Chapitre 14 / Epilogue
Vingt-cinq pounds semblent beaucoup, se dit Louis. Beaucoup pour quelque chose qui va être mangé et oublié dès demain matin. Il se demande s'il doit quand même acheter un cadeau à Liam après avoir dépensé vingt-cinq pounds sur un gâteau. Il se dit qu'il n'aurait peut-être pas dû se porter volontaire pour cette responsabilité.
Une petite cloche sonne derrière le comptoir et Louis lève la tête de la vitrine pour regarder exactement la personne à laquelle il s'attendait de voir en cuisine. Louis doit un peu forcer pour arriver à le voir à travers les verres flous de ses lunettes (qu'il a mis par-dessus ses lentilles avant de venir ici), mais Harry est toujours aussi beau, même avec un filet sur les cheveux et du glaçage partout sur son tablier orange et sa joue. Il ne se laisse pas le regarder trop longuement, il se laisse à peine voir la surprise sur le visage de Harry quand il le voit au comptoir, avant de prendre une profonde inspiration lorsqu'il s'approche de lui.
« Pourquoi ces gâteaux sont si chers ? » Lui demande-t-il directement. « Qu'est-ce que tu mets dedans ? »
« Euh, de la mousse de fraises et tout. » L'expression de Harry change et il a l'air de retenir un sourire, ou peut-être que c'est Louis qui a trop d'espoir. « Je sais pas, je fais juste la décoration. »
« T'as décoré celui-là ? »
Harry s'approche pour regarder le gâteau que Louis pointe. « Non, pas celui-ci. »
Il pointe celui à côté. « Et lui ? » Il a des grands ballons en glaçage avec les couleurs primaires, dont du rouge qui a l'air dégoutant et qui pourrait teinter les dents de quelqu'un pendant des jours.
« Ouais, je l'ai fait tout à l'heure. »
« D'accord, je vais prendre celui-là alors. »
Le sourire secret de Harry s'élargit de plus en plus sur son visage lorsqu'il se penche pour attraper le gâteau. « Du coup, » commence-t-il lentement en posant le gâteau sur le comptoir avant de regarder Louis. « Grosse fête ? »
Louis a du mal à regarder Harry dans les yeux maintenant qu'il se tient de l'autre côté du comptoir. « En quelques sortes ; c'est l'anniversaire de Liam, » lui dit-il. « Mais je pense qu'on va juste se bourrer la gueule et regarder Clueless. »
« Soirée de folie. »
« Ouais, bah c'est Liam donc bon. »
Harry rit un peu puis c'est soudainement silencieux entre eux et Louis ne peut s'empêcher de regarder son visage. Peut-être qu'il le regarde un peu trop longtemps, les mots dans son cerveau ne trouvant pas encore le chemin jusqu'à sa bouche, parce que Harry s'éclaircit la gorge après un instant et Louis cligne plusieurs fois des yeux, puis regarde ailleurs en remontant ses lunettes sur son nez.
« Je vais, euh. Je vais mettre son nom dessus pour toi, ok ? » Dit Harry en prenant le gâteau et disparaissant à travers les portes battantes de la cuisine.
Louis hoche la tête plusieurs fois et se pince le bras. « Ressaisis-toi putain ! » Se marmonne-t-il, faisant se retourner un enfant qui passait devant les cupcakes. Il lui lance un regard menace et il s'enfuit dans un rayon au même moment que Harry réapparait, et Louis se racle la gorge pour se recomposer.
Harry pose le gâteau en face de lui sur le comptoir sans rien dire, et Louis regarde l'écriture orange disant « Joyeux anniversaire, Liam ! 6 ans ».
Louis avale sa salive et parle en fixant le ballon rouge, « Euh, tu voudrais - enfin, tu peux venir ce soir, si tu veux ? Pour regarder le film. Il y aura sûrement que nous trois, je sais que ça dérangerait pas Liam... »
Harry fixe le haut de sa tête jusqu'à ce que Louis le regarde enfin. « Ouais. Pas de problème. Je suis un grand fan des grandes chaussettes et tout. »
Louis sent son rythme cardiaque se calmer un peu. « Cool, je crois que Zayn ramène Liam après manger. Vers neuf heures ? »
Harry hoche la tête avec un petit sourire. « Je serai là à neuf heures alors. »
Louis hoche presque la tête aussi, mais il se retient. « En fait, si tu veux venir un peu plus tôt, j'aimerais bien te parler ? »
Il rencontre enfin le regard de Harry, mais il est presque à le tuer pour le temps qu'il met à répondre à tout ce qu'il dit.
Il finit enfin par hocher la tête. « Ouais, pas de problème. » Et Louis n'arrive pas à deviner son expression.
« Ok, je vais te laisser retourner au travail, alors, » dit-il rapidement. « A plus. » Harry hoche encore une fois silencieusement la tête et Louis dit un dernier petit, « Salut, » avant de prendre son gâteau et de se diriger vers l'avant du magasin.
Louis passe le reste de la journée à se convaincre que Harry ne va pas venir, donc lorsqu'il toque à sa porte, il ne se laisse pas perturber par le fait que Harry n'a toquer qu'une seule fois chez lui avant d'entrer, et c'était la toute première fois qu'il est venu.
« Salut, » dit-il lorsque Louis ouvre la porte avec un sourire timide.
« Salut, » répète-t-il en laissant Harry entrer. « Tu, euh, tu veux une bière ou quelque chose à boire ? »
Harry se tient timidement dans le hall d'entrée, Louis a vraiment envie de lui dire d'enlever sa veste. « Ça va, merci. » Il secoue la tête et Louis pense merde, parce que le discours qu'il a préparé dans sa tête s'arrête là.
« Ok, je vais en prendre une, si ça te dérange pas ? »
Harry sourit un peu. « Elles sont à toi. »
« Oui. » Louis lâche un rire nerveux et va au frigo. Il décapsule une bouteille à l'aide du rebord du comptoir et prend une grande gorgée avant de se retourner. Harry se tient contre la table de la cuisine, mais il porte toujours sa veste et ses chaussures. Il regarde les converse blanches de Harry - un lacet est défait et traine au sol, récupérant des années de poussière et de morceaux de peintures - et Louis pense que ça pourrait bien être sa chose préférée.
« T'as le gateau, » constate Harry en faisant un geste vers le centre de la table, où Louis l'a posé lorsqu'il est rentré, avant de retirer ses lunettes, changer de pantalon et se coiffer.
« Ouais, merci d'ailleurs, » dit Louis en reprenant une gorgée et agrippant sa bouteille comme si c'était une bouée de sauvetage.
« Pas de problème. » Harry le regarde et Louis ne sait toujours pas quoi dire, donc il le regarde juste en retour, comptant les secondes jusqu'à ce que le temps normal pour fixer quelqu'un devienne gênant. Harry ouvre finalement la bouche, « On agit vraiment bizarrement. »
« Je sais, » rit Louis en essayant de ne pas sonner aussi soulagé qu'il ne l'est réellement. « Qu'est-ce qui va pas avec nous. Ok, » dit-il rapidement avant de prendre une profonde inspiration et de se rapprocher de Harry, qui secoue la tête et commence avant que Louis ne puisse dire quelque chose. »
« Ecoute, je suis désolé. Je n'aurais jamais dû dire tout ça, ou te mettre mal à l'aise. C'est pas mes affaires, et je continuais à te forcer à en parler alors que j'aurais dû laisser tomber parce que ça t'énervait. »
« Mais t'avais raison Harry, tu- »
« Non, c'était pas mes affaires, » répète-t-il, et Louis pose sa bière sur le comptoir et s'approche de lui.
« Non, juste. Laisse-moi parler d'abord, ok ? » Dit-il et Harry se tait et hoche la tête, le regardant intensément. Louis reprend une profonde inspiration pour se ressaisir. « Je veux que ça soit tes affaires, parce que t'avais complètement raison, d'accord ? Je le savais et je pense que c'est pour ça que j'ai autant paniqué ? » Il est très reconnaissant que Harry ne le coupe pas. « Parce que - Je pense que j'avais vraiment peur du moment où quelqu'un allait enfin me dire que je prétendais ne pas avoir tous ces fardeaux plus mal que je ne le pensais, tu vois ? »
Harry hoche silencieusement la tête, l'écoutant toujours, et Louis a envie de sourire. « Et j'aurais du te dire ça, mais au lieu de ça je t'ai fait culpabiliser à propos de ta vie et de ce que tu as, et c'était vraiment nul de ma part. J'espère que tu sais que je pensais rien de tout ça, vraiment pas. » Il attend que Harry hoche la tête et sourisse. « Je savais juste pas quoi dire, parce que je pense que mon cerveau s'est un peu entraîné des expériences passées à ne pas trop donner ; à ne pas dire des choses qui font que les gens vont penser me connaître, ou penser savoir ce à quoi je pense, parce que j'ai l'impression de leur donner du matériel pour me juger, » dit rapidement Louis.
« Et j'aime pas ça ; j'aime pas ne pas avoir le contrôle sur ce que des inconnus ou mes amis ou mêmes des gens qui comptent pour moi pensent de moi. Tu sais, des gens ont assumé des choses et m'ont jugé pendant dix-huit ans, puis je leur ai dit qui j'étais et - ça ne s'est quand même pas arrêté. Mais je pense que je vais devoir me mettre à l'évidence que ça ne s'arrêtera jamais. »
Il prend une autre inspiration avant de continuer, se rapprochant encore de Harry en souriant. « Puis tu m'as un peu pris par surprise, parce que - parce que je voulais tellement te donner et te dire toutes ces choses folles comme mes sentiments et tout. »
Harry sourit pour la première fois et fronce le nez en signe de dégout. « Sentiments. »
« Je sais, » rit Louis en secouant la tête. « Trop dégueulasse. Mais j'en avais envie, et j'avais l'impression de ne pas pouvoir, parce que mon cerveau, mon putain de cerveau chiant me disait que je pouvais pas. Mais, c'est débile, pas vrai ? C'est des conneries, parce que j'ai moi-même créé ces règles et je pourrais les casser si je voulais, tu vois ? »
Louis ne sait pas si Harry voit, parce qu'il pense avoir trouvé ça tout seul, mais il hoche la tête et Louis se rapproche toujours plus.
« Je veux pas avoir l'impression d'être obligé de faire toutes ces blagues tout le temps ou ne pas avoir de vraies conversations quand je suis avec toi. J'ai réalisé que ça en vaut la peine - de pas avoir peur d'une dispute ou d'être vulnérable. » Louis s'assure de rencontrer le regard de Harry. « Tu en vaut la peine, parce que - parce que t'es un peu... tout. » Harry sourit avec sa fossette et Louis pense que c'est aussi sa chose préférée. « Et peut-être que je devrais pas penser ça à propos de quelqu'un que je connaissais même pas il y a trois mois, mais je m'en fous. Ça - ça a l'air vraiment vraiment juste. Et je veux que tu sois dans ma vie pendant que j'essaye de rendre le reste comme ça aussi. »
« Je veux l'être aussi, » dit doucement Harry.
« Vraiment ? »
« J'en ai vraiment envie, oui. » Et Louis a un autre sourire, qu'il rend avant de continuer avec sa dernière pensée.
« Parce que je sais que les gens ont tendance à penser que si deux personnes baisent et regardent des comédies romantiques et traînent et mangent ensemble alors t'es censé mettre une étiquette dessus, mais je veux pas que tu penses que ça importe pour moi, parce que je m'en fiche pas mal, je veux juste que tu sois là avec moi. Je te veux ici tout le temps, » lâche Louis. « Parce que tu me fais me sentir fou, Harry. Et submergé - mais en bien, juste heureux et bien, et je disais que je me liquéfiais de l'intérieur, mais maintenant que j'y pense, ça sonne un peu bizarre. Et dégueulasse, en fait, donc... »
« Ouais, je sais ce que tu ressens. » Harry sourit. « Sauf que mes sentiments sont un peu comme si mes os se transformaient en papier, » dit-il en haussant rapidement et à plusieurs reprises les épaules.
Louis se met à rire. « C'est tout aussi bizarre, » dit-il en étant vaguement conscient qu'il est sûrement en train de rougir comme un gamin.
« J'ai pas envie que t'arrêtes de faire des blagues. »
Louis fait un geste désinvolte de la main. « Non, j'arrêterais pas de faire des blagues. Je suis hilarant, Harry. »
« Je sais que tu l'es. » Harry rit affectueusement. « T'es hilarant, et complètement taré et la personne la plus bordélique que je connaisse. Et t'es putain de magnifique, Lou, et ta voix - ta voix, je vais t'enregistrer parler pendant des heures et je vais l'écouter pour m'endormir tous les soirs et- »
Louis sourit. « C'est un peu flippant, Harry. »
« Je sais ! » Il rit. « C'est vraiment flippant, mais je serai comme ça. Je serai cette personne qui te cuisinera tes repas et qui regardera des rediffusions de télé-réalités merdiques avec toi et qui traîne tout le temps dans ton appart, parce que c'est ce que je veux faire. Et si ça veut dire que tu es mon petit-ami ou que les gens disent de nous qu'on est un couple, alors on peut l'être, » dit-il en se redressant de la table contre laquelle il était appuyé et il rebondit un peu sur ses pieds, semblant désormais très déterminé, et Louis trouve ça assez adorable.
« Il faut qu'on se lance, » continue-t-il d'une voix un peu plus sure et forte, comme s'il voulait que les gens en dehors de la cuisine de Louis l'entende. « Parce que, mon dieu, je t'apprécie vraiment beaucoup Louis. Je pense - je pense que je suis putain d'amoureux de toi, et je m'en fous si c'est bizarre ou - ou si ça te fait peur d'entendre ça. Ça l'est pour moi, aussi, vraiment. Parce que je pensais avoir déjà ressenti ça un jour, avec d'autres personnes, mais ce que c'était n'était rien comparé à toi, et ça fait peur. Mais je vais pas fuir tout ça ou essayer de le cacher, parce que c'est ce que je ressens, d'accord ? »
Il dit tout ça tellement rapidement que Louis est encore en train d'assimiler tout ça lorsqu'il continue. « Alors il faut qu'on se lance, » répète-t-il en plantant son poing dans la paume de son autre main comme s'il essayait de motiver une équipe de foot. Louis rit, et ça ressemble plus à un gloussement, mais il s'en fiche vraiment, parce que c'est drôle et il se sent un peu excité pour tout ça soudainement. « Il faut qu'on se crée des histoires drôles à raconter en soirée pour que les gens nous disent à quel point on est mignons, et il faut qu'on se fasse des tatouages complémentaires, et - et qu'on aille en double rendez-vous avec Zayn et Liam. »
Louis s'offusque, « Jamais ! »
« Si ! » Rit Harry. « On va le faire, et je vais te faire tirer ma chaise pour moi, et il y aura du putain de champagne et - et des bougies. »
« Pas de bougies ! »
« Si, des bougies et des violonistes, et on va cacher une bague dans le dessert de Liam et on ira baiser dans les toilettes pendant qu'il la trouve et pense que Zayn le demande en mariage. »
« Mais s'il dit oui ? » Louis est peut-être en train de sauter de joie à cette idée et il a peut-être l'impression que son cœur va sortir de sa poitrine. Ou peut-être que c'est son estomac, il est pas sûr. Mais il sent des papillons, en tout cas.
« Et bah on baisera dans les toilettes à leur mariage aussi, ça sera génial ! » Rit-il en balançant ses bras en l'air d'excitation et faisant un large sourire à Louis, qui est juste en face de lui au bord de la table. « Mais il faut que tu me croies quand je dis que c'est vraiment, vraiment ce que je veux. Je veux pas que tu penses que j'ai pas envie de passer chaque jour avec toi ou que je suis moins dedans que toi, d'accord ? »
Louis sourit et hoche la tête. « D'accord. »
« D'accord. » Harry tend les mains pour entrelacer ses doigts avec ceux de Louis, l'attirant soudainement vers lui. Il perd l'équilibre en s'appuyant contre le torse de Harry, et il se demande s'il va s'habituer à la sensation de feu qui se propage en lui à chaque fois qu'il le touche. Il espère que non.
« Tu pensais à quoi pour les tatouages ? » Demande Louis dans son cou, et Harry rit.
« Je sais pas, » répond-il au-dessus de lui. « J'ai vu des couples qui avaient, genre une tranche de pain avec du jambon dessus et l'autre avait du pain avec du fromage, tu vois ? »
« Ok, je veux le fromage. »
« Mais je suis pas très fan de jambon, » dit pensivement Harry. « Je peux pas avoir une banane à la place ? Une banane tranchée sur du pain. »
« Fromage et banane. » Louis ricane doucement contre son épaule et il sent Harry sourire contre ses cheveux.
« On sera le sandwich le plus dégueulasse jamais créé, » dit-il fièrement en resserrant ses doigts autour de ceux de Louis et tournant un peu la tête pour poser son front contre le sien. Le visage de Louis est trop proche pour arriver à le voir clairement, mais il peut voir que Harry sourit toujours, et il y a une pointe de sérieux dans ses yeux maintenant, mais Louis n'en a pas peur. « Tu me crois ? »
« Oui. Je te crois. Pour tout. »
« Bien. » Il sourit et Louis doit un peu loucher pour mieux le voir.
« Et, euh - moi aussi, au fait, » rajoute-t-il. Harry recule son visage de quelques centimètres, le regardant d'un air interrogateur, et Louis sourit. « Je suis sûrement putain d'amoureux de toi, aussi. »
Le sourire de Harry s'agrandit rapidement, et c'est son sourire niais, qui rosit ses joues et rend ses yeux brillants. « Cool, je vais t'embrasser maintenant. »
« Vas-y. »
Harry le fait, et ils semblent tous les deux se mettre d'accord sur le fait de sauter les doux baisers et de passer directement à la partie où Harry agrippe les fesses de Louis et commence à faire des gémissements dans sa bouche et les mains que Louis passe dans le dos de Harry jursqu'à son pantalon.
« T'arrives pas à casser cette habitude ? » Sourit Louis, en baissant encore un peu ses doigts pour ne trouver que de la peau en-dessous du denim.
Harry rit en s'écartant de sa bouche pour attaquer sa gorge. « J'avais de l'espoir. »
Il suce avec entrain son cou. Louis penche la tête pour lui faciliter l'accès et regarde la porte d'entrée par-dessus Harry avant de laisser ses yeux se fermer et une main agripper ses cheveux.
Harry lâche un gémissement contre sa peau qui se répercute directement dans le membre de Louis, et ce dernier sait que c'était son intention. Il le sait.
« T'as- » Commence Louis.
« Toujours, » le coupe rapidement Harry en se retirant de son cou avec un dernier mordillement avant de glisser deux carrés d'aluminium dans la main de Louis. Il l'embrasse sur la bouche et rajoute un petit, « C'est au bubblegum. »
« Mon préféré, » s'extasie Louis contre sa bouche. « Comme c'est gentil de ta part. »
« J'avais de l'espoir, » répète Harry et Louis l'embrasse plus langoureusement, attrape ses cheveux plus fortement et Harry lâche un nouveau gémissement.
Louis rouvre un œil pour regarder à nouveau la porte d'entrée.
Il sait que Zayn et Liam vont arriver d'une minute à l'autre. Il sait qu'il a promis à Zayn qu'il se restreindrait à des choses qui sont 'appropriées dans une cuisine'. Mais sa chambre est beaucoup trop loin et Harry mord sa lèvre inférieure et ouais - c'était bien sa cuisse qui était pressée avec insistance entre ses jambes et Louis est sûrement putain d'amoureux de lui.
Il sait que Zayn et Liam vont arriver d'une minute à l'autre et il sait que ce n'est pas 'approprié dans une cuisine' de faire tourner Harry par les épaules et le pencher sur la table jusqu'à ce que le côté de son visage soit pressé à quelques centimètres du gâteau d'anniversaire de Liam. Mais Louis le fait quand même, et lorsque Harry se met directement à l'aise sur la table et écarte les jambes et passe un doigt sur le glaçage avant de le mettre dans sa bouche en gloussant, Louis se fiche de cette promesse débile faite à Zayn.
Et puis, se dit Louis en défaisant la ceinture de Harry, il a déjà fait des promesses similaires avant, et Zayn n'a jamais été très énervé quand il les a brisées, tout ça grâce à son charme incomparable.
Donc ça sera juste une promesse de plus dans le vent.
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Et voilà TOYRS est terminée ! J'espère qu'elle vous aura plus depuis le temps qu'on me demande de reprendre la traduction haha.Je ne sais toujours pas quelle sera la prochaine trad, j'ai pas lu des choses bien sensass ces derniers temps... Vous pouvez me suivre sur Twitter (LesTradLarry) pour avoir un peu de news !
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