suffisantes pour faire de telles choses ?

Vous ne pensez pas que ça va trop perturber la société de détruire des firmes aussi importantes ?

J'adore vos théories ! N'hésitez pas à en partager j'y répondrais soyez en sûrs !

Comme dit plus tôt, je n'aime pas ce chapitre mais n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

A dans deux semaines !

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