Chapitre 5 :

Le lendemain matin, je fus tiré du sommeil par mon amant déjà entièrement habillé. Je savais bien que l'option de me retourner en l'ignorant n'était pas possible, alors bien que fatiguer, je me levais à contre cœur et sur le trajet de la chambre à la salle de bain, Kaleb déposait un tas de vêtement dans mes bras tout en me rappelant ma visite médicale à 9 heures et demie le jour même. Je commençais sérieusement à penser qu'il était hypocondriaque. Un simple éternuement et il me faisait suivre des antibiotiques, prescrit de force pour une allergie imaginaire. Après une rapide douche, je descendis au salon, ou un déjeuner m'attendait, juste en face de mon amant. Je remerciais Marta notre domestique qui n'était là que quelques heures le matin. Je commençai à manger silencieusement mes pancakes à l'aide d'une fourchette alors que Kaleb en faisait tout autant en lisant un journal.

-Tu n'auras pas d'heure de repos aujourd'hui puisque tu as ta visite médicale me lança-t-il d'un ton tranquille en refermant son journal.

Je relevais tout à coup ma tête, en le regardant las mais tellement désespéré à l'intérieur.

- Que...quoi ? Kaleb j'ai besoin de ces heures de repos ! Dis-je les lèvres tremblantes

-Eh bien tu devras t'en passer cette fois-ci claqua-t-il froidement-il conclut la discutions en rouvrant son journal juste devant lui pour ne plus avoir à me voir certainement.

Je me contentais de baisser la tête alors que j'avais juste envie de pleurer et de dormir. Je serrais les lèvres, reposant ma fourchette, incapable d'avaler quoi que ce soit de plus. Le déjeuner se termina dans la même ambiance pesante. Quelques minutes plus tard, Marta était partie et absolument rien n'avait changé, il était toujours aussi distant et moi toujours aussi renfermé. J'avais essayé d'aborder le sujet des heures de repos mais il m'évita en disant qu'il avait du travail, ce qui avait le don de m'agacer au fur et à mesure des fausses excuses qu'il me sortait, alors que la visite médicale arriver à grands pas et que la possibilité d'avoir mes heures de liberté disparaissaient par la même occasion. C'est donc impuissant que je finis par m'asseoir dans le salon sur le canapé en cuir blanc pour regarder par la fenêtre silencieusement. Alors que j'étais perdu dans mes penser remplis de liberté, je n'entendis pas la sonnette retentir, ni même mon amant accueillant avec sa froideur habituelle mon nouveau médecin traitant. Mon amant avait beau surveiller ma santé de près mais dès que j'avais la preuve de ces coups sur mon corps plus aucun médecin ne venait car il savait très bien ce qu'il l'attendait si un jour le fait qu'il frappe une star de la littérature se savait. Mon coquard n'était donc qu'un lointain souvenir, il ne restait que quelques bleus et des suçons, je sursauter tout à coup lorsqu'une main se posa sur mon épaule, pour ensuite faire face au visage mortellement sérieux de Kaleb qui me demander de me lever pour saluer mon nouveau médecin, ce que je fis rapidement en soupirait discrètement.

-Bonjour, je suis le docteur Warren me dit l'homme en face de moi, en me regardant de ces yeux trop bleus

Je restais sans rien dire, alors qu'il me tendait sa fine main. Incapable à me détacher de ces yeux de glace encadrée par de magnifiques cheveux d'ange blonds, son visage en cœur et ces fines lèvres, étaient tout à fait séduisantes et bien que son regard était froid, pour moi il me paraissait pourtant si réconfortant, je me repris lorsque je sentais un regard accusateur contre ma nuque.

-Je... Bonjour docteur... répliquais-je maladroitement en évitant son regard mais serrant tout de même sa main.

Tout de suite après mon amant intervint et je lui en étais plutôt reconnaissant pour une fois nous évitant ainsi un possible silence gêner. J'avais bien vu dans l'attitude du docteur qu'il avait plus que bien remarquer mon trouble.

-Docteur, vous n'avez qu'à commencer à ausculter Alex, je vais nous faire du thé

Il partit ensuite rapidement mais un pincement au cœur me faisait savoir que Kaleb détester faire le thé, il devait donc juste avoir une telle envie d'arracher la tête à ce pauvre docteur, qu'il préférait fuir le salon, en se faisant passer pour l'hôte parfait. Je mordis mes lèvres en regardant le sol, alors que le docteur ignorant la situation, ouvrait sa malle sur la table basse, pour en sortir un stéthoscope. Alors qu'il m'interpellait, je relevais enfin la tête pour lui faire un petit sourire, inutile de le rendre mal à l'aise, ou du moins par tout de suite.

-Monsieur wilden ?

- Appelez-moi Alex, monsieur wilden c'est pour mon père dit je du tac au tac moqueur

Il me rendit mon sourire, alors que je le sentais se détendre, tant mieux pour lui. Sans qu'il ne dise rien, j'enlevais mon haut exposant fièrement les suçons et morsures d'amour récolter la veille, alors qu'il me regardait tout à coup avec des yeux exorbités, je souris amuser.

- Vous deviez m'ausculter vous vous rappeler ? Alors autant que je me mette à l'aise, je suis chez moi après tout, je conclus

Il ne releva pas, mais je remarquais bien son air confus, alors qu'il devait se traiter d'idiot. Je me contentais de m'allonger dans le canapé en regardant le plafond, alors qu'une vieille chanson de Maryline Mason tourner dans ma tête. Quand il s'approchait enfin de moi, il avait son instrument dans les oreilles et l'embout sur ma poitrine. Et j'en frissonnais à cause de la froideur de l'objet, provoquant une chair de poule sur mon corps tout entier.

- Respirer profondément plusieurs fois s'il vous plaît. Dit-il en évitant mon regard

J'avais beau être faible face à mon amant, que je l'étais aussi face au reste du monde, au contraire. Plus quelqu'un me mettait mal à l'aise, plus je voulais le faire mourir de malaise en ma présence. D'ailleurs cela me rappelait les circonstances du renvoi de mon précédent médecin. Mais j'y reviendrai plus tard, car je me reconcentrais sur le moment présent, puisque kaleb était revenu, et regardé mon torse dénudé d'un air critique, alors que je rouler des yeux, désormais il m'assassinait du regard.

-Bien redressez-vous je vais écouter votre respiration depuis votre dos me dit le docteur d'un ton professionnel pour cacher sa gêne certainement.

Je le fis sans aucune remarque, alors que mon fiancé déposer la tasse de thé du docteur sur la table basse, en me tendant la mienne, que je bus tranquillement. De son coté mon amant fils de même, après une dizaine de minutes d'auscultation le médecin rendez enfin son verdict : Je n'avais rien, à part de la fatigue. Cela ne me surprit même pas, car c'était à chaque fois la même chose.

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vos avis ? Non vous ne rêvez pas, j'ai bien publié le samedi à minuit xD ADMIRER MA BONTÉ (d'ailleurs le chapitre suivant vient aussi puisque mercredi prochain je ne pourrais pas publié en raison de mon bac) 

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