Chapitre 45

Bonjour, pour ce chapitre, j'ai cherché la traduction de la chanson, et c'est pas le sens que je pensais, mais alors pas du tout. N'empêche, je la trouve incroyable. Bon, bonne lecture.

Mon coeur s'arrête.

Ils sont là, allongé par terre. Mort. Je tombe à genoux. Je les regarde se vider de leur sang, chacun une balle dans le torse. J'ai envie d'hurler, hurler toute ma rage, toute ma tristesse, toute mon âme, mais je n'en fait rien. J'ai envie de pleurer mais aucune larme ne coule.

?:- Hanagaki ! Ca faisait longtemps ! Tu m'as pas oublié j'espère !

T:- J'aurais préféré.

?:- C'est pas très gentil tout ça Take !

T:- Tu pense que j'allais dire quoi ? Tu viens de tuer mes derniers amis.

?:-  Tu es trop pessimiste ! Vois le bon côté des choses, ils ne t'empêcheront plus de revoir le chef !

T:- Mais je veux le revoir ton chef Hanma ! Je l'aime toujours autant, et jamais ils ne m'auraient empêcher d'y aller !

H(Hanma):- Ah ouais ? Tu veux le revoir ? Même si je te dis qu'il nous a interdit de tuer les anciens du Toman ? Et qu'aujourd'hui ne fait pas exception ? Et que jamais nous ne lui désobéiront ?

T:- Evidemment, il n'est pas lui même. Le vrai Mikey ne ferait jamais de mal à ses amis et jamais il ne tuerait quelqu'un. Manjiro, si comme il le sous entend tu es là et tu m'entends, sache que je t'aime. Jamais, jamais je ne t'en voudrait. Si je meurs je t'attendrais, où que j'aille, où que tu ailles, je ferais tout pour être avec toi. 

Un mouvement derrière la fenêtre cassée par une balle me fait sourire tristement. Il m'a entendu, je le sais. C'est lui qui les a tués. On ne meurs pas d'une seule balle quand on se fait tiré dessus par des mitraillettes. Mais je suis quand même content qu'il ait pu m'entendre. Je remarque Hanma qui est dans une colère noire. Il commence à crier.

H:- Qui t'as permis d'appeler le chef par son prénom ? Qui même t'as autorisé à lui adressé la parole ? Si je pouvais te toucher tu serais déjà mort ! 

T:- Tu viens toi même de le dire Hanma, tu me touche, tu meurs. Je te touche, tu te défends, tu meurs. Il m'aime, il me protège. Alors que je ne l'ai pas vu depuis cinq ans, je suis plus proche de lui que tu ne le sera jamais.

Il m'assassine du regard, mais il ne fait rien et se retourne. Une fois à la porte, il me dévisage une dernière fois. 

H:- A l'ancien bowling, à 19 heures, si tu y es pas, tu mourra. 

Et il s'en va. Je tourne la tête et vois les deux autres personnes venus avec lui. L'un est en train de dire à l'autre de partir et l'autre regarde le corps inerte de Hakkai. Le dégout et le mépris se lisent dans ses yeux. 

T:- Taiju...

Ta(Taiju):- Tu m'veux quoi ? Comment tu me connais ?

T:- T'es le frère d'Hakkai. Pourquoi tu regardes sont corps avec autant d'antipathie ?

Ta:- C'est mon frère, je fais ce que je veux. Si il est mort c'est sa faute. Ma soeur est morte parce qu'elle était trop idiote pour rester seul. Ma famille est composée d'abrutis.

Je le regarde avec mépris et tout deux sortent de la maison. Je réfléchis à ce que je devrais faire. Il faut que j'y aille, ça c'est non négociable, le truc, c'est qu'est ce que je vais lui dire ? Je vais me mettre dans mon lit et commence à réfléchir. Je pourrais lui parler, je sais pas moi, de ce j'ai fait pendant cinq ans, de ce qu'il a fait, ce qu'il s'est passé ici. Non... Bien sur que non on ne parlera pas de ce genre de chose. Je vais mourir, je le sais. De tout façon ça allait finir par arriver, alors si c'est maintenant peu importe, et si c'est lui alors je dis oui. Peut importe le prix, je veux le voir, et lui dire que je l'aime. 

Je regarde l'heure, 18h30, je ne sais pas comment c'est possible, j'ai du m'endormir. Je me lève, mange un truc dans le placard, de toute façon plus personne ne s'en servira. Je regarde une dernière fois la maison. Dans le lit de Chifuyu, son corps repose, non loin de celui de Hakkai et de Ryusei. Puisqu'ils ont vécu les derniers moment de leur vie ensemble, je me suis dit que les laissés ensemble pourrait être une bonne idée. Je voulais les enterrer, mais je n'ai pas eu le temps. 

Je quitte la maison en pensant à tout mes amis. Je sais que bientôt je vais les retrouver, mais ils me manquent quand même. Les images de tous leur visages me reviennent en mémoire, les souvenirs que j'ai avec eux.

J'arrive devant le grand bâtiment abandonné et mon coeur se serre, tout les souvenirs que j'ai ici... C'est triste qu'il ne reste plus grand chose de ce super endroit... Je regarde tout en haut, et à l'étage du bowling, j'aperçois une silhouette derrière les vitres défoncées.

Je rentre dans le bâtiment et monte les escaliers, essayant d'aller assez vite, tout en me rappelant les centaines de souvenirs que j'ai ici avec tout le monde. J'arrive à l'étage où j'ai vu la silhouette. Le bowling... C'est ici qu'on a passé le plus de temps. 

Je regarde les longues pistes et imagine les scènes les plus drôle qu'on a vécu ici. Je m'approche de la fenêtre, regardant la ville. Je regarde tout en bas, idéal pour se suicider. Pfff, n'importe quoi. Je me retourne et cherche Manjiro du regard, il n'est pas là. Etrange. Je m'approche du siège le plus proche, enlève le coussin, et bingo, un paquet de cigarette et un briquet. On en cachait tout le temps pour ne jamais en manqué. Je ne fume pas, mais là, j'en ai besoin. J'en allume une, remet le paquet au même endroit et remet le coussin. Ma cigarette se consume peu à peu, pendant que je regarde la ville d'un regard vague. Je remarque la maison de Chifuyu, quelques flics encore présent, ils n'ont vraiment rien fait contre Taiju et Hanma ? Pfff...

Une détonation retenti dans mon dos, je sens une vive douleur, puis je me sent tomber en avant, dans le vide.

FIN 

Non j'rigole, il reste encore un ou deux chapitres, j'espère que ça vous a plu, à mercredi.

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