Chapitre 8


« Mais je suis en train de vous donner de l'argent. C'est pas le but de proposer des cours ? Pouvoir se faire de l'argent avec ? »

« Oui, mais comme je l'ai dit, ce créneau est déjà complet depuis juin. Donc je ne peux que vous mettre sur la liste pour celui du lundi et du mercredi. »

« Euh, est-ce que le mec avec les beaux cheveux donne aussi les cours les lundis et mercredis ? »

Louis regarde patiemment l'adolescente depuis son bureau d'information. Elle dégage une très forte odeur de parfum fruité très bas de gamme, ses mèches d'un rouge trop vif et elle fait éclater son chewing-gum à plusieurs reprises dans le visage de Louis, qui essaie de se rappeler qu'il s'était dit d'arrêter de juger les gens si durement.

« Je connais aucun de nos profs de tennis, donc je - »

« Oh, vous devriez ! » La jeune fille part dans les tons aigus. Elle ne doit pas avoir plus de seize ans. Son regard et sa voix deviennent rêveurs. « Il est juste - il a ces yeux tellement bleus. Pas comme les vôtres. Non, genre, un magnifique bleu profond, et il les cheveux blonds brillant et vraiment beaux - »

« Oh, je vois, » l'interrompt Louis avant que l'envie lui prenne de lui jeter une pile de brochures au visage. Il adoucit son expression et cligne des yeux vers elle. « Alors comme ça on a un crush sur le prof ? »

« Peut être... » La fille rougit, et Louis sourit puis aussi les sourcils lorsqu'elle refait éclater son chewing-gum tellement fort que ça fait écho dans tout le hall d'entrée du centre communautaire.

« Un beau professeur de tennis, » dit pensivement Louis. « Tu crois qu'il aime quoi ? »

Le rose de ses joues s'accentue et elle rigole nerveusement, Louis se dit qu'elle n'a certainement pas plus de quinze ans. « Qu- qu'est-ce que vous voulez dire ? »

Louis fait rouler sa chaise plus près du bureau puis regarde ses jambes, surpris. « Oh, regarde cette chaise pivote ! » Dit-il en tordant ses hanches pour tester à quelques reprises avant de reporter son attention sur la jeune fille. « Je parie qu'il aime les trucs assez tordus au lit, tu crois pas ? Il va falloir que tu fasses des choses assez sales... »

« Comme... quel genre de choses ? » Couine-t-elle en paraissant tout autant intriguée qu'effrayée. Peut-être qu'elle a quatorze ans.

Louis tourne d'un côté puis de l'autre sur sa chaise tout en regardant autour d'eux comme s'il ne voulait pas que quelqu'un d'autre dans le hall complètement vide l'entende. « Oh, tu sais, des trucs classiques ; hot dog sur un stick, le Texas Hoedown. Peut-être un babouin bleu, » énumère-t-il, la fille écarquille les yeux. Quatorze et demi, avec un peu d'espoir. « T'as déjà fait un rim job ? »

« Un - Un rim job ? »

« Ouais », dit-il d'un ton totalement neutre, en faisant un tour complet sur sa chaise en manquant presque de tomber. « Genre quand lèche le cul de quelqu'un ? Laisse-moi te dire. » Il se stabilise et se penche vers elle avec une expression sérieuse, les deux mains sur le bord du comptoir devant elle. « C'est. Absolument. Incroyable. » Articule-t-il lentement en exagérant chaque syllabe.

Une fois que la jeune fille a avalé son chewing-gum par accident et s'est précipitée vers la sortie en prétextant une excuse rapide, Louis presse la paume de ses mains sur ses yeux un moment et soupire quand il entend les portes s'ouvrent à nouveau, levant les yeux à contrecœur.

Il s'avère que c'est seulement Zayn, donc Louis n'embête pas à faire son sourire maniaque habituel. « Qu'est-ce que tu fais là ? Tu connaissais l'existence des rim jobs quand t'avais quatorze ans ? »

« Evidemment. » Zayn s'appuie contre le bureau avec désinvolture. « Bonjour à toi aussi, sinon. » Il tend le bras par-dessus le comptoir et pince un des joues de Louis, qui essaye de lui pincer le téton en réponse, mais Zayn est trop rapide. « Je vais faire les courses, je me suis arrêté pour te dire que je vais directement chez Liam après le travail, donc m'attends pas. »

« Et tu m'as pas envoyé de sms pour me le dire parce que tu peux pas supporter l'idée de passer les dix-huit prochaines heures sans voir mon beau sourire ? »

« Non, j'ai fait tomber mon portable dans le lavabo, » réplique Zayn en regardant les brochures éparpillées sur le comptoir.

« Encore ? Zayn, j'aurais pensé que t'aurais perfectionné l'art de prendre des nudes dans le miroir depuis le temps ! » Louis secoue la tête de déception.

« Bref. Alors, tu vas me dire pourquoi t'es parti acheter une miche de pain bien avant minuit hier soir, et que t'es pas rentré avant quatre heures du matin en faisant un vacarme pas possible ? » Zayn change habilement de sujet en regardant Louis avec ses sourcils levés.

« C'est pas ton problème, maman, » dit Louis en soupirant et baissant la tête tout en s'occupant avec quelques papiers sur le bureau.

« Ah, je pensais. Ça n'a rien à voir avec le fait que t'aies une écharpe autour du coup en plein été, par hasard ? » Il tire le tissu rouge vif qui s'avère particulièrement serré autour du cou de Louis, révélant un bout de suçon sur sa gorge. « Eh bah. Je suppose que je ne vais plus aller faire les courses avant un moment ? Ils vendent ça dans quel rayon du coup ? »

« Roh dégage, » dit Louis en écartant la main de Zayn. « T'as pas à dessiner les décisions merdiques des alcooliques ou un truc du genre ? »

Zayn rit, « En fait, ils - oh, génial. Regarde, vous êtes assortis ! »

« Qu'est-ce que - oh. » Louis relève la tête pile lorsque Harry entre. Il leur sourit brillamment, apparemment pas au courant du suçon pourpre sur sa clavicule, très visible à cause de sa chemise à carreaux déboutonnée.

« Salut. » Harry fait un sourire maladroit à Louis en atteignant le comptoir.

Louis répond avec un sourire tout aussi large. « Salut. »

« Bon, » dit lentement Zayn en regardant entre Harry et Louis avec un sourire amusé et un sourcil levé.

« On se voit demain du coup, Lou ? »

« Ouais, bye. Passe une bonne nuit au boulot, » dit Louis sans le regarder. Zayn lâche un petit rire et se dirige vers la sortie en secouant la tête.

« Donc, c'est ton bureau ? Je suis jamais venu ici avant, » lui dit Harry en regardant autour de lui avec intérêt. Ses yeux se posent sur les grandes portes en verre sur le côté qui mènent à la salle de billard et il sourit vers ses chaussures brièvement avant de reposer son regard sur Louis.

« Oh, tu rates quelque chose là. C'est l'épicentre de la culture ici, vraiment, » dit sarcastiquement Louis. « Je suppose que t'es venu t'inscrire à nos cours de peinture pour seniors ? Ou à un superbe cours de douze semaines dans l'art de la dance fitness, peut-être ? »

« C'est tentant. » Harry rit et secoue ses cheveux avant de continuer, « Je, euh, en fait je voulais savoir ce que tu fais ce soir ? »

« Ce que je fais ce soir ? » Demande bêtement Louis.

« Ouais, tu sais, je me suis rappelé qu'on a jamais fait le tournoi FIFA dont on parlait la semaine passée. Donc je pensais que si t'étais libre, enfin. Je promets que mes talents de foot virtuel sont des beaucoup mieux que dans la vraie vie. » Harry se mord la lèvre en attendant la réponse de Louis.

« Ça - hum, ça a l'air, ouais. Je veux dire, ça m'a l'air bien, » bégaie Louis et Harry lui fait un sourire incroyablement large. « Pourquoi tu viendrais pas chez moi, on pourra commander quelque chose à manger, aussi. Euh, je sors d'ici à sept heures, donc ça marche à n'importe quelle heure après. »

« D'accord, envoie-moi juste ton adresse ? » Dit timidement Harry. « Je vais te laisser travailler, du coup. »

« Ouais, faut que je m'y remette, » dit Louis en désignant la pièce vide. « A dans quelques heures. »

Harry hoche la tête. « A tout à l'heure. » Il fait au revoir de la main avant de disparaître. Louis essaie de ne pas hurler et sauter de partout comme un gamin dès qu'il est hors de vue, optant plutôt pour une pile de brochures sur le comptoir et la jette avec enthousiasme contre le mur en face de lui. Ils rebondissent et s'éparpillent partout sur le sol en face de son bureau et Louis sautille autour du comptoir pour les ramasser avec un sourire.

°°°

Harry frappe à la porte de l'appartement à 19h45 et Louis rassemble rapidement le reste de la vaisselle sale qu'il essayait de laver de l'évier et le jette directement dans la poubelle, avant de vérifier son reflet dans le grille-pain puis court ouvrir la porte.

A 20h15, le chinois est déjà oublié sous la table basse, une partie de FIFA est en pause et Louis est en train faire un suçon dans le cou de Harry, couchés sur le canapé.

« J'aime bien ton appart, » dit Harry en dessous de lui.

« Merci, » répond Louis, en se retirant de son cou pour connecter à nouveau leurs lèvres.

Les mains de Harry descendent pour serrer les fesses Louis à travers son pantalon, ce dernier a remarqué qu'elles n'arrêtent pas de faire ça. « La cuisine est vraiment spacieuse ... t'as de beaux meubles, » dit-il à Louis entre des baisers langoureux. « Je suis content d'avoir dit cette excuse débile pour venir. » Louis sourit contre sa bouche, et bouge son bassin pour tâter le terrain. Le souffle de Harry reste légèrement coincé dans sa gorge et il se tait enfin, tirant Louis plus près de lui par les fesses et poussant son entrejambe contre sa jambe glissée entre ses cuisses. Louis peut sentir Harry déjà durcir à travers son jean, malgré ses efforts pour garder une conversation plutôt banale.

Agrippant la chemise de Harry, Louis les tire afin qu'ils soient assis au milieu du canapé. Harry pousse des petits gémissements lorsque Louis commence à plus se frotter contre lui et défait quelques boutons du bas de la chemise de Harry, glissant ses mains en dessous pour caresser sa peau.

« Tu te rappelles quand tu m'as sucé à l'arrière de ta Hyundai ? » Marmonne Louis contre sa bouche.

Harry acquiesce contre ses lèvres. « Vaguement, je crois. T'as aimé ? »

« Je vraiment putain d'aimé, oui. » Il fait une pause pour faire glisser sa langue le long des dents de Harry avant de poursuivre : « Je pensais que je devrais surement retourner la faveur, tu vois. C'est la politesse. »

« Et s'il y a bien quelque chose que tu as, c'est de bonnes manières, » dit Harry tandis que Louis tire sur ses cheveux, exposant son cou et repose ses dents sur la marque fraîche qui s'y trouve.

« Des bonnes manières et presque pas de reflex nauséeux, » chuchote Louis en mordillant doucement sa peau tout en se bougeant lentement contre lui.

Le souffle de Harry se coupe à nouveau. « T'es vraiment un allumeur, passe à l'action un peu. » Il semble tout de même amusé à travers son gémissement.

Louis retire son visage de son cou pour rencontrer les yeux de Harry, un sourire en coin. « Je fais quoi ? Qu'est-ce que tu veux que je fasse, Harry ? »

« Tu sais quoi, » gémit-il lorsque Louis commence à mordiller doucement sa lèvre inférieure enflée.

« Dis-moi, » insiste-t-il contre le coin de la bouche de Harry, glissant son bras entre eux pour pousser le talon de sa main sur la fermeture éclair du jean de Harry.

« Louis. » Harry laisse échapper un gémissement impatient et le regarde droit dans les yeux. « Je veux que tu me suces... s'il te plaît, » ajoute-t-il poliment.

Louis sourit encore. « Ouais, okay. »

Puis il pousse Harry par les épaules et lève ses mains au-dessus de sa tête pour les emprisonner contre l'accoudoir du canapé. Harry ne réplique pas, saisissant l'accoudoir. Louis mord le coin de sa lèvre brièvement, parce qu'il ne sait presque pas quoi faire avec ce long corps soumis maintenant qu'il attend sous lui.

Il arrête d'hésiter avant que Harry ne puisse le remarquer sur son visage et baisse sa bouche à l'endroit où la chemise ouverte de Harry remonte. « T'es la pire personne au monde, » marmonne Harry en souriant, les poignets toujours lâchement croisés au-dessus de sa tête tandis que les mains de Louis les laissent pour glisser le long de son torse. Louis ne sait pas à quoi il pensait ; il sait carrément ce qu'il va faire avec.

« T'adores ça, » dit-il tranquillement, en mordillant tendrement un téton, faisant tourner sa langue autour tout en entendant les battements du cœur de Harry légèrement accélérer dans sa poitrine à côté de son oreille. Il lèche lentement le torse de Harry et dépose des baisers sur sa cage thoracique et son abdomen. Harry se cambre un peu quand la bouche de Louis se dirige le long de la peau juste au-dessus de son jean, passant ses doigts dans les poils sous son nombril. Louis sourit à nouveau en déboutonnant le jean de Harry tout un faisant un nouveau suçon sur la peau pâle de sa hanche.

Ça fait un moment, mais Louis a tout de même fait beaucoup de fellations dans sa vie, un bon pourcentage sur ce même canapé, d'ailleurs. Il regarde Harry lorsqu'il tire son jean et le jette sur le sol, avec ses lèvres gonflées et sa peau rougie. Il regarde Louis avec les yeux déjà à moitié fermés lorsque celui-ci pose sa bouche ouverte le long de l'érection de Harry à travers son boxer, expirant de l'air chaud sur le coton humide. Louis se dit que Harry a déjà l'air obscène comme ça, mais il en veut plus ; il se dit qu'il veut le voir en train de se tordre sous lui, veut que cette peau pâle devienne rouge, veut voir ces lèvres lisses tirées entre ses dents et le vert vif de ces yeux disparaître derrière des pupilles noires.

Il accroche ses doigts à l'élastique et tire son boxer à ses cuisses, et le sexe de Harry repose lourd et dur contre son ventre, et il déplace une de ses jambes pour la faire tomber sur le côté du petit canapé. Louis se demande brièvement si lui et Harry sont destinés à avoir des relations sexuelles que dans des petits espaces inconfortables avant qu'il ne se penche à nouveau pour lécher le long de l'érection. Il saisit la base dans son poing et plane au-dessus du gland, regardant Harry, qui le regarde toujours et mord sur sa lèvre inférieure, avant que Louis ne le prenne en bouche.

Il va d'abord lentement, accélérant son rythme quand il goûte le liquide pré-éjaculatoire de Harry sur ses lèvres, se déplaçant avec sa main aux endroits où sa bouche n'a pas encore été. Il faut une minute à Louis pour qu'il détende sa mâchoire et puisse avaler Harry de plus en plus profondément, sentant le fond de sa gorge protester lorsque la pointe de son nez touche les poils pubiens de Harry. Mais il continue, parce qu'il est peut-être un allumeur, mais Louis ne ment pas sur des choses aussi importantes que ses réflexes.

Gémissements bruyamment, Harry se cambre et Louis enfonce ses pouces dans la peau de chaque côté de son visage, tenant fermement les hanches de Harry vers le bas tout en continuant de le sucer. Harry ne proteste pas, retombant sur le canapé, mais il se tortille juste assez pour forcer Louis à le garder immobilisé. Louis se retire avec une profonde inspiration, une main remplaçant sa bouche rapidement tandis que l'autre continue de créer des bleus en forme de doigts sur les os de sa hanche.

« Je veux- putain. Je veux venir, Lou. » Harry jette sa tête contre l'accoudoir avant de regarder Louis avec des yeux noirs. Et il ne dit pas ça comme un avertissement, il ne le dit pas comme s'il allait le faire. Harry le dit comme si - comme s'il demandait à Louis quand il peut le faire. Comme si ce n'était pas à Harry de décider, et putain - ça marche vraiment mieux que Louis n'aurait pu le penser. Ça vaut le coup d'avoir sa jambe à moitié engourdie, bloquée sous lui sur le canapé.

Il repose son front contre la cuisse de Harry, haletant sur sa peau tout en ralentissant légèrement les va-et-vient de sa main, juste assez pour qu'il soit moins au bord de l'orgasme, même si Louis sait que Harry est capable de briser son emprise s'il le voulait, pourrait prendre le relais et bouger dans le poing de Louis à son propre rythme. Mais Harry ne le fait pas, et Louis lève les yeux vers lui en mordillant ses cuisses avant se déplacer sa bouche juste au-dessus de ses testicules, le sentant frissonner au-dessus de lui, toujours agrippé au canapé, les yeux fermés et la bouche ouverte, émettant de petits halètements en rythme avec la main de Louis.

Louis pose sa langue sur la fente de son gland et tourne autour. Harry mord sa lèvre comme s'il se retenait de dire quelque chose, mais Louis veut qu'il parle ; veut qu'il lui redemande. « Dis-moi. » Sa voix n'est pas encore aussi rauque qu'elle peut le devenir.

« Putain, s'il te plaît, » murmure rapidement Harry, les yeux toujours fermés puis remord sa lèvre inférieure une fois les mots sortis.

Louis l'avale entièrement en un mouvement lisse, respirant par le nez aussi longtemps qu'il le peut, ne se retirant à mi-chemin que pour le ravaler entièrement à nouveau, appuyant sa langue le long de son membre tandis qu'il sent sa peau brûlante sous ses doigts. Desserrant son étreinte, Louis regarde Harry à travers sa mèche avec des yeux ardents, laissant enfin les hanches de Harry se soulever du canapé, changeant le rythme de Louis jusqu'à ce qu'il éjacule dans sa gorge une seconde plus tard.

Louis avale et lève doucement la tête en agitant sa langue autour de la longueur de Harry puis donne un dernier coup de langue quand il arrive à la pointe pour être sûr d'attraper tout le sperme.

Il s'assoit et regarde Harry, les bras toujours pliés au-dessus de sa tête où Louis les a mis, la chemise toujours à moitié ouverte, respirant lourdement et les yeux fixés sur Louis avec un regard vitreux. Il a l'air complètement crevé contre les coussins. Louis essuie sa bouche avec le dos de sa main et se lève du canapé, satisfait.

« Je pense qu'on devrait commander pizza, à la place. » Il le dit pour faire la conversation, essayant de cacher la rugosité de sa voix et la façon dont il vacille un peu lorsque le sang retourne dans ses jambes. Harry laisse échapper un demi-rire faible, mais ne bouge pas pour autant. Louis se penche pour remonter son boxer qui était sur ses cuisses afin d'être plus respectable et fait une petite tape au membre de Harry à travers le tissu. Il fait un autre gémissement à peine audible et Louis sourit en se pavanant dans la cuisine pour commander le repas.


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Bon je savais pas trop quand poster puis je me suis dis que j'allais continuer la tradition de poster le jour de mon anniv donc voila il arrive comme un cheveu sur la soupe en mode SURPRISE MOTHERFUCKERS

Twitter: LesTradLarry

Noemie xx

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