Chapitre 10 : Jesse
Alors que tout semblait bien parti entre nous, Ella s’est un peu écartée de moi. Après notre week-end ensemble, elle m'a demandée de rentrer chez moi. Prenant comme prétexte qu'elle ne voulait pas que les autres se fassent des idées. Qu'elle ne veut pas qu’on pense qu'elle a eu le rôle parce que nous couchons ensemble, chose assez ironique étant donné que nous ne l'avons pas fait. Juste quelques préliminaires.
Nous sommes mardi soir, et nous avons joué aujourd'hui la scène de la page 87. Et soyons honnête j'en ai bien profiter. Je connais ses zones sensibles alors lorsque je l'embrassais, j'avais une main dans son cou et l'autre jouant près de ses côtes. Lorsque j'ai défait son jeans, je me suis baissé afin de pouvoir embrasser sa poitrine et descendre lentement vers son pubis, en m’arrêtant au-dessous du nombril. Lorsque j'ai glissé ma main dans son jeans, je l'ai sentie humide grâce à mes caresses, ce qui m’a satisfait.
Le réalisateur lui aussi paraissait satisfait de la scène que nous avons joué. Ella, elle, paraissait beaucoup moins à l'aise. En même temps j'ai fait en sorte de l'exciter alors qu'il y avait une dizaine de personnes dans le studio. Mais je m'en foutais, mon attention était portée sur elle. Elle aussi, ne fait attention qu'à moi, jusqu’à ce que ce qu'on crie « Coupé ! ».
Il est bientôt deux heures, et je n'ai qu'une envie : rejoindre Ella pour finir ce qu'on a commencé. Mais tout à l’heure, elle est partie sans m’attendre. Et si elle me jette, j'aurais l'air d'un con… Je veux qu'elle soit accro à moi, je veux qu'à chaque instant elle me veuille.
Après de longues minutes d'hésitations, je me décide à la rejoindre. Tant pis si elle me vire. Alors que je suis devant sa porte, je me rends compte qu'elle l'a fermée à clé. Elle est sérieuse ? Vite, réfléchis à une solution... Je sais ! Elle laisse toujours la fenêtre de sa chambre entre-ouverte. J'ai qu'à passer par là. Je l'escalade en essayant de faire le moins de bruit possible. Bon pour la discrétion on repassera… je pense en souriant.
Ella dort, elle porte un pantalon et une brassière. Elle remue beaucoup, sûrement en train de faire des cauchemars à propos de son ex-fiancé. Elle n'a pas l'air de vouloir en parler, pourtant ça semble la faire souffrir. Je me glisse à ses côtés, et elle se blottit contre moi. Ce qui lui permet de s'apaiser un peu. Je caresse ses côtes, puis sa hanche. Alors que je pétris ses fesses, elle se réveille. D'abord elle panique puis se calme au bout de quelques secondes en voyant que c'est moi. Elle referme les yeux et me laisse faire en appuyant ses petites mains contre mon torse. Je la mets sur le dos et lui enlève ce pantalon, ainsi que son tanga. Elle écarte légèrement les cuisses, m’offrant une superbe vue sur sa féminité. Je lui caresse du bout des doigts, l’intérieur des cuisses, elle gémit et les entre-ouvre un peu plus.
- Non, non ce n'est pas toi qui mène la danse, je lui souffle près de son clitoris.
Elle tressaute, se redresse et me regarde, les yeux assombris par le désir.
- S'il te plaît, me supplie-t-elle.
- Sois sage, ma douce.
Elle ne dit rien et se rallonge. Agrippant de chaque côté la couette. Je reprends là ou je m’étais arrêté quelques secondes plus tôt. Une de mes mains sur sa cuisse, l'autre glissant vers son intimité. Elle est déjà toute humide, et ça sans que je la touche réellement. Je commence à faire danser mes doigts sur son clitoris, tout en enfonçant mon autre pouce en elle. Elle gémit, et se cambre. J’échange mon pouce contre deux doigts, elle est serrée et mouillée autour de moi. J’accélère mes mouvements sur son clitoris, jusqu’à ce que qu'elle jouissent sous moi.
Je peux voir sur son visage la satisfaction de la jouissance. Mais voulant jouer avec elle, je me retiens de la pénétrer. Je l'embrasse sur la tempe, et alors qu'elle essaie de me retenir, je lui souffle :
- Je dois y aller, on se voit tout à l’heure.
Elle ne semble pas réagir et me regarde partir sans un mot. Je l'entends se lever, mais je ne l'attends pas.
En rentrant je me fais couler une douche froide et me glisse dessous pour calmer mes ardeurs avant de monter la température progressivement. Après une douche d'une heure, j'enfile un caleçon et un jogging et me glisse sous mes draps.
Cette fille me fait beaucoup plus d'effet que ce que je n'aurai voulu. J'ai ce besoin irrépressible de la toucher, de la faire mienne.
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