Chapitre 41
Bonjour bonjour, j'espère que vous allez bien ! Bonne lecture !
T:- Je suis tellement désolé.
Je tombe, la sensation est exquise et je profite juste de mes dernières secondes sur terre, je ne prête aucune attention aux souvenirs tristes qui me passe par la tête.
D'un coup, une poigne se ressert autour de mon poignet et La Faucheuse a un mouvement de recule.
?:- MAIS QU'ES-CE QUE TU FAIS ? ARRÊTE ! TU PEUX PAS MOURIR !
Mon coeur se stop une seconde. Bien sûr que je connais cette voix, et j'ai pas vraiment envie de l'entendre. Il est venu me sauvé. En même temps connaissant son grand coeur, il va vouloir qu'on reste ami. Mais même si pour rien au monde je ne voudrais m'éloigné de lui, je refuse de resté sur cette terre qui ne veut pas de moi. Je baisse les yeux et regarde le sol. Je ne veux pas croiser les magnifiques abysses de Mikey.
M:- REGARDE MOI TAKEMICHI ! ARRÊTE ! TIENS TOI A MOI, JE VAIS TE REMONTER !
Je veux pas. Je l'aime trop pour ça. Pourquoi tu veux me sauver ? On ne se démène pas comme ça pour un simple ami, surtout si cet ami est votre futur ex.
M:- MAIS POURQUOI TU FAIS CA ? NE ME LACHE PAS ! RESTE AVEC MOI !!
Mon amour pour lui me joue un tour et lui obéie. J'attrape son poignet et il me remonte. Quand je pose les pieds bien à l'abri sur le toit, La Faucheuse s'en retourne chez elle et il me prend dans ses bras avec toute la force du désespoir. Je manque de tombé en arrière et fond en larme.
M:- POURQUOI T'AS FAIT CA IDIOT ? IMAGINE SI TU ETAIS MORT ! J'AURAIS FAIT QUOI MOI ?? TAKEMICHI INUI TU N'ES VRAIMENT QU'UN IMBECILE, EGOÏSTE, INCONSIENT ET... Et putain j'ai eu si peur, pourquoi t'as fait ça ? J'ai cru te perdre, j'aurais pas survécu à ça, je t'aime tellement Takemichi...
Je ne comprend pas pourquoi il me dit ça, il aime quelqu'un d'autre maintenant. Peut être qu'il me dit ça pour que je ne me suicide pas... Il est toujours plus petit que moi, mais la force avec laquelle il m'étreint ne m'étonne pas le moins du monde. Il se met à pleurer, on dirait un enfant qui va se réfugier dans les bras de sa mère après une grosse colère, sauf que là je pleur aussi, et pas qu'un peu.
M:- Répond-moi Takemichi, pourquoi as-tu essayer de te suicider ?
Je n'arrive pas à parler, je pleure trop pour ça. Alors il me prend le bras délicatement et il m'emmène un peu plus loin, où il s'assoit et me fait m'asseoir sur lui, me prenant tendrement dans ses bras. Je me sens si bien ici, protéger du monde extérieur. Mes larmes se tarissent, je me sens prêt à parler.
T:- Quand... Quand je suis arrivé à l'aéroport, je t'ai vu et j'en était très heureux, mais après, j'ai vu tes lèvres sur celles d'un autre, et mon coeur s'est brisé, je n'en pouvait plus, j'avais trop mal. J'étais content pour toi bien sûr, je t'aime, je ne te souhaite que du bonheur, mais je n'arrivais pas à m'imaginer vivre sans toi.
Quelques larmes se remettent à couler sur mes joues.
M:- Et... Tu ne voulais pas m'en parler avant de mettre fin à ta vie ?
T:- Je pouvais plus, à la fac, j'étais harceler et frappé tout le temps, j'étais horriblement mal, et la distance entre nous me brisait le coeur. Le fait que je ne puisse pas communiquer avec toi m'enfonçait dans mon manque et mon sentiments d'insécurité. Mes harceleurs ont cassé mon téléphone au bout de seulement un an, je suis désolé, tellement désolé de vous avoir laissé sans nouvelles !
Mes larmes reprennent de plus belle. Il ressert son étreinte et me regarde dans les yeux. Les rôles de la mère et de l'enfant ont été inversés.
M:- Takemichi Inui, écoute moi bien, je t'aime. Je t'aime toi et aucun autre d'accord ? N'en doute jamais. Ce que tu as vu à l'aéroport, même moi je ne saurais l'expliquer. Je t'attendais joyeusement, heureux de te revoir enfin, quand un gars est venu m'embrasser comme ça, sans raison. Ca n'a duré même pas une seconde, le temps que la surprise passe, avant que je le repousse et que je te vois courir. Je t'ai cherché chez toi, au lycée, au parc à côté du collège, avant de me souvenir d'ici, je suis venu le plus vite possible et heureusement, ce n'était pas trop tard.
Il m'embrasse dans toute la force de son amour et me sert encore un peu plus fort.
M:- Je t'aime tellement mon Takemichou.
T:- Moi aussi je t'aime mon amour.
On reste comme ça de longues minutes, avant de se lever pour redescendre.
T:- Au fait Manjiro, tu sais qui était la personne qui t'as embrassé ?
Il se renfrogne.
M:- Oui, c'est Tetta Kisaki, l'ancien chef des Blacks Dragons.
T:- Tu sais pourquoi il a fait ça ?
M:- Non, mais il doit en avoir après toi. Il s'en ai déjà pris à Chifuyu, en essayant de le tuer avec une arme à feu, mais Baji s'est interposé et il s'est pris une balle dans le bras. Les deux Inui ont eu du mal à sortir d'une voiture en train de brûler, mais quand ils ont réussi, c'est bien Kisaki qu'ils ont vu avec un bidon d'essence et un briquet. Ton père a failli mourir dans la chute de l'ascenseur de l'hôpital dans lequel il travail, heureusement il n'était qu'au premier sous sol et il n'y en a que deux, et comme de par hasard, Kisaki est sorti de ce même hôpital quelques minutes plus tard. Tout ça s'est passé en l'espace d'un an.
T:- Je ne sais pas ce qu'il me veut... Tu n'aurais pas une photo ? Peut être que je le connais.
M:- Si attend, je l'ai pris en photo pour dire aux autres de se méfier.
Il sort son téléphone, et cherche dans sa galerie. Il me montre la photo, et je cherche dans mes souvenirs. Il me dit quelque chose mais quoi ? J'essaie de l'imaginer plus jeune, et là, éclair de génie.
T:- Oh mon dieu...
Voilà c'est fini, je suis absolument claqué, j'ai fêter l'anniversaire de ma tante cette nuit et se coucher à six heures du mat pour se réveillé à dix heures alors qu'on est déjà claqué avant, c'est pas une bonne idée. Bon, sinon j'espère que ça vous à plu et que vous allé bien, et je vous dit à mercredi.
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